Sylvanor -
posté le 28/01/2020 à 18:56:22 (24816 messages postés)
-
❤ 0
Le gars chiant qui rigole jamais (il paraît)
Ah ben c'est bien ça une bonne nouvelle Rots.
Bon alors en gros si je mange du porc et de la volaille ça va à peu près, c'est surtout le boeuf qui pollue.
Moi je veux bien après tout si c'est nécessaire.
Le chocolat c'est super polluant par contre mince mais comment on va faire qu'est-ce qu'on va devenir?
Les croissants croâssent en croix, s'ancrent ou à cent croîssent sans crocs à sang. Crois! Sens! ౡ
NovaProxima -
posté le 28/01/2020 à 19:34:53 (3718 messages postés)
❤ 0
Neo_Sephiroth
Y a un truc que je capte mal dans le graph, la nourriture des poules émets plus que la nourriture des boeufs ?
Kenetec -
posté le 29/01/2020 à 14:12:35 (13041 messages postés)
❤ 0
~°~
Waow c'est assez impressionnant l'empreinte du bœuf.
Sympa ce graphique.
En somme si on se contentait d'élever cochon + poule, et qu'on remplaçait les pâturages des vaches/bœufs par du maraichage, ça serait déjà une belle évolution.
Maelstorm -
posté le 29/01/2020 à 17:20:39 (3984 messages postés)
❤ 0
Une chance sur un million
Le méthane est un gaz a effet de serre qui est beaucoup plus fort que le CO2 mais le CO2 est vraiment le pire gaz a effet de serre de tous car quand il est émis il nous engage sur le plus long terme, une molécule de methane se dégrade beaucoup plus vite et est donc beaucoup moins "dangereux" que le CO2
source :
Ah Trotter tu as marqué que c'était les émissions de CO2 mais en réalité ton graph montre le CO2 et le méthane !
Nemau -
posté le 29/01/2020 à 17:30:47 (53267 messages postés)
- -
❤ 0
Narrer l'autocatégorème
Citation:
En somme si on se contentait d'élever cochon + poule, et qu'on remplaçait les pâturages des vaches/bœufs par du maraichage, ça serait déjà une belle évolution.
Ce serait mieux que rien, mais ça ferait une belle jambe aux poussins qu'on broie et aux cochons qu'on castre à vif. L'écologie ça semble vous parler (et je m'en réjouis) mais la souffrance des animaux c'est si éloigné de vous que ça ? ^^' (je ne pose pas la question à Nova qui a déjà expliqué qu'il assumait être un égoïste)
NovaProxima -
posté le 29/01/2020 à 18:50:46 (3718 messages postés)
❤ 0
Neo_Sephiroth
Citation:
(je ne pose pas la question à Nova qui a déjà expliqué qu'il assumait être un égoïste)
Après attention, je dis que je n'ai pas de problème de conscience à manger certaines des animaux.
Mais comme je l'ai aussi dit, l'élevage industriel et toutes ses dérives, même pour l’égoïste que je suis, c'est nein.
Kenetec -
posté le 29/01/2020 à 18:53:42 (13041 messages postés)
❤ 0
~°~
Citation:
mais la souffrance des animaux c'est si éloigné de vous que ça ? ^^'
Qu'ils souffrent moins, pas de soucis là dessus.
Je pense qu'on sera nombreux à être d'accord.
Mais peut être pas au point d'arrêter de les manger après.
C'est une étape plus compliquée à franchir.
Roi of the Suisse -
posté le 29/01/2020 à 19:02:24 (30363 messages postés)
- -
❤ 0
Chanter l'hyperchleuasme
Dans les abattoirs où les poulets sont évanouis par hypoxie et tués sans douleur, c'est de la viande morale ? Si l'animal est mis au monde, élevé et tué sans douleur, sans trop de stress, sans qu'il remarque la disparition de ses congénères (peut-être pas possible avec les vaches, mais peut-être possible avec poulets, poissons), c'est de la viande morale ?
Est-ce qu'on peut imaginer tuer un humain par asphyxie de la même manière et le manger, dans la mesure où il n'a pas souffert ? Sa disparition attristera ses proches, mais admettons que la personne tuée est un ermite dont la mort n'attristera personne. Le manger est moral ?
Est-ce que l'ermite n'avait pas des projets personnels, et en le tuant, on met fin à ses projets ? J'ai l'impression que c'est important, mais ce n'est pas pris en compte dans le calcul par souffrance...
trotter -
posté le 29/01/2020 à 19:30:50 (10759 messages postés)
-
❤ 0
Citation:
Ah Trotter tu as marqué que c'était les émissions de CO2 mais en réalité ton graph montre le CO2 et le méthane !
Ah oui, j'ai édité.
Sinon on dit souvent qu'on ne veut pas manger des animaux de compagnie mais ça m'a l'air plus complexe.
Par exemple vous mangeriez du corbeau ?
ౡ
Nemau -
posté le 29/01/2020 à 19:32:03 (53267 messages postés)
- -
❤ 0
Narrer l'autocatégorème
Citation:
Mais comme je l'ai aussi dit, l'élevage industriel et toutes ses dérives, même pour l’égoïste que je suis, c'est nein.
Pourquoi donc ? J'essaie de comprendre comment fonctionne ta morale/ton absence de morale mais là ça me semble un-peu-beaucoup confus.
Citation:
Qu'ils souffrent moins, pas de soucis là dessus.
[...]
Mais peut être pas au point d'arrêter de les manger après.
Donc tu estimes qu'il n'y a rien d'immoral à ce que ton plaisir gustatif passe devant leur souffrance ? (parce que tu parles bien de souffrance amoindrie, pas d'aboliton de la souffrance)
Citation:
Si l'animal est mis au monde, élevé et tué sans douleur, sans trop de stress, sans qu'il remarque la disparition de ses congénères (peut-être pas possible avec les vaches, mais peut-être possible avec poulets, poissons), c'est de la viande morale ?
Mettons les choses au clair : il n'existe aucune façon d'élever un animal garantissant à 100% qu'il ne souffrira pas à un moment ou à un autre, de même qu'il n'existe aucune façon de tuer un animal garantissant à 100% qu'il ne souffrira pas à un moment ou à un autre (et je ne parle même pas de ses congénères qui vont souffrir de son absence). Dès lors nous n'avons aucun droit de prendre ce risque.
Un animal sentient est une personne, pas une entité à mi-chemin entre la personne et l'objet.
Citation:
Est-ce qu'on peut imaginer tuer un humain par asphyxie de la même manière et le manger, dans la mesure où il n'a pas souffert ? Sa disparition attristera ses proches, mais admettons que la personne tuée est un ermite dont la mort n'attristera personne. Le manger est moral ?
On en revient à cette expérience de pensée, déjà débattue ici plusieurs fois. Tuer un être sentient (humain, vache, chien, poule, truite, whatever) peut théoriquement se faire sans générer de préjudice pour qui que ce soit à quelque moment que ce soit, et dans un tel cas rien d'immoral n'est commis, en effet. Donc manger l'ermite au fond de la forêt s'il n'a pas vu la mort arriver et s'il n'a pas souffert, oui, c'est clean (même si notre société nous conditionne à penser que c'est intrinsèquement immoral).
Citation:
Est-ce que l'ermite n'avait pas des projets personnels, et en le tuant, on met fin à ses projets ? J'ai l'impression que c'est important, mais ce n'est pas pris en compte dans le calcul par souffrance...
Pourquoi serait-ce important ? Lorsqu'il était vivant, il avait ses projets, et il était heureux. Et depuis qu'il est mort, il n'est pas en état de regretter de ne plus pouvoir mener à bien ses projets. Aucun préjudice causé à l'ermite.
François Berhn -
posté le 29/01/2020 à 19:55:40 (5402 messages postés)
❤ 0
Tonton Hellper
Citation:
L'écologie ça semble vous parler (et je m'en réjouis) mais la souffrance des animaux c'est si éloigné de vous que ça ? ^^'
Honnêtement, oui. Pour être exact, je n'arrive pas à me préoccuper de la vie des animaux et de leur souffrance. Ou bien il faudrait que je dépense une quantité folle d'énergie pour me sentir concerner, ce que je ne fais pas.
Je pense que le souci est, comme il a déjà été dit plus tôt, en partie à cause de ça :
Citation:
Un animal sentient est une personne, pas une entité à mi-chemin entre la personne et l'objet.
Falco -
posté le 29/01/2020 à 20:04:56 (19790 messages postés)
-
❤ 0
Indie game Developer
Citation:
Mettons les choses au clair : il n'existe aucune façon d'élever un animal garantissant à 100% qu'il ne souffrira pas à un moment ou à un autre, de même qu'il n'existe aucune façon de tuer un animal garantissant à 100% qu'il ne souffrira pas à un moment ou à un autre (et je ne parle même pas de ses congénères qui vont souffrir de son absence). Dès lors nous n'avons aucun droit de prendre ce risque.
Autre question, si un animal sauvage est mourant (pour diverses raisons, maladie, attaqué par un autre animal, etc...) et souffre, qu'on le trouve comme ça, si on décide de le tuer pour abréger ses souffrances et qu'on le mange ensuite, c'est légitime selon ton point de vue non ?
Je me souviens avoir eu un débat avec toi et Ody ou vous disiez qu'en gros la mort n'est pas une fatalité et seul le point de la douleur était important, et que donc si une mort permet d'aider à abréger une souffrance et qu'elle cause des torts à personne, le reste importait peu.
Nemau -
posté le 29/01/2020 à 20:13:45 (53267 messages postés)
- -
❤ 0
Narrer l'autocatégorème
Citation:
Autre question, si un animal sauvage est mourant (pour diverses raisons, maladie, attaqué par un autre animal, etc...) et souffre, qu'on le trouve comme ça, si on décide de le tuer pour abréger ses souffrances et qu'on le mange ensuite, c'est légitime selon ton point de vue non ?
Yep.
Citation:
Je me souviens avoir eu un débat avec toi et Ody ou vous disiez qu'en gros la mort n'est pas une fatalité
(*finalité tu veux dire ?)
Citation:
seul le point de la douleur était important, et que donc si une mort permet d'aider à abréger une souffrance et qu'elle cause des torts à personne, le reste importait peu.
Voilà.
Citation:
Je doute que cette phrase fasse l'unanimité ici.
Tu peux ne pas considérer les animaux non humains comme des personnes (avec toutes les conséquences négatives que ça a pour eux), sous prétexte que ça t'arrange, mais ensuite ne viens jamais te plaindre si un jour quelqu'un te fais un sale coup sous prétexte que ça l'arrange.
François Berhn -
posté le 29/01/2020 à 20:19:59 (5402 messages postés)
❤ 0
Tonton Hellper
Hé bien je pense justement que tu n'as pas la science de ton côté. Je baserais mon argumentaire sur un point que j'ai entendu dans cette vidéo :
En gros parmi tout ce qui est dit, il y a le fait que la science peut dire où on est et où on peut aller, mais absolument pas où on doit aller. Ce inclus le traitement qu'on applique aux animaux non-humains sentients.
Nemau -
posté le 29/01/2020 à 20:33:26 (53267 messages postés)
- -
❤ 0
Narrer l'autocatégorème
J'ai édité mon post précédent (avant que tu postes).
Je le redis : concernant le sort à réserver aux animaux non humains, asseyez-vous sur la morale si ça vous arrange, ok, très bien, mais cela vous retire tout droit de vous plaindre si un jour quelqu'un fait de même à votre encontre. Simple logique.
François Berhn -
posté le 29/01/2020 à 20:38:04 (5402 messages postés)
❤ 0
Tonton Hellper
Ah oui tu du coup mon message n'est plus vraiment en réponse à ton édit
Et ne je ne suis pas d'accord. Le fait que je ne mette pas mes curseurs de priorité au même endroit que toi ne signifie pas que je m'assied sur la morale, et donc pas non plus que je n'aurais pas le droit de me plaindre.
Nemau -
posté le 29/01/2020 à 20:44:18 (53267 messages postés)
- -
❤ 0
Narrer l'autocatégorème
Sauf que toutes les morales ne se valent pas. En d'autres termes : les curseurs de priorité ça ne se met pas où on veut comme on veut.
Adopter une morale, c'est accepter la notion de bien et de mal. Dès lors, il y a une logique qui en découle. Par exemple, dire que la souffrance du cochon à se faire castrer à vif est moins importante que ta souffrance à ne pas pouvoir mettre de lardons dans ta flammekueche, c'est juste faux, juste illogique.
Fistan -
posté le 30/01/2020 à 00:13:47 (6239 messages postés)
❤ 0
[base d'avatar par Mael - merci m'sieur :) ]
Nemau a dit:
la souffrance des animaux c'est si éloigné de vous que ça ? ^^'
Ça dépend quels animaux. Certains humains leur souffrance me dérange pas plus que ça, parce que je suis une personne horrible. Voir un loup avoir mal, ça me rend triste. Et quand je piège une souris chez moi, je ne suis pas spécialement heureux.
Pour autant ça ne définit pas plus le sens de ma vie et de mes actions que la gravité. Souffrir, ça fait parti des choses qu'un être vivant va ressentir dans sa vie, parce que l'univers est sadique comme ça. Quand un animal en mange un autre, l'autre en question kiff pas, c'est un fait. Heureusement d'ailleurs : si je ne souffrais pas quand une colonie de bactérie me grignote l'un ou l'autre organe, je n'aurais sans doute pas survécu jusqu'à maintenant.
Ça ne veut pas dire qu'il faille faire souffrir tout et n'importe quoi gratuitement, évidement. Ça veut juste dire que souffrir ou faire souffrir, en soit, ne sont pas immoral : c'est le contexte et la motivation de ces souffrances qui les fond devenir telles.
La prédation est un mode de subsistance tout à fait efficace et légitime. Sa rationalisation à l'extrème qu'est le mode de production industriel, s'il est tout aussi (sinon plus) efficace, est j'en conviens bien moins légitime. Malheureusement tant que les humains voudront faire toujours plus de gosses, ces productions industrielles discutables seront, jusqu'à découverte du contraire, nécessaires.
En plus rapide : je n'ai pas plus de scrupules à élever et abattre un poulet qu'un ours n'aura à me chasser si je passe sur son territoire. Il n'y a pas de "bon" ou "mauvais" rôle dans l'affaire. Tout les animaux ont leur place.
Roi of the Suisse -
posté le 30/01/2020 à 10:21:41 (30363 messages postés)
- -
❤ 0
Chanter l'hyperchleuasme
Nemau a dit:
Citation:
Si l'animal est mis au monde, élevé et tué sans douleur, sans trop de stress, sans qu'il remarque la disparition de ses congénères (peut-être pas possible avec les vaches, mais peut-être possible avec poulets, poissons), c'est de la viande morale ?
Mettons les choses au clair : il n'existe aucune façon d'élever un animal garantissant à 100% qu'il ne souffrira pas à un moment ou à un autre, de même qu'il n'existe aucune façon de tuer un animal garantissant à 100% qu'il ne souffrira pas à un moment ou à un autre (et je ne parle même pas de ses congénères qui vont souffrir de son absence). Dès lors nous n'avons aucun droit de prendre ce risque.
Un animal sentient est une personne, pas une entité à mi-chemin entre la personne et l'objet.
Le zéro souffrance n'existe pas, mais en faisant au mieux on s'en rapproche énormément, je pense que c'est possible pour la volaille et les poissons de faire naître, élever et tuer sans souffrance. Évidemment parfois il sera vexé parce qu'un autre poulet a piqué sa graine, ou parfois il aura un peu froid à cause du vent, mais ça serait des conditions de vie tout à fait décentes.
Nemau a dit:
Citation:
Est-ce que l'ermite n'avait pas des projets personnels, et en le tuant, on met fin à ses projets ? J'ai l'impression que c'est important, mais ce n'est pas pris en compte dans le calcul par souffrance...
Pourquoi serait-ce important ? Lorsqu'il était vivant, il avait ses projets, et il était heureux. Et depuis qu'il est mort, il n'est pas en état de regretter de ne plus pouvoir mener à bien ses projets. Aucun préjudice causé à l'ermite.
Et pourquoi ça ne serait pas important ? La souffrance est une métrique ; la souffrance adjointe à la réalisation de ses projets en est une autre. Toute morale bien construite est fondée sur une métrique. On pourrait imaginer une morale qui ne prend pas en compte que la souffrance. Je reconnais toutefois que la souffrance seule est une métrique simple et élégante, et qu'elle engendre un système moral très robuste.
J'ai la conviction qu'il y a des choses aussi importantes que la souffrance, par exemple le savoir, la compréhension du monde, l'information (au sens où elle a été théorisée par Shannon) etc. Je préfère être un peu plus malheureux mais mieux comprendre le monde, que stupide et heureux.
AzRa -
posté le 30/01/2020 à 12:24:34 (11295 messages postés)
❤ 0
418. I'm a teapot.
C'est un préjudice à priori : les humains ont des projets et ils font des sacrifices pour les atteindre. Si tu tues un humain il est mort et il s'en fout, ok, mais l'existence du concept de meurtre est un facteur de stress pour les vivants = préjudice à priori.
Agus fagaimid suid mar ata se.
Tassle -
posté le 30/01/2020 à 12:42:17 (5274 messages postés)
❤ 0
Disciple de Pythagolf
Citation:
J'ai la conviction qu'il y a des choses aussi importantes que la souffrance, par exemple le savoir, la compréhension du monde, l'information (au sens où elle a été théorisée par Shannon) etc. Je préfère être un peu plus malheureux mais mieux comprendre le monde, que stupide et heureux.
Je suis d'accord que construire une morale sur la souffrance uniquement produit quelque chose qui est en conflit avec la morale "naturelle/intuitive" de la plupart des gens (ou en tout cas de moi-même) et qu'il est tout à fait légitime d'y introduire d'autre paramètres. (Bien que comme paramètre unique, la souffrance est une plutôt bonne approximation/théorie, peut être la meilleure en ce sens là).
Par contre je comprends pas comment tu incorpores l'information (au sens de Shannon/théorie de l'information/entropie) dans ta morale ? C'est bien de maintenir un entropie faible ou de produire beaucoup d'information ? Perso je dirais une entropie faible, parce que c'est une des caractéristiques du vivant de lutter localement contre l'augmentation de l'entropie, mais je sais pas trop ce que tu entends par là.
Sinon perso, par rapport à ta question Nemau, si je suis végétarien c'est avant tout pour des questions environnementales (et de porte-feuille aussi ). Si ça réduit les souffrances animales tant mieux, je suis pas sadique.
~~
Kenetec -
posté le 30/01/2020 à 14:45:32 (13041 messages postés)
❤ 0
~°~
Citation:
Sinon on dit souvent qu'on ne veut pas manger des animaux de compagnie mais ça m'a l'air plus complexe.
Par exemple vous mangeriez du corbeau ?
Pourquoi pas ? Pourquoi tu cites le corbeau en particulier ?
On mange bien des escargots, des grenouilles, du pigeon etc.
Et les Chinois mangent de la chauve souris.
D'ailleurs l'hypothèse serait que c'est de la chauve souris que viendrait le corona virus qui sévit en ce moment.
Citation:
Donc tu estimes qu'il n'y a rien d'immoral à ce que ton plaisir gustatif passe devant leur souffrance ? (parce que tu parles bien de souffrance amoindrie, pas d’abolition de la souffrance)
J’estime pas qu'il n'y a rien d'immoral.
Mais c'est une part d'immoralité que j'accepte.
Difficile avec le monde moderne, de mener des vies qui ne font souffrir personne, de manière directe ou indirecte.
Même si on peut essayer de réduire cette souffrance, on est obligé d'accepter ce dilemme et ce compromis.
Citation:
En plus rapide : je n'ai pas plus de scrupules à élever et abattre un poulet qu'un ours n'aura à me chasser si je passe sur son territoire. Il n'y a pas de "bon" ou "mauvais" rôle dans l'affaire. Tout les animaux ont leur place.