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Nemau - posté le 22/12/2024 à 22:11:03 (53406 messages postés) - admin -

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Narrer l'autocatégorème

Alien vs. Predator (Paul W. S. Anderson, 2004) : Sous les glaces de l'Antarctique des scientifiques trouvent une mystérieuse pyramide. Il s'agit en réalité d'un lieu dans lequel les Predators s'entrainent à chasser des Aliens.

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Une pyramide et des extraterrestres, le combo de bon goût

Je l'avais vu il y a très longtemps, mes souvenirs étaient flous. Il est moins mauvais que dans mes souvenirs, la réalisation et les effets spéciaux ont un peu vieillis mais ça passe. Il y a même un petit côté Indiana Jones avec cette pyramide pleine de pièges. Aussi, j'apprécie qu'il n'y ait pas de conflits chiants entre humains, typiques dans ce genre de film. AVP a une note de 5.7 sur IMDb, c'est un peu sévère même s'il est loin d'être mémorable.



Aliens vs. Predator: Requiem (Greg et Colin Strause, 2007) : Dans une petite ville des USA, un Predator affronte un Predalien (croisement glamour entre un Predator et un Alien) et sa troupe de xénomorphes.

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Un nouveau-né mi-Alien, mi-Predator, re-mi-Alien derrière

Vu au cinéma à sa sortie, là encore mes souvenirs étaient assez flous (et c'est rarement bon signe). Je vais résumer le niveau du film en une anecdote : il y a un moment où le Predalien pond directement dans la gorge d'une femme enceinte, un peu plus tard quatre xénomorphes nouveau-nés sortent de son ventre. Outre le principal problème, à savoir que cette idée (gros ventre : plus d'aliens) est d'une lourdeur difficilement dépassable, elle s'assoit sur un principe de base de la licence : les xénomorphes sortent par le thorax, non l'abdomen. M'enfin au point où en est ce film... Je vais être charitable en précisant quand même qu'il est moins catastrophique que dans mes souvenirs. Mais là où le premier AVP est presque divertissant, cette suite est juste insipide.

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Nemau - posté le 21/12/2024 à 01:48:12 (53406 messages postés) - admin -

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Narrer l'autocatégorème

Predator 2 (Stephen Hopkins, 1990) : Dix ans après les évènements du premier film, Los Angeles est en proie à une sanglante guerre de gangs, et la police est dépassée. C'est dans ce contexte qu'un Predator part à la chasse. Rapidement les victimes s'accumulent, tant parmi les bandits que parmi les innocents. Mais le lieutenant de police Harrigan et son équipe sont sur la piste du dangereux extraterrestre.

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Danny Glover, trop vieux pour ces conneries

C'est très moyen, et ça a franchement vieilli, contrairement au premier opus. Mais si vous aimez les films d'action bourrins et décérébrés, vous devriez passer un moment sympa. À noter, la présence dans ce film du regretté Bill Paxton, premier acteur à avoir été "tué" par un Alien, un Predator et un Terminator (il sera plus tard rejoint par Lance Henriksen).

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Nemau - posté le 20/12/2024 à 01:58:19 (53406 messages postés) - admin -

❤ 0

Narrer l'autocatégorème

Predator (John McTiernan, 1987) : Un commando américain doit neutraliser un groupe de guérilleros dans une jungle d'Amérique centrale. L'équipe accompllt rapidement et sans difficulté sa mission, mais bien vite les soldats se rendent compte qu'ils sont traqués par un dangereux extraterrestre humanoïde, doté d'une vision thermique et d'une tenue qui le rend presque invisible.

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Non, pour illustrer ce film vous n'aurez ni la poignée de main virile ni le débroussaillage de jungle à la sulfateuse, c'est beaucoup trop cliché

Je l'avais vu il y a longtemps, mais puisque je tenais à découvrir la totalité de la saga autant revoir le film par quoi tout a commencé. Le pitch fait nanar mais je trouve ce film pas mal. Le rythme est bon, et le design du Predator est plutôt cool, que ce soit avec ou sans son masque. Aussi, le réalisateur a eu l'intelligence de ne nous dévoiler le look de la créature qu'aux trois quarts du film, ce qui est très efficace, car ça joue sur notre peur naturelle de l'inconnu. J'ajoute qu'avec sa tenue qui le rend invisible, il y a quelque chose de particulièrement angoissant à savoir que le Predator est là, dans le champ de la caméra, mais qu'on ne peut pas le voir.

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J'ai menti

Mais surtout, dans une certaine mesure, ce film est anti-masculiniste. Le début du film est volontairement une caricature d'actionner des années 80 : Schwarzy et son cigare, ses muscles, ses acolytes tout aussi baraqués, les grosses punchlines avant ou après avoir tué un ennemi... Mais quand c'est au tour du Predator de s'opposer à eux, les muscles et les armes à feu ne suffisent plus, et plusieurs membres du commando se retrouvent envahis par la peur. D'ailleurs, ce n'est qu'en mettant de côté ses armes habituelles et en prenant le temps de réfléchir que le héros incarné par Schwarzy réussit à triompher de la créature (dont la race sera plus tard nommée "Yautja", comme dans Gangnam Style).

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J'ai -complètement- menti

Par contre, c'est un détail, mais quelque chose qui sera repris par d'autres opus de la franchise est introduit dès ce premier film et je ne l'ai jamais vraiment compris : les Predators chassent surtout quand il fait très chaud, car leurs proies ont davantage chaud ce qui les rend davantage repérables par la vision thermique du casque de nos vilains E.T.. Très bien, ...sauf que le reste de l'environnement aussi est davantage chaud, non ? Comme toute créature à sang chaud, un humain émet toujours beaucoup de chaleur même en hiver, donc en cette saison il devrait ressortir davantage sur une caméra thermique.

Le mot de la fin : if it bleeds, we can kill it.

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Nemau - posté le 12/09/2024 à 21:50:17 (53406 messages postés) - admin -

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Narrer l'autocatégorème

La sociedad de la nieve (Le Cercle des neiges, Juan Antonio Bayona, 2023) : L'histoire vraie du crash d'un avion dans les Andes, en 1972. L'affaire est célèbre, du fait que 16 survivants réussirent à tenir plus de deux mois dans des conditions difficiles, devant manger les défunts pour survivre.

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J'avais bien aimé Alive, film américain de 1993 adaptant ce même fait divers, parce qu'il évitait les émotions excessives. Dans cette version de 2023 je déplore le ton un peu trop pesant. Bien entendu, une poignée de jeunes adultes coincés dans la montagne, affrontant la faim le froid et même une avalanche, on ne s'attend pas à les voir prendre leur pied. Mais le film en fait trop notamment concernant l'anthropophagie, il y a trop de débats entre les personnages quant à la moralité et la légalité de la chose, alors même qu'ils meurent de faim. Alors bien sûr manger ses semblables n'a rien d'un acte anodin, mais dans les souvenirs que j'ai de la version de 93 l'affaire est mieux traitée : on y voit des survivants qui, bien que très croyants, sont pragmatiques et décident de recourir à cette solution qui est la seule qu'il leur reste.

Concernant les autres aspects, cette version de 2023 est très bien. Les acteurs sont bons, et ils sont uruguayens et argentins ce qui permet un film dans la même langue que celle des victimes de la catastrophe. Le rythme et les images sont également convaincants, et l'idée de faire narrateur un des personnages est pertinente. Et puis il y a un petit twist vers la fin du film, c'est toujours bon à prendre. Je recommande assez ce film, malgré le regret que j'ai mentionné.



Alien: Romulus (Fede Álvarez, 2024) : Quelques temps après les évènements du premier opus de la saga, un groupe de jeunes adultes pénètre dans un vaisseau spatial a priori désaffecté pour récupérer des caissons d'hypersommeil, ceci dans le but de rejoindre une planète éloignée. Le vaisseau est un laboratoire de la sinistre compagnie Weyland-Yutani. Rapidement le groupe tombe sur les cadavres de scientifiques, et sur les créatures qui les ont tués...

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Un film romantique avec de beaux paysages

Par quoi commencer ? Un peu trop de fan service, inévitablement : j'imagine qu'il faut être un fan hardcore pour s'en rendre pleinement compte, mais la plupart des sons et des designs (et même quelques motifs musicaux) sont issus des autres films, principalement du premier. Bien sûr ça m'a fait plaisir de retrouver cet univers que j'aime tant, mais le réalisateur aurait gagné à prendre davantage de risques, Romulus étant trop respectueux d'Alien premier du nom pour véritablement sortir de son ombre. Néanmoins il y a quand même un certain nombre de concepts et situations originaux, bons et correctement exploités, donc pas de quoi crier au clone inutile.

Mais, première partie du film mise à part, le rythme est très problématique. Ça ne s'arrête jamais, aucun temps faible pour mettre en valeur les temps forts, ce qui m'a amené à me lasser des scènes d'actions vers la fin du film. Aussi, la séquence de rencontre avec l'androïde Ash ...pardon, Rook... est particulièrement ratée : à peine les protagonistes se sortent d'une séquence tendue avec les facehuggers que, sans transition, Rook part sur une longue et exhaustive explication concernant les xénomorphes, leur système de reproduction, leur sang acide... Je comprends l'idée de renseigner les personnages de sorte que leurs connaissances soient celles du spectateur, mais c'est fait de manière tellement peu subtile !

Enfin, j'aurais aimé des personnages plus travaillés, seul Andy est vraiment intéressant. Pour le reste le film s'en sort plutôt bien. Montage, images, scénario... c'est correct. Dans l'ensemble, je le trouve mieux fichu que Prometheus et Covenant, et plus ou moins au niveau des opus 2 3 et 4 (chacun ayant ses propres qualités et ses propres défauts).

Addendum du 21 octobre : hier soir j'ai revu le film. Évidemment l'expérience à été assez différente de la première fois, au cinéma, mais j'ai l'impression de l'avoir un peu mieux aimé. Du fait que je connaissais à l'avance les défauts et que donc j'ai pu plus facilement passer outre, que j'ai pu mettre en pause à certains moments pour repérer certains détails intéressants, que j'ai également pu repérer certaines choses que je n'avais pas vues ou comprises lors du premier visionnage... Et visuellement le film est quand même assez solide : choix des couleurs, travail sur la lumière, sur le cadrage, les plans... Bon je n'irais pas jusqu'à parler de "blockbuster d'auteur", on ne va pas exagérer, mais c'est quand même plutôt bien fichu. Par contre, un aspect qui m'a paru encore plus présent lors de ce deuxième visionnage : il y a vraiment trop de fan service, dans chaque séquence. On a presque l'impression qu'ils ont cherché à mettre le plus de références possible au premier Alien (sachant qu'en plus il y a également quelques références aux autres opus).

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Nemau - posté le 11/09/2024 à 21:45:57 (53406 messages postés) - admin -

❤ 2

Narrer l'autocatégorème

12 Monkeys (Terry Gilliam, 1995) : Dans un futur proche la surface de la Terre est devenue inhabitable, depuis qu'en 1997 un virus s'est propagé et a tué la majeure partie de l'humanité (les animaux non humains ne sont pas affectés). Ceux qui ont survécu vivent désormais dans des sous-sols. Le passé ne peut être changé, mais les scientifiques utilisent malgré tout le voyage dans le temps : en se rendant peu de temps avant la catastrophe, ils tentent de récupérer des informations sur le virus, et ainsi de mettre au point un remède. Les voyages dans le temps sont dangereux, ils génèrent chez ceux qui les expérimentent une grande désorientation, aussi les scientifiques recrutent parmi des prisonniers en échange d'une réduction de peine. Le personnage principal, James Cole, est un de ces prisonniers. Dans le passé il doit glaner des informations sur "l'armée des douze singes", nom d'un groupe terroriste qui serait responsable du drame.

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Je l'avais déjà vu, deux fois je crois, mais c'était il y a un certain temps déjà. Je crois que c'est un de mes films préférés, tout simplement. Rares sont les réalisateurs comme Gilliam, capable de créer une atmosphère aussi unique. Bien sûr je pense au laboratoire des scientifiques du futur, que l'on aperçoit ci-dessus, et dont l'aspect irréel contribue à désorienter le spectateur lui-même. Mais ce qui me marque le plus dans ce film ce sont les années 90, avant la catastrophe. Terry Gilliam et son équipe auraient pu montrer un passé qui fait envie, pour l'opposer aux sous-sols sinistres du futur post-apocalyptique. Mais dans ces années 90 on y voit au contraire une société sale, dangereuse, en plein déclin. Une société qui ne profite qu'à quelques rares chanceux, je pense à la luxueuse réception chez Leland Goines. Ainsi la morale du film est intéressante, la misanthropie du scientifique qui répand le virus n'étant pas gratuite.

Avec d'excellents acteurs : Bruce Willis, Madeleine Stowe, et un Brad Pitt déjà farouchement anti-système, quatre ans avant Fight Club. Ce film est inspiré du court-métrage ci-dessous.



La Jetée (Chris Marker, 1962) : Après une Troisième Guerre mondiale qui a rendu la surface de la Terre radioactive et donc inhabitable, les vainqueurs exploitent les vaincus en leur faisant faire des voyages dans le temps dangereux, les amenant souvent à la folie. Le but est de créer des liens avec d'autres époques, ceci afin d'en obtenir des vivres et du matériel. Le personnage principal, un prisonnier, est choisi pour une raison bien précise : pour remonter le temps il faut s'accrocher à un souvenir fort, et notre héros est hanté par celui d'un homme assassiné devant ses yeux alors qu'il était enfant, sur la jetée de l'aéroport d'Orly, peu de temps avant le début du troisième conflit mondial.

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Le générique d'introduction de ce court-métrage français le présente comme un roman-photo, en effet il n'est composé que d'images statiques, à l'exception d'un seul plan. Un narrateur explique l'histoire tandis que les images défilent.

Il s'agit d'une œuvre absolument culte parmi les cinéphiles. Je ne pense pas avoir la culture nécessaire pour comprendre pleinement en quoi il est aussi époustouflant, néanmoins j'ai bien aimé, on est vite pris par l'histoire et ce malgré la sobriété du dispositif. Et j'aime cette idée, exposée dans le film, de frontière floue entre le souvenir et le vrai voyage dans le temps. D'ailleurs, je me dis que le rendu de ce concept n'aurait peut-être pas été aussi bon avec des plans animés. Aussi, le twist de fin, repris dans le film de Gilliam, est particulièrement bon.



12 Monkeys (série télévisée, 47 épisodes, 2015-2018) : Le début de la série ressemble plus ou moins à celui du film de Terry Gilliam, avec quand même quelques différences notables : les survivants sont naturellement immunisés contre le virus (pour une raison inconnue) et peuvent donc vivre à la surface, les voyages dans le passé permettent de changer le présent, et voyager dans le temps ne rend plus fou mais dégrade par contre la santé physique. Assez vite la série s'éloigne du film, bien sûr par l'ajout de nouveaux personnages et de nouvelles intrigues mais aussi par tout le bazar lié aux voyages dans le temps.

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Vous prenez le film de Gilliam, vous enlevez toute la subtilité, vous obtenez cette série. :F Aussi, cette série manque un peu de budget, ça se ressent parfois (dure dure l'ère post-Game of Thrones, les décors un peu low cost ne passent plus). Néanmoins, elle reste... sympathique ? Rien dans cette série n'est vraiment marquant, mais il n'y a pas non plus de vraie fausse note. Certains personnages sont intéressants, les acteurs font le job, et tout au long des quatre saisons l'histoire se laisse suivre, pour peu qu'on accepte de ne pas tenir compte des énormes incohérences générées par les déplacements dans le temps. La série a aussi le mérite de s'arrêter à temps, avant de devenir redondante. Je ne la recommande pas particulièrement, mais si vous ne savez pas quoi regarder d'autre elle saura sûrement vous divertir sur le moment.

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Nemau - posté le 31/08/2024 à 15:02:24 (53406 messages postés) - admin -

❤ 0

Narrer l'autocatégorème

Bohemian Rhapsody (Bryan Singer, 2018) : De la formation du groupe Queen en 1970 jusqu'à sa participation au mythique concert Live Aid en 1985. Le film suit le parcours du quatuor mais surtout de Freddie Mercury, le chanteur et pianiste du groupe, à la personnalité charismatique et extravagante, rendant parfois difficile sa vie et celle de ses proches.

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Je n'ai pas été convaincu par le physique de Rami Malek : trop petit, trop chétif. C'est une bonne idée de lui avoir ajouté une prothèse dentaire pour simuler les incisives proéminentes de Freddie Mercury (qui faisaient complexer ce dernier), mais pourquoi ne pas lui avoir mis des lentilles pour imiter les yeux sombres du chanteur ? Je ne suis pas totalement convaincu non plus par sa performance, j'ignore à quel point il se rapproche du personnage réel mais à sourire presque tout le temps il ne m'a pas paru très naturel.

Sans être exceptionnel ça reste pas mal. C'est fluide, c'est bien fichu. Par contre il y a pas mal de libertés prises par rapport à la réalité, à en croire Wikipédia.

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sriden - posté le 24/08/2024 à 03:30:36 (16659 messages postés)

❤ 3

Les essais (attention, pas mal d'images) :

Spoiler (cliquez pour afficher)


 

Escapade | La 7e porte | Vader Ou La Fin des Haricots | Ketsuro | Polaris 03 | Blog ciné/jv | Mes albums de zyk : Diaphanous Horizons & Retranchements

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Nemau - posté le 07/08/2024 à 17:28:16 (53406 messages postés) - admin -

❤ 0

Narrer l'autocatégorème

Young Woman and the Sea (Joachim Rønning, 2024) : L'histoire vraie de Trudy Ederle, américaine d'origine allemande qui devint la première femme à réussir la traversée de la Manche à la nage, en 1926.

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Sans être époustouflante, Daisy Ridley fait tout à fait le job

Par l'un des deux réalisateurs de Kon-Tiki, dont j'ai parlé récemment et qui m'avait plutôt déçu. J'ai bien mieux aimé ce biopic, il est relativement convenu mais fonctionne bien.

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Knighty - posté le 25/07/2024 à 11:05:24 (276 messages postés)

❤ 2

Bon, perso ça fait plusieurs mois que j'hésite à faire un gros post pour parler de Yakuza, mais bon je me suis dis que j'allais éviter de faire un post qui parlait de tous les épisodes de la série vu mon absence de capacité de synthèse. Du coup, here we go :

Personnellement, cette année a été marquée par ma découverte approfondie de la série des Yakuza. ‘fin """ découverte """ , entre gros guillemets, parce que technique, j’ai fait Yakuza Like a Dragon il y a quelques années, et j’avais trouvé ça génial, et j'avais commencé Yakuza 0 en 2020 sans le finir. Le truc, c’est que Like a Dragon, même si tu peux complètement y jouer en tant que stand alone vu qu’elle présente un nouveau protagoniste, ça reste le 7ème épisode d’une série, dont je ne connaissais pas grand-chose.

En début d’année est sorti Like a Dragon : Infinite Wealth, la suite de Like a Dragon qui a pour particularité, en plus de continuer l’histoire d’Ichiban Kasuga, le héros de Yakuza : Like a Dragon, de faire revenir le personnage de Kazuma Kiryu, le héros principal de la série. Et personnellement, pendant toute la com, je me suis demandé si je pouvais jouer à Infinite Wealth sans avoir joué aux épisodes d’avant.

Au final, la réponse est oui… l’intrigue du jeu fait surtout des liens avec Like a Dragon, mais le jeu fait aussi régulièrement référence à d’anciens épisodes de la série, et au final, ayant développé une certaine appréciation du personnage de Kiryu, j’ai décidé après la fin du jeu de reprendre la série depuis son début chronologique. Actuellement, j’en suis à Yakuza 3, que j’ai commencé tout récemment.

Du coup, histoire de pas me retrouver avec un giga pavé ou je parle de tous les épisodes dans quelques mois, je me suis dis que j’allais déjà commencer à faire un petit retour sur ce que j’ai fait jusqu’à maintenant.

Pour faire un petit résumé de ce qu’est Yakuza, ou Like a Dragon (Like a Dragon, Ryu Ga Gotoku, est le titre japonais là ou la série s'appelle Yakuza par chez nous, mais depuis le 8ème épisode, la série a été renommée "Like a Dragon" aussi chez nous... et ça fait que c’est surtout un sacré bordel de définir qu’est-ce qui est quoi, donc je vais parler des épisodes en évoquant leur numérotation chronologique), cette série se passe dans un cadre réaliste au Japon et nous raconte les histoires de divers personnages à plusieurs périodes de leur vie dans le monde du crime organisé.

Et outre leur histoire généralement très inspiré de films de gangsters, les Yakuza/Like a Dragon sont des jeux qui font la part belle à une immersion dans le Japon de la période représentée, avec une fidélité à la réalité assez impressionnante, et aussi, et c’est un point sur lequel je l’adore, pour son ton général qui oscille entre le très sérieux et le grand n’importe quoi, notamment représenté dans sa large gamme de mini-jeux et ses quêtes secondaires. Et c’est une série, qui, en raison de son rythme de sortie particulièrement soutenu, fait énormément de recyclage parmi ses assets, ses animations, voir même ses zones, avec certaines comme le quartier de Kamurocho qui revient dans tous les épisodes de la série et que l’on voit évoluer au fil des années.

On peut d'ailleurs facilement comparé Yakuza à une série télé ou chaque épisode représenterai une nouvelle saison, avec une évolution des persos sur une longue, voir très longue période, certains reviennent, d'autres non, certains épisodes se construisant sur des bases mises en places dans les jeux précédents. En vrai, j'ai pas vraiment d'autres équivalent de série de jeu qui se soient construits comme ça et à un rythme aussi soutenu.

(La meilleure description que j'ai vu de cette série jusqu'à maintenant, c'est "Le Parrain", mais entrecoupé par des épisodes des Simpsons ^^)

Petite précision langue, mais jusqu’à Yakuza Like a Dragon, la série n’existe qu’en anglais, avec néanmoins des patchs français pour les épisodes 0, et les remakes des 1 et 2, à la qualité assez inégale, mais amplement suffisante pour comprendre. Depuis le 7ème épisode, la série est entièrement traduite en français.

Jusqu’à Yakuza Like a Dragon, la série prenait la forme d’un beat them up ou l’on ne contrôle qu’un seul personnage, avec quelques éléments typiques des JRPG comme un système de progression, d’équipement et de quêtes, mais à partir de ce 7ème épisode, la série changera complètement son système de combat pour passer à du combat au tour par tour ma foi fort réussi.

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Like a Dragon : Infinite Wealth



Dernier épisode en date de la série, suite de Yakuza : Like a Dragon (Yakuza 7) qui nous remet dans la peau d’Ichiban Kasuga en 2024, soit 4 ans après l’épisode précédent, et qui, sauf erreur pour la première fois de la série, nous fait quitter le japon pour nous rendre à Hawaii (le jeu nous donne accès à 3 zones explorables, Honolulu, Ijincho (le quartier principal de Like a Dragon) et le classique Kamurocho récurent dans toute la série. Cet épisode a aussi la particularité, comme je l’ai dis plus haut, de nous refaire suivre le personnage de Kazuma Kiryu, déjà entraperçu dans l’épisode précédent. Pour le coup, c’est un épisode qui, passé un certain stade, devient assez difficile à discuter sans le spoiler assez lourdement, donc je vais essayer de rester assez vague.

Et si j’ai quelques réserves par rapport à l’histoire, notamment la manière dont elle est racontée, force est de constater que sur le reste, le jeu est une stricte amélioration de l’épisode précédent. Du contenu annexe à plus savoir quoi en faire, des nouveaux personnages, lourde amélioration du système de combat avec notamment la possibilité de modifier le positionnement des personnages pour pouvoir interagir avec le décor, et une refonte du système de classes pour les rendre globalement plus équilibrée. Je noterai également la présence de Kiryu dont le gameplay hérité de ses années Beat them Up le rend vraiment TRES jouissif à utiliser, Kiryu étant le seul personnage du groupe à se battre sans arme par défaut... et c'est le plus gros DPS du jeu et de loin. Le type a des fusils à pompe à la place des poings.

Et comme à l’habitude de la série, le jeu nous propose d’excellents personnages, avec cette fois un gros big up pour un des nouveaux antagonistes récurent, Yutaka Yamai, qui vole absolument toutes les scènes ou il apparaît (en même temps, ce mec est doublé par Takehito Koyasa, aka DIO dans Jojo’s Bizzare Adventure) et que j’espère revoir dans des épisodes futurs. Cela dit, je trouve les antagonistes principaux un peu plus faibles, et c'est dommage, d'autant qu'ils sont intéressants sur le papier.

Outre la pelletée de mini-jeux plus ou moins repris des épisodes précédents, le jeu propose deux mini-jeux majeurs, l'île Donkoko, qui est une sorte d'Animal Crossing durant lequel on va construire une île pour y accueillir des touristes, avec tout un système de construction beaucoup trop poussé pour un "simple" mini-jeu, et mon préféré, la Ligue Sujimon. C'était déjà un délire dans l'épisode précédent, mais là, ils ont poussé la parodie de Pokémon jusqu'au bout et c'est très sympa à avancer tout au long de la quête principale. C'est vraiment abusé, la quantité de temps qu'ils ont mis dedans.

Comme dit plus tôt, on peut y jouer en n’ayant fait que Yakuza Like a Dragon et comprendre toutes les implications de la quête principale, mais on perdra quand même sur l’aspect émotionnel notamment dans la seconde partie du jeu. Du coup au final, c’est un excellent épisode, probablement un de mes préférés que j’ai fait jusqu’à maintenant et en termes de pure gameplay, c’est de loin le meilleur, c’est juste dommage qu’il ait quelques ratés de narrations, mais rien d’alarmant non plus, l’histoire reste plaisante à suivre. Overall, très bon jeu, et celui de la série sur lequel j'ai passé le plus d'heures (80h).



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Yakuza 0



Yakuza 0 est un préquel qui se déroule durant l’année 1988 (donc 36 ans avant Infinite Wealth… ça change d’ambiance ^^) et nous fait incarner alternativement un jeune Kazuma Kiryu, accusé d’un meurtre qu’il n’a pas commis et qui cherchera à se blanchir, mais aussi Goro Majima, personnage récurent de la série et futur grand rival de Kiryu, yakuza tombé en disgrâce auprès du Clan Tojo, travaillant maintenant comme gérant de cabaret dans l’espoir de se racheter et à on fera la proposition d’effacer son ardoise en échange d’un assassinat. Leurs deux histoires sont au départ bien séparées, mais finiront par se relier, toutes deux tournant autour d’un minuscule et un peu mystérieux terrain vague en plein cœur du quartier de Kamurocho, et qui contribuera à créer leur future légende.

Dans cet épisode, on visite les quartiers de Kamurocho, à Tokyo avec Kiryu, et de Sotenbori à Osaka avec Majima (même si on finira par avoir la possibilité de passer d’un quartier à l’autre avec les deux personnages).
Techniquement, Yakuza 0 avait été mon premier Yakuza, j’avais acheté le jeu en 2020 histoire de m’essayer à la série et si j’avais bien aimé ce que j’en avais vu, ça n’avait pas non plus énormément croché, notamment que le système de combat est assez clunky, parce que le jeu n’existait qu’en anglais, et aussi, qu’il met vraiment énormément de temps pour lancer son intrigue, avec les histoires des deux protagonistes à poser et toute une pelletée de personnages avant de vraiment commencer. Mais après avoir fini Infinite Wealth et trouvé un patch de traduction, j’ai relancé le jeu… et cette fois, je l’ai bouffé d’une seule traite, 60h de jeu au compteur.

Et niveau histoire, c’est devenu un de mes préférés de la série (avec Yakuza 7). L’histoire devient vraiment passionnante et les enjeux deviennent de plus en plus énervés à mesure de l’avancée pour exploser dans ce qui reste encore aujourd’hui mon final préféré de la série… et qui fait que je ne comprends pas pour Infinite Wealth n’a pas adopté une structure similaire pour son dernier acte. C’est l’épisode qui m’a fait adorer le personnage de Majima, et d’une manière générale, les personnages secondaires sont aussi très réussis, avec une mention spéciale à certains antagonistes comme le superviseur de Majima, Tsukasa Sagawa ou l'incroyablement persistant Daisaku Kuze, qui sont excellents.

Pour le reste, c’est une très bonne itération par rapport au reste de la série, avec notamment des changements de tons qui donnent des scènes assez hilarantes, quelques quêtes intéressantes même parfois si un peu trop longues et de très nombreux mini-jeux qui font le taf. Je mettrai juste un bémol sur les deux mini jeux « longs » des personnages, l’entreprise d’immobilier pour Kiryu et la gestion de cabaret pour Majima, parce qu’outre le fait que ces mini-jeux sont la principale source d’argent de chaque personnage, argent qui est nécessaire pour progresser dans les arbres de talent, ils sont VRAIMENT beaucoup trop long pour leur propre bien. Les épisodes suivants proposeront aussi des mini-jeux s’étallant dans le temps, mais à mon avis plus réussi.

Mais bref, c’est probablement mon second épisode préféré de la série pour le moment.



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Yakuza Kiwami 1



Yakuza Kiwami 1, en tout cas son prologue, se déroule 7 ans après Yakuza 0 et est un remake de Yakuza 1, sorti à l’origine sur PS2 en 2005. Kiryu, désormais surnommé « Le Dragon de Dojima » et devenu une figure importante au sein du clan Tojo, se retrouvera à couvrir le meurtre de son patriarche commis par un de ses amis d’enfance et passera les 10 années suivantes en prison, et découvrira à sa libération, en 2005, à quel point les choses ont changées pour le clan Tojo et devra enquêter sur la disparition d’une de ses amies d’enfance, ayant dérobé 10 milliards de yens au clan.
Je suis un petit plus mitigé sur Kiwami 1. Ça reste un épisode sympathique, mais on sent que c’était le premier épisode et qu’ils se cherchaient au niveau du ton général qu’ils voulaient donner à l’histoire, en résulte un ton globalement plus sérieux que les autres épisodes auquel j’ai joué. Ça se laisse toujours suivre, mais après les épisodes précédents, on sent qu’il y a un truc qui manque. Notamment, sans le côté second degré qui caractérise tous les autres épisodes, Kiryu passe vraiment pour un grobill, par moment, ce qui est un peu jouissif certes, mais c’est dommage que je me fasse cette réflexion parce que le jeu est un peu trop premier degré. Cela dit, ça reste l’épisode fondateur, qui a posé énormément de choses sur le personnage de Kiryu et qui a notamment établi sa rivalité avec un des meilleurs personnages de la série, aka Goro Majima « Le chien fou de Shimano».

Cette rivalité prendra ici forme d’un mini-jeu, le « Majima Everywhere », ajout du remake, qui consiste en l’apparition aléatoire de Majima partout dans la zone de jeu qui viendra nous affronter, en reprenant tout ce qui a été fait dans Yakuza 0 pour lui donner de la variété dans les movesets. En vrai dans ma partie, c’est plutôt moi qui ai commencé à chasser Majima dès que je me suis rendu compte qu’il était de très loin la source de points d’expérience la plus importantes du jeu. Cela dit, je suis très mitigé sur ce système pour deux choses : Le style de combat « Dragon » dont la progression prend la forme d’un système d’achievement lié à la progression dans ce mini-jeu, le problème étant que beaucoup de types d’évènements qui peuvent se déclencher sont complètement aléatoires et on peut vraiment se retrouver bloqué dans la progression de ce style.

Et d’autre part parce que ce mini-jeu ne fait absolument aucun effort pour essayer d’être cohérent avec la quête principale. Le truc, c’est qu’il n’a été rajouté que pour le remake, probablement pour surfer sur l’appréciation qu’avaient les gens pour Majima après Yakuza 0, mais que Majima était déjà un personnage de Yakuza 1 à l’origine… et ses interactions avec Kiryu au sein de la quête principale, en prenant en compte celles qu’ils ont dans le Majima Everywhere, sonnent systématiquement faux. Majima qui prend en otage un personnage pour pousser Kiryu à un duel avec lui parce que ça fait 10 ans qu’ils ne se sont pas battus alors que littéralement, ça fait 10h de jeu qu'ils se mettent des gnons à travers tout le quartier, bon… Ils n’ont même pas essayé, et faut faire abstraction.

Et enfin, même si ça n’a rien d’insurmontable, le jeu a à de brefs moments des combats qui sont complètement ratés, notamment les combats de boss mettant en scène des personnages utilisant des armes à feu… parce qu’elles nous immobilisent complètement à chaque attaque subie en plus de nous mettre au sol. Les hitbox de ces combats sont d’ailleurs complètement pétés, et on est forcé d’abuser de la mécanique de Heat Actions pour tuer les adversaires au plus vite en espérant ne pas se retrouver stun lock. C’est un cas unique dans la série pour le moment (j’ai cru comprendre que Yakuza 4 avait aussi un gros raté sur son boss final, mais on verra), et au final, parce que les jeux de la série en général ne sont pas très difficiles, ça a passé, donc c’est pas rédhibitoire non plus… mais c’est un raté.
Pour résumé, même si je n’ai pas passé un mauvais moment non plus, le jeu gardant quand même pas mal de qualité propre à la série, c’est le moins bon épisode, auquel j’ai joué, pour moi, et ça se voit à mes heures de jeu, je n’y ai passé que 20h là ou j’ai dépassé les 50 sur tous les autres. Mais ça reste un épisode important pour tout ce qu’il introduit et pour la mise en place de tout ou presque ce qui caractérisera le personnage de Kiryu.

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Yakuza Kiwami 2



Remake du second épisode de la série se déroulant un an après Yakuza Kiwami 1, Kiryu se retrouve pris au milieu d’une guerre ouverte opposant le Clan Tojo et son organisation rivale, l’Alliance Omi, le tout sous fond d’un complot lié à la mafia coréenne Jingweon.

Et pour le coup, le remake est beaucoup plus propre que Kiwami 1. Déjà, le jeu utilise un nouveau moteur, le Dragon Engine (sur lequel sont faits les derniers épisodes de la série) et y a pas à chier, ça améliore grandement la fluidité générale du jeu, en supprimant pratiquement tous les temps de chargement internes aux zones et permettant un tel niveau de détail dans les décors que vraiment, on se croirait sur place. Aller visiter les stores et voir que tous les produits ont été modélisés, c’est une dinguerie. Redécouvrir le quartier de Sotenbori qu'on avait déjà vu dans Yakuza 0 dans ces conditions, c'était quelque chose.

C’est un épisode considéré comme culte par les fans de la série et je comprends parfaitement pourquoi, il est bourré à ras bord de scènes excellentes, avec en prime un des meilleurs antagonistes de la série pour l’instant en la personne de Ryuji Goda, « le Dragon du Kansai ». Mais pour le coup, et là je ne sais pas si c’était le cas dans l’épisode d’origine ou si c’est un rajout du remake, mais on retrouve enfin ce ton mi-sérieux, mi-décalé que j’adore dans cette série.

Petite illustration (sous spoiler, parce que ça reste une scène très cool à découvrir par soi-même) :

Spoiler (cliquez pour afficher)



L’histoire générale du jeu se laisse vraiment bien suivre, et les différents retournements de situation la rendent passionnante, tout en construisant sur le bases de son prédécesseurs, le tout en introduisant d’autres personnages, dont certains qui deviendront récurent comme Daigo Dojima. J’ai aussi particulièrement apprécié le personnage de Kawara, un flic qu’on te présente comme un assassin qui a tendance à avoir la gâchette facile… sauf que direct quand tu le rencontres, tu te rends compte qu’il y a un truc qui ne colle pas et tu vas peu à peu comprendre le personnage, et j’ai vraiment beaucoup aimé tout ce qui tournait autour de lui.. Si j’aurai un bémol à lui donner, c’est le personnage de Kaoru Sayama, inspecteur de police qui se retrouvera à travailler avec Kiryu, qui l’un des très rares personnage féminin de la série à être mis en avant, et je la trouve pas super intéressante, en fait. Globalement de ce que j’ai compris, jusqu’à Yakuza 7, la série et les personnages féminins, c’est pas trop ça.

Le jeu dispose de deux longs mini-jeux, le premier étant une gestion de cabaret reprise à 90% de Yakuza 0, mais qui est plus court, plus fluide et globalement mieux fichue, et le « Clan Creator », mini-jeu durant lequel on doit aider Majima, désormais propriétaire d’une entreprise de construction, Majima Construction, à protéger ses chantiers d’entrepreneurs véreux. Le mini-jeu prend la forme d’un tower defense et si je trouve qu’il s’épuise sur la durée, notamment parce que quel idée de faire des points de spawn A CÔTÉ de la zone à défendre dans un Tower Defense ?!? Je dois bien admettre que l’enrobage, que ce soit visuel ou musical de toute cette quête est absolument génial, entre le thème du mini-jeu qui est une parodie d'un hymne d'entreprise japonais, et cette affiche de recrutement qui me fume à chaque fois :

image

Bref, là ou j’étais un peu mitigé sur Yakuza Kiwami 1, Yakuza Kiwami 2 est vraiment excellent, et un des meilleurs épisodes de la série.

Et du coup, au moment ou on parle, j’ai commencé Yakuza 3, plus vieil épisode de la série à ne pas avoir de remake… et qui a pris un méchant coup de vieux. Mais je dois avouer que pour le moment, j’aime bien son ton général, ce côté un peu « filler à la plage », comme disent certains. On verra ce que ça donne.

Mais bref, voilà, ce fut mon pavé sur Yakuza. J’essaierai de donner mon avis un peu plus régulièrement sur les autres épisodes histoire de pas me retrouver avec 4 jeux en un post ^^

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Roi of the Suisse - posté le 20/07/2024 à 23:42:47 (30406 messages postés) - honor -

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Chanter l'hyperchleuasme

Kujira no Hara terminé

J'ai ajouté quelques illustrations à la fin du jeu. Je ne vais pas les montrer ici, parce que ça spoile beaucoup. (Elles permettent de mieux comprendre le scénario.)

Je ne publierai des nouvelles versions que pour corriger les bugs signalés par les joueurs. Oh il y en aura sûrement :mort



Quelques détails récents


Du corail dans le chapitre 4 :

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Des statues de grenouilles dans le marais :

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Tileset du donjon 3 redessiné en pixel art :

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Tileset du donjon 2 redessiné en pixel art :

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Des petits graffitis sur le plan du métro :

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