Roi of the Suisse -
posté le 31/01/2024 à 21:21:27 (30336 messages postés)
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Chanter l'hyperchleuasme
Oui, le texte est très négatif, il ne faut pas le lire si on souffre d’éco-anxiété.
Je me demande s’il faut rester en France ? Si la France, dans 100 ans, c’est le Maghreb, bah ok je peux vivre comme un paysan maghrébin. Mais c’est invivable (chaleur, guerres), il faut déménager en Norvège.
Je fais peut-être une bêtise en habitant en ville, car si le système agricole s’effondre, il vaudra mieux être à la campagne et avoir de la surface à cultiver. Dans une région qui ne sera pas inondée par les flots bien sûr.
Mais quelles plantes cultiver ? Celles qui poussent ici aujourd’hui mourront demain. Des oliviers ? Des amandiers ? Des dattiers ?
Faut peut-être pas compter sur le gouvernement pour gérer les choses de façon centralisée et s’organiser en communautés paysannes. Rester en ville c’est avoir foi en le gouvernement.
Vous vous posez ces questions vous ?
Tout ça dépend d’un petit paramètre à la con dans les modélisations climatiques. Si le réchauffement prend 20 ans, 50 ans, 100 ans, 200 ans, c’est pas le même plan à mettre en place derrière. Le dernier rapport du giec dit +3,2°C d’ici la fin du siècle. Trois degrés ça semble supportable, mais en vrai c’est pas juste 3 degrés en plus et rien d’autre ne change. Il y aura des sécheresses fortes qui vont perturber l’agriculture, des migrations massives, des conflits dus à la raréfaction des ressources…
trotter -
posté le 31/01/2024 à 21:26:49 (10743 messages postés)
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Admettons que tu te créés ta petite ferme autosuffisante, il faudra aussi que tu puisses la défendre. Pour cela, je pense que le meilleur moyen sera de devenir seigneur de guerre à la Fallout, ou bien construire des robots, d'ailleurs on sait très bien comment ça va finir tout ça avec toi :
http://img.xooimage.com/files110/f/1/9/srid_bdnonor_2019_b-55e77cc.jpg
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Kane! -
posté le 31/01/2024 à 22:29:12 (412 messages postés)
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❤ 2Kenetec Roi of the Suisse
Je suis très fort.
Citation:
Admettons que tu te créés ta petite ferme autosuffisante, il faudra aussi que tu puisses la défendre. Pour cela, je pense que le meilleur moyen sera de devenir seigneur de guerre à la Fallout, ou bien construire des robots [...]
Peut être tu dis ça en plaisantant mais au cas ou, l'autosuffisance a ses limites je pense.
Ce qui nous a permit de survivre c'est la coopération entre nous.
Tout ce qui peut entraver cette coopération représente un risque sur le long terme.
Je pense qu'on a pas vraiment le choix et qu'on doit plutot s'orienter sur avoir des groupes d'entraide solides.
Faire le seigneur de guerre a la Fallout c'est peut être viable sur un court moment mais ça risque de creer plus d'instabilité qu'autre chose pour celui qui le devient et ceux qui le subissent.
C'est à éviter, faut pas tomber dans une vision trop misanthropique du monde, ça aussi c'est une prophétie auto réalisatrice.
Je pense qu'une partie de nos problèmes c'est déja du a des gens qui voient le monde de cette manière, il ne faut pas refaire leurs erreurs et être plus malin que ça.
Citation:
Vous vous posez ces questions vous ?
Oui :c
Après j'ai pas beaucoup de moyens d'actions sur beaucoup de ces questions donc je ne peut que me contenter de prévoir comment agir suivant divers scénario comme toi.
L'idéalisme c'est quand tu as des idées.
Roi of the Suisse -
posté le 31/01/2024 à 23:01:27 (30336 messages postés)
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❤ 2Kane! Kenetec
Chanter l'hyperchleuasme
Je pense aussi que la clé de la résilience est dans l’entraide, la coopération et l’organisation en communautés / familles / hameaux, et surtout pas dans l’individualisme. L’individualisme ne peut fonctionner que dans une société d’opulence et de confort.
Roi of the Suisse -
posté le 31/01/2024 à 23:39:55 (30336 messages postés)
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Chanter l'hyperchleuasme
La formule est belle, mais je suis convaincu que ça n’est pas juste une question de plaisir gustatif, et même que ce facteur est insignifiant. Je pense que c’est avant tout une question de mimétisme. On est entraîné par son entourage, ou plutôt, on n’ose pas aller à contre-courant de son entourage. Ça implique une conflictualité avec des proches, amis, famille, collègues.
La viande je n’aime pas trop ça. Je m’en fiche du goût. Je pourrais ne jamais en manger sans être triste. Il n’y en a pas dans mes plats préférés. Mais quand je suis en famille et qu’on m’en sert je ne dis rien et je mange, pour ne pas amener le débat qui énerve tout le monde avec les gens que j’aime.
Une analogie : j’ai des amis musulmans isolés en France qui ne sont pas très pratiquants quand ils sont en France (ils font mollement le ramadan sans toujours le finir, ils ne vont pas à la mosquée le vendredi). Et pourtant dès qu’ils rentrent au bled pour les vacances, ils sont entourés par la famille, les voisins, qui sont beaucoup plus impliqués dans l’islam, où c’est la normalité, où toute la vie du pays est organisé autour, et bah ils disent que c’est beaucoup plus facile de pratiquer là-bas, voire impossible de ne pas pratiquer. On est entraîné par la foule.
La bonne nouvelle c’est que, justement, si c’est plus une question de mimétisme que de plaisir, ça signifie que la société peut facilement basculer majoritairement dans le végétarisme. Pour cela il suffit de dépasser un seuil (20%~30%) et le reste (la masse molle) va suivre par phénomène de propagation, à l’exception d’une minorité récalcitrante.
Nemau -
posté le 01/02/2024 à 01:00:29 (53207 messages postés)
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Narrer l'autocatégorème
Citation:
La viande je n’aime pas trop ça. Je m’en fiche du goût. Je pourrais ne jamais en manger sans être triste. Il n’y en a pas dans mes plats préférés.
Je te crois, mais je suis sûr et certain que ce n'est pas le cas pour beaucoup de gens. D'après ce que j'ai vu, la majorité, je pense. Rien que sur Oniro, les discussions que j'ai pu avoir avec certains me laissent très fortement penser qu'ils sont probablement aveuglés par leur volonté de continuer de consommer des POA (même s'il n'y a pas que ça à l'œuvre, je suis d'accord).
Citation:
Mais quand je suis en famille et qu’on m’en sert je ne dis rien et je mange, pour ne pas amener le débat qui énerve tout le monde avec les gens que j’aime.
Il faut faire le pour et le contre. Si tu penses qu'en plus de les énerver ça ne va pas aider à les sensibiliser sur le sujet, même sur le long terme, tu as raison de ne pas en parler, et même de manger de la viande. Maintenant, attention, il est aisé, très tentant, de s'autopersuader que lors d'un repas de famille ça ne sert à rien de ne pas manger de la viande et/ou d'aborder la question de l'antispécisme. Peut-être qu'à chaque repas ça les reloutera, mais que sur le long-terme ça contribuera à banaliser dans leur esprit les concepts d'antispécisme, d'écologie, de boycott, de régime végétarien et végétalien, etc.
Et puis, je comprends l'envie de ne pas embêter les autres, mais rappelle-toi pour quoi/qui on se bat. Je pense que tu seras d'accord avec moi pour dire que dans cette histoire les animaux d'élevage ont bien plus à perdre que ta famille.
trotter -
posté le 01/02/2024 à 10:12:29 (10743 messages postés)
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❤ 2Kane! Nemau
C'est triste quand même que tu ne puisses pas dire à ta famille "non merci pas aujourd'hui, j'essaie de diminuer la viande" sans que ça fasse un débat qui énerve.
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moretto -
posté le 01/02/2024 à 10:44:19 (945 messages postés)
❤ 3Kane! Nemau Roi of the Suisse
Je vis ça aussi, j'essaie de faire disparaitre la viande de mon alimentation (je me restreins à 1 fois par semaine en gros).
Quand j'essaie d'en parler sans faire du prosélytisme ça vire tout de suite sur des blagues et des remarques à base de "ha mais un bon steak", "j'ai besoin de sang", etc...
Si on a le malheur de parler de la souffrance animale ou de l'impact environnemental on devient un ayatollah de la morale.
trotter -
posté le 01/02/2024 à 15:17:14 (10743 messages postés)
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Citation:
Faut peut-être pas compter sur le gouvernement pour gérer les choses de façon centralisée
cette idéologie qui a vu le jour dans les années 20 en URSS a régné sur la politique agricole de l’empire soviétique sur quasiment plus de la moitié d’un siècle et a été à l’origine de nombreuses famines.
Les principaux facteurs contribuant à la famine étaient les politiques du « Grand Bond en avant » (1958 à 1962) et de la « commune populaire
Une petite histoire :
Citation:
Yen Jingchang avait faim. Et il n'était pas le seul. Le village dans lequel il vivait, Xiaogang, était l'un des endroits les plus misérables de la planète. Ses habitants gagnaient environ 20 yuan par an - environ 2.50 dollars d'aujourd'hui. Ils n'en voyaient pas d'ailleurs la couleur. Chaque matin, ils se levaient, et au coup de sifflet qui résonnait dans le village, ils allaient travailler dans les champs environnants.
Il n'y avait aucune propriété privée dans le village de Xiaogang, comme d'ailleurs dans toute la Chine. Toutes les terres appartenaient à la ferme collective. A une réunion avec les responsables du parti communiste, l'un des fermiers du village avait demandé si les dents dans sa mâchoire lui appartenaient. "non", avait répondu le responsable du parti. "Tes dents aussi appartiennent à la collectivité".
Le parti imposait à la ferme collective ce qu'elle devait produire, et saisissait tout ce que la ferme produisait. Il distribuait ensuite à chaque famille de quoi se nourrir. Mais c'était insuffisant. Et Yen Jingchang savait pourquoi.
"Travailler dur, ne pas travailler, c'est pareil" disait-il. "Au bout du compte, tout le monde aura la même chose." Il fallait être présent dans le champ, scrupuleusement, au coup de sifflet du matin, sous peine d'être puni. Et il était interdit de rentrer au village avant le coup de sifflet du soir. En dehors de cela, il n'y avait aucun intérêt à faire le moindre effort. Et la production était faible, très faible. Comme cela se reproduisait partout, il n'y avait pas assez à redistribuer dans chaque village. Et tout le monde souffrait de la faim.
Les fermiers de Xiaogang en étaient réduits, lorsque la nourriture manquait trop, comme dans cette fin d'hiver 1978, à aller mendier dans les villages voisins, dans lesquels il n'y avait pas plus que chez eux. A la faim s'ajoutait la honte d'en être réduits à cette vie misérable, de devoir mendier pour nourrir sa famille.
Mais Yen Jingchang ressentait autre chose. A la faim, ce soir, s'ajoutait la peur. Parce qu'il était sur le point de faire quelque chose de très dangereux.
Le pacte
Yen Jingchang, et les 17 autres fermiers du village étaient assis par terre dans la hutte de l'un d'entre eux. La hutte était minuscule; comme toutes celles du village, un sol en terre battue, des murs en terre, un toit de paille. Assis sur le sol, les fermiers discutaient d'une idée qu'ils avaient eu pour sortir de leur misère. Au lieu de continuer de travailler dans la ferme collective, diviser la terre du village en 18 lots - un par famille. Chaque famille devrait alors produire la quantité demandée par le gouvernement; mais chaque famille pourrait conserver pour elle l'excédent de production par rapport au quota.
"C'est comme un fil électrique" disait l'un d'entre eux de cette idée. Aucun d'entre eux n'avait jamais vu d'électricité, mais ils savaient une chose : si on touche un câble, on meurt. Et avoir ce genre d'idée, c'était risquer tout. Dans la Chine de l'époque, Mao venait de mourir, mais de telles idées étaient impossibles à envisager. Mais les fermiers étaient désespérés. Et se dirent qu'ils n'avaient pas le choix, qu'ils devaient le faire.
Mais il fallait garder le secret à tout prix. Pour cela, ils décidèrent de signer un document, pour tous s'engager. Ainsi, aucun d'eux ne pourrait dénoncer les autres sans se dénoncer lui-même. Yen Hongchang alla dans sa hutte, dans laquelle il avait caché un morceau de papier. Et il rédigea le pacte. Chaque fermier se voyait attribuer une parcelle de terre pour son usage exclusif. Tout ce qu'il produisait en plus du quota du part, et de la ferme collective, était pour lui.
Surtout, le pacte précisait que si l'un des signataires était mis en prison ou exécuté, il ne se plaindrait pas, ne dénoncerait pas les autres. Mais les autres s'engageaient à s'occuper de ses enfants jusqu'à l'âge de 18 ans. Yen Hongchang tendit le pacte à chacun des fermiers. Tour à tour, ils écrivirent leur nom, trempèrent leur pouce dans l'encre rouge, et apposèrent leur empreinte sur leur signature. Yen Hongchang prit le document secret pour le cacher dans un morceau de bambou, dans le toit de sa hutte. Et tous rentrèrent silencieusement se coucher.
Un an plus tard
Yen Hongchang n'avait pas faim. Mais il avait plus peur que jamais.
Le pacte de Xiaogang avait dépassé les espérances de tous les fermiers. Au lieu de venir travailler et d'arrêter au sifflet, chacun d'entre eux travaillait d'arrache-pied, dès avant l'aube, attirés par l'idée de pouvoir nourrir leurs familles. Et ils s'observaient. Chacun voulait faire mieux que l'autre, montrer aux autres ce dont il était capable. Et la récolte avait été exceptionnelle - ils avaient produit plus qu'au cours des 5 années précédentes combinées.
C'était les mêmes hommes, les mêmes outils, la même terre; la propriété de la terre avait tout changé.
Mais cette prospérité (toute relative) avait fini par se voir. Tout le monde voyait que Xiaogang produisait plus que les villages voisins. Et le bruit s'était répandu : Les paysans de Xiaogang se sont répartis la terre collective.
Et c'est pour cela que Yen Hongchang avait peur. Parce que la police du village était venue le chercher. Les policiers l'avaient insulté, traité de chien, battu; l'un d'entre eux avait suggéré qu'il allait être exécuté. Ils l'avaient jeté dans une cellule, attendant que le chef de la police statue sur son sort. Lorsque celui-ci entra, Yen Hongchang ne demanda qu'une chose : pouvoir passer un coup de téléphone.
Plus tôt, dans l'année, un responsable du parti communiste avait visité Xiaogang et constaté que le village produisait bien plus que les autres. Et la Chine commençait à changer. Deng Xiaoping, nouvellement arrivé au pouvoir, voulait réformer le pays, mettre fin aux famines récurrentes. "Peu importe la couleur du chat dès lors qu'il attrape des souris" avait-il coutume de dire. Ces idées nouvelles ne plaisaient pas à tous au parti, loin de là. Mais le responsable du parti qui avait visité Xiaogang avait écouté Deng Xiaoping.
C'est à ce responsable du parti que Yen Hongchang demanda à téléphoner. Dans le bureau du chef de la police, il composa le numéro d'une main tremblante. Lorsque la communication s'établit, le chef de la police lui prit le combiné des mains, sans lui permettre de dire un mot. Yen Hongchang avait de la chance : le responsable du parti était là. Sans cela, il aurait été immédiatement exécuté.
Au lieu de cela, le chef de la police se mit à parler avec le responsable du parti. Celui-ci dit qu'en effet, l'expérience de Xiaogang était interdite, mais qu'il ne voulait pas enterrer cette initiative et ses auteurs; il leur laissait le bénéfice du doute. Yen Hongchang pu sortir du bureau de la police, libre. Le reste est l'histoire de la Chine moderne.
Epilogue
Ce qui s'est passé à Xiaogang s'est, en pratique, probablement passé dans beaucoup d'autres villages; le parti communiste chinois a choisi de faire de Xiaogang le symbole des changements survenus à partir de 1978. Partout dans le pays, Le pacte de Xiaogang a servi de modèle aux réformes agraires, à la suite desquelles la production agricole chinoise a explosé. Le pacte de Xiaogang a été le départ d'une nouvelle révolution, grâce à laquelle plus d'un milliard de chinois misérables ont cessé de mourir de faim.
En Europe :
Citation:
Cet agriculteur, maire de Saint-Pourçain-sur-Sioule (Allier) et membre du Comité national de l'eau (CNE), doit relire plusieurs fois le document reçu du ministère de la Transition écologique qui tente de prévoir l'évolution de la consommation d'eau en France et invite les membres du CNE à travailler sur un scénario de ses usages en 2050 à partir d'hypothèses résolument décroissantes.
En pleine grogne des agriculteurs, les chiffres avancés comme base de travail donnent le tournis au maire : en 2050, la consommation de viande est divisée par deux. Le maïs ? 40 % de cultures en moins. La vigne ? Moins 20 %, comme pour la betterave et la pomme de terre. Partant de ces hypothèses, les besoins d'irrigation sont revus de 15 % à la baisse, malgré l'augmentation prévisible des périodes de sécheresse.
Le document table sur « une baisse générale de l'activité industrielle ». Avec une diminution de 85 % de la construction neuve. Ou encore de 30 % de l'industrie pharmaceutique grâce à l'hypothétique développement de la marche et du vélo et à une alimentation moins carnée ( !). Quant au nucléaire, il est quasiment rayé de la carte, avec 80 % de production en moins.
Et la stratégie européenne (farm to fork) :
Citation:
réduire de 50 % le recours aux pesticides ;
réduire de 20 % l’usage d’engrais chimiques ;
consacrer 25 % de surfaces agricoles au bio (contre 8,5 % en 2019) ;
réduire de 50 % les ventes d’antibiotiques pour les animaux d’élevage ;
Il faut arrêter de se tirer des balles dans le pied, au nom de la lutte contre le réchauffement climatique, prendre des mesures trop fortes, décorrélées du terrain, qui nous laissent impuissants peut AMPLIFIER les dégâts.
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Roi of the Suisse -
posté le 01/02/2024 à 16:13:54 (30336 messages postés)
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Chanter l'hyperchleuasme
Bof :
- il ne faut surtout pas être dépendant des engrais chimiques, parce quand le prix du gaz naturel va exploser, le prix des engrais chimiques aussi. Il faut démarrer la transition dès maintenant pour arrêter notre dépendance à ces produits. Ça n'est pas un modèle qui résistera au temps, et si on ne prépare par le futur modèle maintenant, on n'aura plus de nourriture du jour au lendemain quand il n'y aura plus de gaz pas cher.
- il faut absolument arrêter les antibiotiques dans les élevages. Ça crée de l'antibiorésistance chez les humains, on ne peut plus soigner les gens malades de bactéries dans les hôpitaux. Si les élevages ont besoin d'antibiotiques, c'est parce que les conditions d'élevage sont atroces : hygiène déplorable, concentration des bêtes dans peu de surface.
J'ai beaucoup de ressentiment vis à vis de l'Europe, notamment parce que c'est un immeuble de corruption et de connivence avec les grands groupes privés, mais les 4 points de la stratégie européenne sont les bons dans l'absolu.
Le problème, c'est comment c'est transposé sur le terrain, est-ce que les agriculteurs sont correctement accompagnés : financièrement + informationnellement, ou est-ce qu'on les laisse dans la merde à se débrouiller tout seuls. Et il faut mettre nos chercheurs en agronomie dans la boucle.
Kenetec -
posté le 02/02/2024 à 14:00:52 (13035 messages postés)
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~°~
Citation:
Prédictions de madame Irma
- La température va monter assez vite.
- Les pays autour de l'équateur (Afrique, Asie, Amérique du sud) vont devenir des déserts, mais ce sont également les pays les plus peuplés.
- Les plantes vont mourir. Plus de récoltes. Famines.
- Des centaines de millions de gens vont quitter ces pays pour migrer dans les pays du nord.
- Tensions politiques aux frontières sud des pays du nord. Crise migratoire.
- Peut être des guerres, les vendeurs d'armes vont essayer de faire de l'argent sur la situation.
- Les gens qui meurent ou qui tombent malades dans les conditions difficiles de la migration vont engendrer des pandémies. (surtout si la droite supprime l'AME lol)
- Les climatiseurs vont accélérer le processus.
- L'économie mondiale va s'effondrer. Les produits de base vont être difficiles à se procurer.
- Les gens ne pourront plus travailler, parce qu'ils seront trop occupés à survivre.
- Phase de régression civilisationnelles, par opposition au progrès continu auquel on est habitués. Ce sera inconfortable.
- Le problème n'est pas qu'on n'a pas de solutions, le problème est qu'on n'est pas capables (les pays, les politiciens) de se mettre d'accord pour mettre en place les solutions prescrites par les scientifiques.
Citation:
Tout ça dépend d’un petit paramètre à la con dans les modélisations climatiques. Si le réchauffement prend 20 ans, 50 ans, 100 ans, 200 ans, c’est pas le même plan à mettre en place derrière.
C'est exactement ce que je voulais te demander : de quelle échéance parle-t-elle dans son analyse ?
Souvent on nous parle de l'horizon 2100 pour les +2/3/4 degrés mais ... Est ce vraiment concevable ? Est-ce qu'on est dans des dates réalistes ? Ou met-ton des échéances qui paraissent pas trop éloignées (tout est relatif) parce que si tu dis que ça arrivera en 2500 personne voudra agir ?
Quand on écoute les écolo pionniers des années 70 (René Dumont etc) on nous annonçait l'apocalypse dans 50 ans.
50 ans plus tard c'est aujourd'hui.
Est ce que l'apocalypse est là ? Pas encore. La situation s'est clairement dégradé, c'est clair. Mais on continue de vivre on va dire.
J'ai absolument aucune source pour avancer ça, mais des fois j'ai l'impression qu'on est volontairement pessimiste sur le sujet pour alerter et choquer les consciences.
trotter -
posté le 02/02/2024 à 14:14:01 (10743 messages postés)
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Citation:
les 4 points de la stratégie européenne sont les bons dans l'absolu.
Bien sûr, ça a l'air bien, mais ni toi ni moi on est agriculteur. On est du point de vue de l'E.T. en imposant ces banalités "faut mojs polluer !!".
J'imagine que les agriculteurs eux-mêmes seraient très contents d'utiliser moins de pesticides, donner moins d'antibio... mais ils ne doivent pas avoir le choix.
Pour le bio pour rappel ça n'a pas forcément d'effets bénéfiques sur la santé ni sur l'environnement, sources :
Doude -
posté le 12/02/2024 à 10:16:03 (3299 messages postés)
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In HDO I trust
Non moi ça m'a l'air 100% legit.
Mais par contre, c'est pas parce que c'est en vert sur la carte de droite que c'est une "vraie" forêt. Je veux dire, y'a pas mal de forêt autour de chez moi, c'est trop exploité, les arbres sont tous jeunes, etc.
L'utilitarisme c'est quand tu es utile.
moretto -
posté le 12/02/2024 à 10:32:25 (945 messages postés)
❤ 2Nemau Boustifouette
Chauffage, construction, outillage, besoin de terres agricoles et construction navale : tout ce qu'il faut pour couper les forêts !
Colbert va édicter une ordonnance en 1669 pour protéger les forêts car il y a besoin de beaucoup de bois pour la marine (l'Hermione c'est 1160 mètres cubes par exemple).
trotter -
posté le 12/02/2024 à 10:55:57 (10743 messages postés)
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"On s’est rendu compte que plus la surface d’un logement est petite, plus la part de l’eau chaude sanitaire (taille du ballon entre autres) pèse sur son classement, sans lien réel avec le nombre d’occupants. Cela aboutit à ce que plus de 27% des très petits biens, ceux de moins de 40 m2, soient considérés comme des passoires, ce qui ne reflète pas la réalité".
Concrètement, le mode de calcul du DPE sera donc moins dur pour certaines petites surfaces.
Citation:
Cela représente plus de 15% de ces surfaces (911.430 recensées)
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Boustifouette -
posté le 14/02/2024 à 13:24:58 (237 messages postés)
❤ 1Roi of the Suisse
Oui il y a eu pas mal d'avancée au niveau de l'organisation agricole à l'époque.
Nous on avait même vu ça à l'école, la gestion forestière à l'époque était bien plus chaotique qu'aujourd'hui.
On voit ça à d'autres endroits comme en Irlande je crois, où pendant les pénuries, toutes les forêts ou presque avaient été rasées pour faire bois de chauffage notamment (et probablement que les Anglais se sont bien servis aussi).
Un autre truc assez intéressant, c'est qu'aujourd'hui les forêts très dégagées qu'on voit partout n'ont pas grand chose à voir avec les forêts d'antan (je ne parle pas des forêts plantées, bien qu'elles sont très nombreuses). En fait la végétation est empêchée de pousser parce qu'il y a une surpopulation de cervidés (chevreuils et cerf) due à la suppression des prédateurs. La seule réponse aujourd'hui c'est de fermer les forêts avec du grillage, ou de chasser tous les cervidés, avec naturellement des billes de plomb, parce que la céramique c'est trop cher (le seul autre pays d'UE qui autorise encore les billes de plomb est la Pologne ; le France et la Pologne sont très largement plus pollués au plomb que les autres pays à cause de ça)
C'est un gros obstacle à la repousse des arbres de type chênes et rosacés sans piquants notamment (ça veut aussi dire que ça cause une surpousse des rosacés à piquants comme les ronces, aubépine ou églantier).
J'en avais peut-être parlé autre part sur oniro.
moretto -
posté le 14/02/2024 à 13:46:06 (945 messages postés)
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Pour l'Irelande :
Citation:
This fast growth in the population caused towns and villages across Ireland to grow very fast. That required a lot of timber. For instance, large amounts of oak were exported to rebuild London following the Great Fire in 1666.
Because of the large number of cattle in Ireland, the trade in cattle hides was also very important. Tannins can be extracted from oak bark to tan leather. As a result, many oak trees were killed by stripping them of their bark to tan hides.
The Irish coopering industry manufactured vast amount of barrels to export Irish produce such as meat, butter, fish and tallow and exported huge numbers of barrels to France and Spain for their wine and spirit trade. Rivers were critical in transporting the timber down to the ports.
Ship building as well as the production of charcoal to fuel ironwork enterprises required a lot of wood.
The late 19th century saw many mobile sawmills travelling around Ireland cutting down the last few remaining forests. This meant that by the end of the 19th century, Ireland’s forest cover had been reduced from 80% 6,000 years ago to about 1%.
Il y a des endroits dans les iles Britanniques (les Hébrides extérieures par exemple) où les Lords ont coupé les forêts pour mettre des moutons à la place.
Pour le à quoi ressemble nos forêts, si vous voulez voir une "vrai forêt" : il ne reste plus qu'une pseudo forêt primaire en Europe qui est en Pologne je crois, pseudo car elle a quand même subi les assauts de l'Homme !
Vous pouvez regarder aussi du côté de Francis Hallé qui à écrit des articles intéressants (c'est le papa du radeau des cimes).
Il a fait de très belles illustrations pour ses travaux aussi :
Roi of the Suisse -
posté le 15/02/2024 à 11:01:10 (30336 messages postés)
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❤ 1Nemau
Chanter l'hyperchleuasme
Jancovici devant le sénat
- Pour respecter les accords de Paris (et sauver la vie sur Terre), toutes les entreprises du monde doivent réduire leur activité économique de 5% par an. Aucune entreprise ne prévoit de faire ça pour l'instant.
- Dire merde au gaz naturel russe nous oblige soit à nous passer de gaz du jour au lendemain (très utilisé par des pays d'Europe comme l'Allemagne) soit à nous rendre dépendants du gaz (de schiste) liquéfié américain. L'extraction de ce gaz de schiste implique une fracturation de la roche pour le récupérer.
- L'extraction et le transport du gaz rejettent 4 milliards de tonne équivalent CO2 par an. Via des fuites notamment. Plus l'énergie nécessaire pour la liquéfaction et la re-gazéification. Cela fait du gaz un plus gros polluant que le pétrole. Encore pire pour le gaz de schiste à cause du nombre de puits.
- Le gros de ce que gagne une entreprise pétrolière (Total...) se fait dans le pays étranger où le pétrole est extrait. Total ne gagne quasiment rien en France.
- Le seul moyen de rendre non rentable l'extraction du pétrole, c'est de taxer cette activité. Or la France n'a aucun moyen d'aller taxer cette activité, qui a lieu au Nigéria, USA, Russie...
- Les entreprises de gaz/pétrole du monde entier rachètent leurs actions, cela pourrait signifier qu'il n'y a plus de projets rentables à long terme dans ce secteur. Cela coïncide avec le fait que le pic pétrolier a été passé en novembre 2018. (Le pic est même situé en 2008 si on exclut les sables bitumineux.) Après, ça n'est qu'un déclin (lent) de l'activité.
- Malgré le déclin lent, il reste largement assez de pétrole (et de charbon !!!) pour dérégler le climat jusqu'à un état extrêmement dangereux. On ne peut absolument pas attendre la limite géologique.
- L'Ouganda et la Tanzanie viennent de trouver de nouveaux gisements. Si ça n'est pas Total qui extrait ce pétrole, ça sera une autre société qui s'en chargera. Il n'y a pas de maître de monde pour interdire l'extraction. Le gouvernement ougandais va faire exploiter ce pétrole, parce qu'ils veulent de l'argent pour faire des routes et des hôpitaux. Et personne ne veut leur payer leurs routes et leurs hôpitaux en échange de la non extraction de ce pétrole.
- À quelle culture imputer la déforestation ? À l'alimentation (soja) ou aux biocarburants (colza) ? Si à la place du colza en France on faisait pousser des pois et des fèves (alimentation), on n'aurait pas besoin d'importer du soja. Il aurait mieux fallu limiter la consommation des voitures que mettre tout le colza qu'on cultive dans les moteurs. On a raté une opportunité assez efficace : conduire des voitures plus petites (moins consommatrices).
- Pour ne pas que la planète devienne stérile en 200 ans, il faut faire les 5% de décroissance par an sur l'empreinte carbone, c'est-à-dire sur notre niveau de vie, notre confort.
- Dans un monde où l'énergie redevient rare, on se retrouve dans la situation du haut moyen-âge, où les villes ne peuvent pas excéder en taille ce que leurs environs peuvent produire en nourriture à quelques jours à la ronde, c'est-à-dire le temps que les denrées périment. Une ville plus dense que Cahors n'est pas compatible avec le monde futur où l'énergie est raréfiée. Il faut absolument arrêter de faire grossir les agglomérations. Il faut penser l'urbanisme à l'échelle du siècle et vider les grandes villes dès à présent.
- Peu importe l'augmentation de la population mondiale, le gros du problème est dans l'aspiration à un mode de vie à l'américaine ou à l'européenne par les Indiens et les Africains. Le niveau de vie a un impact beaucoup plus fort que la population en elle même. À chaque COP, les pays riches veulent parler climat, et les pays pauvres parlent développement. La notion de pauvreté est relative : aujourd'hui une personne qui se considère pauvre par rapport aux classe moyennes est beaucoup plus riche qu'un paysan du moyen-âge. Difficile de dire à un pays pauvre de faire des efforts si on est pire qu'eux. Il faut que les pays riches fassent de gros efforts les premiers.
- La production d'ici à 2050 de pétrole sera divisée par deux. Ces pays vont quasiment cesser leurs exportations. Dans 15 ans, l'Afrique n'exporte plus de pétrole. On n'a pas le choix que de décarboner l'économie aussi vite que possible, parce que le pétrole va manquer bientôt.
- Le nucléaire est une grande partie de la solution, mais le nucléaire ne suffit pas. Il ne produit que de l'électricité. Donc il faut électrifier les autres usages. L'usine ArcelorMittal nécessiterait pour ses hauts-fourneaux à elle seule 5 réacteurs nucléaires. De toutes façons, on a déjà trop de voitures, électriques ou pas.
- Les chinois sont rapides, ils fabriquent un réacteur en 5 ans ; nous en 15 ans. Nos EPR sont très lents à construire, pour faire du nucléaire rapidement, il faudrait faire ce qu'on sait déjà bien faire.
- Il faut absolument passer au nucléaire de 4e génération, qui consomme autre chose que de l'uranium 235, parce qu'il n'y a pas assez d'uranium sur Terre pour remplacer ne serait-ce que les centrales à charbon.
- Le nucléaire n'empêchera pas un effort massif de sobriété. L'effort massif de sobriété est la priorité. Ça implique de préparer les esprits à de nouvelles normalités : non, ça n'est pas cool/classe d'avoir une grosse voiture qui fait vroum vroum. C'est honteux.
Boustifouette -
posté le 15/02/2024 à 11:25:19 (237 messages postés)
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Moretto > Ouais c'est bien pire que ce que je pensais en fait l'histoire des forêts en Irelande.
De façon générale, les coupes rases, très pratiquées même aujourd'hui en France, devraient être interdites sauf dérogation (par ex pour construire un bâtiment à cet emplacement).
Les assurances notamment, achètent des terrains forestiers au prix fort et font un pacte avec l'ONF pour se faire exonérer d'impôts en y mettant des essences recommandées par l'ONF. Ensuite, une fois le bois poussé, les assurances peuvent revendre ces terrains boisés lorsqu'ils ont besoin de compenser une perte liée à une catastrophe (par exemple, grêle comme en 2022).
Il y a aussi une forêt primaire en Roumanie, mais elle est coupée pour faire des meubles Ikéa en agglo.
C'est un peu comme la pêche par raclage des fonds marins et indiscriminée, qui est utilisée pour nourrir les poissons d'élevage ; on utilise des ressources naturelles inédites et irremplaçables comme des ressources d'appoint, pour nourrir une industrie qui nous donne l'impression qu'elle ne nuit pas à l'écologie car elle utiliserait des déchets du reste de l'industrie.
Alors qu'en réalité on crée ces produit de basse qualité volontairement & de manière très destructrice dans le seul but de nourrir cette industrie de produits qui ont une image responsable et bon marché.
Je comprendrais jamais pourquoi les gens vont chez Ikéa, parce que c'est un parc d'attraction pour adultes peut-être ? Genre tu monte ton meuble, et puis super tu peux plus jamais le démonter, si il prend l'humidité tu peux lui dire adieu, c'est fait avec des forêts vierges, vraiment rien à redire
C'est comme ceux qui vont chez un cuisiniste alors que tu peux avoir une belle cuisine en bois massif pour le même prix chez un menuisier ; quel gâchis.
Je remarque quand même qu'aujourd'hui le consumérisme s'est étendu aux meubles, et ce n'est pas rare de voir les gens refaire tout leur intérieur à neuf tous les 5 - 10 ans, ou bien dès qu'ils changent de partenaire amoureux ou déménagent (pltuôt que de juste changer le papier peint ou repeindre).
Pour souvent remplacer des trucs de bonne qualité, en bois et acier, et durables, par des trucs en plastique, de mauvaise qualité qui ne dureront pas dans le temps.
Doude -
posté le 16/02/2024 à 09:25:46 (3299 messages postés)
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In HDO I trust
Merci beaucoup RotS pour la fiche de visionnage (j'allais dire de lecture).
L'utilitarisme c'est quand tu es utile.
trotter -
posté le 16/02/2024 à 11:05:10 (10743 messages postés)
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💡 La vidéo souligne qu'aucune grande entreprise, y compris Total, ne dispose d'une stratégie entièrement compatible avec la réduction annuelle de 5 % des émissions de gaz à effet de serre exigée par l'Accord de Paris. Cela indique les défis auxquels l'ensemble de l'industrie est confrontée pour atteindre les objectifs climatiques.
💡 La discussion sur le gaz naturel liquéfié (GNL) révèle que l'abandon du gaz russe a entraîné une dépendance accrue à l'égard du GNL, ce qui crée un effet de verrouillage à long terme en raison de la longueur des contrats concernés. Cela suscite des inquiétudes quant à l'impact sur les émissions de carbone et à l'opportunité potentielle manquée de transition vers des sources d'énergie renouvelables.
💡 Il est important de souligner que la transition énergétique mondiale nécessite une contraction importante du système économique et un abandon fondamental des combustibles fossiles. Il s'agit d'un défi complexe, car il concerne non seulement l'industrie pétrolière, mais aussi d'autres secteurs fortement tributaires des combustibles fossiles, tels que les transports et l'industrie manufacturière.
💡 La vidéo souligne que la stratégie de Total n'est pas un cas isolé, et que d'autres grandes entreprises énergétiques dans le monde sont confrontées à des défis similaires pour aligner leurs stratégies sur les objectifs climatiques. La coordination et la coopération internationales sont cruciales pour relever efficacement ces défis.
💡 Le débat met en évidence la nécessité de trouver des solutions alternatives pour briser la rentabilité de l'industrie pétrolière et réduire les émissions de gaz à effet de serre. Cela nécessite des approches innovantes, telles que l'investissement dans les sources d'énergie renouvelables, la promotion de l'efficacité énergétique et la mise en œuvre de pratiques durables dans différents secteurs.
💡 La mention de l'expertise de Monsieur Jean-Marc Janovici et de son implication dans le projet Shift et Carbon 4 démontre l'importance de consulter des experts spécialisés dans l'atténuation du changement climatique et la réduction de la dépendance aux énergies fossiles dans le cadre de l'enquête de la commission.
💡 La vidéo met l'accent sur l'urgence de la crise climatique et sur le budget carbone limité dont on dispose pour limiter le réchauffement climatique. Cela nécessite des actions immédiates et ambitieuses de la part des gouvernements, des entreprises et des particuliers pour atteindre les objectifs fixés dans l'Accord de Paris.
(c'est moi qui ai coloré en vert et c'est traduit avec DeepL)
Il manque pas mal d'infos :
-passer au nucléaire de 4e génération
-dans 15 ans, l'Afrique n'exporte plus de pétrole
-vider les grandes villes
etc.
ౡ
Roi of the Suisse -
posté le 21/02/2024 à 18:35:41 (30336 messages postés)
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Chanter l'hyperchleuasme
Je vais faire mon trotter (poster des micro-bonnes nouvelles insignifiantes devant les mauvaises nouvelles pour faire croire que tout va bien ) :
Les émissions de CO2 de la France baissent depuis les années 80 :
C'est globalement le cas en Europe du nord :
La bonne innovation (pas la mauvaise innovation, qui fait la course à l'argent en faisant fi des problématiques de sécurité et de bien-être de la population) a permis de réduire les émissions en améliorant produits et bâtiments.
Après, le CO2 qu'on a mis dans l'air, et qu'on continue de rajouter chaque année (même si c'est un peu moins qu'avant), bah il reste là, il s'accumule bêtement, parce que le CO2 est une molécule extrêmement stable. Faut pas oublier que le but, c'est la neutralité carbone, c'est-à-dire ne plus en rejeter du tout. Et vite.