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Dunkel -
posté le 11/02/2009 à 00:02:24 (3031 messages postés)
| Wahnsinn. | Je vous présente une courte nouvelle qui est entièrement dans l'univers glauque et halluciné de Lovecraft.
Elle ne se déroule pas lors des années 1920-1930 comme la plupart des oeuvres du Maître, mais à nos jours, enfin presque, en juillet 2006.
Elle raconte l'histoire de John McLaren, agent secret, qui doit enquêter dans un hameau du nom de Todvillage.
Bon, il faut aimer le genre parce que sinon c'est sûr que ça ne vous plaira pas.
J'arrête de parler et je vous laisse lire ^^
Bonne lecture ! (j'espère)
-----------------------------Le mystère de Todvillage
I
J'attendais dans l'avion qui avait près d'une heure de retard. Je devais me rendre à Arkham afin d'observer certains faits étranges recensés dans un petit village plus loin au nord dans un endroit désert, un « trou perdu », comme dit l'expression, du nom de Todvillage. J'étais habillé en civil, car il ne fallait que l'on me reconnaisse comme étant « John McLaren, agent des services secrets des États-Unis ».
Une dizaine de disparitions avaient été remarquées, et les maisons des victimes étaient généralement couvertes de symboles païens. Mais fait étrange : les habitants des lieux sont tous chrétiens et catholiques. L'existence d'un culte satanique dans la région me parut donc peu probable.
Enfin l'appareil décolla et pour excuser la compagnie du désagrément causé, une hôtesse de l'air vint nous apporter boissons et petit gâteaux aux usagers. C'est ainsi que je me retrouvai en l'heureuse possession d'une petite vodka.
Le voyage me parut très long et je fus heureux d'arriver enfin à Arkham. Je descendis alors les marches de l'escalier roulant de l'avion et quittai l'aéroport. Une fois dehors je m'aperçus de l'inhabituelle beauté de la ville : elle avait cette petite chose en plus qu'on ne saurait décrire mais qui la rendait étrangement belle. Notamment sa bibliothèque, magnifique bâtiment aux colonnes sculptées qui embellissait davantage la ville.
La grand place était bondée de monde en cet après-midi ensoleillé de juillet 2006, et je cherchai quelconque taxi pour rejoindre ma destination, à savoir Todvillage.
Lorsqu'enfin je trouvai un taxi, et que je demandai au chauffeur de m'emmener à Todvillage, celui-ci me regarda d'un air inquiétant, sans doute se demandait-il ce que j'allais faire là-bas avec tous les macabres évènements qui s'y sont produits. Il accepta tout de même de m'y mener après m'avoir dit qu'il y en avait pour plus d'une heure de route.
Durant le trajet, nous discutâmes de choses et d'autres, mais j'essayais de tirer un maximum d'informations sur les disparitions. Selon lui, le criminel était un groupe de voyageurs antéchrist qui capturait des chrétiens pour leurs sortes de messes nocturnes et le village était à éviter. Déjà avant, peu de personnes y allaient car la communauté est formée de catholiques à la limite de fanatisme et culturellement proche des Amishs.
L'absence de panneau indicateur pour Todvillage sur la route m'étonna, mais mon conducteur parvint à me mener à destination.
Le taxi m'avait laissé à une centaine de mètres du hameau, car il ne souhaitait visiblement pas s'en approcher. Dès que je lui eus donné son argent, il repartit aussi vite qu'il était venu.
J'arrivai à l'entrée du village, devant, un vieil écriteau en bois indiquait « Todvillage ». Je fus accueilli par la statue de la Vierge Marie, une statue dont l'état déplorable montre qu'elle n'est que rarement entretenue. Son regard jette comme une prière sur les lieux et je peux lire sur son socle « Dieu est nôtre seul maître, les autres ne sont que cruelle tromperie ».
Les quelques personnes dehors me regardaient avec une sorte de mélange entre la crainte et l'antipathie, bref, rien de bien accueillant ici.
Je me dirigeai vers ce bar aux murs noirs, qui faisait apparemment office d'hôtel dans ce patelin. J'entrai en poussant lentement la lourde porte grinçante du bâtiment, et les regards de tous les clients se pointaient soudainement sur moi. Bien qu'ils ne le disaient pas, je sentais qu'ils m'insultaient et me disaient de quitter le village dans leurs esprits taciturnes.
Je m'avançai à pas lents vers le comptoir d'où m'observait le gérant de l'échoppe, qui était le seul de ce fichu village à afficher un visage presque chaleureux.
Après avoir pris ma chambre et y avoir déposé mes affaires je commençai à parler au patron des évènements passés. Il avait cet accent typique de la région du Miskatonic.
-Boh, v'savez, pour moi c'est pas grand chose c't'histoire. J'pense qu'c'est un peu comme en Irlande, une sorte d'guerre religieuse. À mon avis ça s'ra fini dans que'ques temps, même si y aura eu des problèmes entre temps. Mais faut pas s'en inquiéter j'pense. Un conseil : restez pas trop longtemps par là, vous l'aurez sans doute r'marqué, mais les gens d'ici aiment pas ben les étrangers, surtout les curieux, si vous voyez c'que j'veux dire...
En effet les gens d'ici n'aiment pas les étrangers, quand je faisais attention je remarquais que la plupart des discussions s'arrêtaient et que beaucoup de regards me fixaient avec une intensité assez déconcertante. C'est là que je vis alors quelque chose de troublant dans l'hôtel : la technologie. Oui, car à notre époque avancée, elle ne dépassait guère le jukebox et la vieille radio des années 1920. Un tourne-disque posé à l'embout du comptoir passait de vieux morceaux des artistes de cette même époque et l'éclairage était très mauvais. C'était un peu comme si... Comme si Todvillage était coupé du monde.
Il se faisait tard quand je décidai d'aller me coucher. À mon grand étonnement, les chambres étaient très confortables, avec un bon lit, une petite salle de bain. J'ai dis « à mon grand étonnement », car il ne m'aurait pas surpris de voir un lit miteux avec une famille de cafards logeant en dessous... Au cas où je verrouillai toutes les serrures possibles : portes, fenêtres, et même les placards y passaient. Après m'être persuadé que tout était bien fermé, je m'étalai sur mon lit. Malgré l'intense fatigue que je ressenti, je ne parvins pas à trouver le sommeil car ce village m'incommodait fortement.
II
C'est quelques heures plus tard, vers les trois heures du matin, que l'on frappa à ma porte. Je vins ouvrir et quatre hommes en manteau capuchonnés noirs m'attrapèrent par les bras. Je me débattais, mais mes efforts étaient vains. Mes appels au secours étaient sans effets et semblaient résonner dans le couloir. Mes ravisseurs me trainaient violemment et bientôt nous retrouvâmes dehors. On arriva sur une colline où se trouvaient des pierres levées et une cinquantaine d'hommes et de femmes tous vêtus de la même manière que mes ravisseurs étaient réunis autour d'un grand feu, et certains d'entre eux agitaient furieusement des dagues. Près de moi se trouvaient d'autres personnes qui étaient ligotées. Deux hommes m'attrapèrent et me lancèrent dans les flammes.
C'est alors que je réveillai en sursaut. Ce n'était qu'un rêve. Un cauchemar plutôt. J'étais en sueur et mon cœur battait à toute allure. Des rayons de soleil étaient légèrement filtrés par les rideaux de la fenêtre. Il faisait jour et il était déjà neuf heures. Je me levai péniblement et pris une douche.
Après avoir pris un petit-déjeuner composé de pain et de chicorée, je sortis dehors pour explorer le village. Il y avait manifestement pas plus d'une cinquantaine d'habitants, tous aussi louches les uns que les autres. Même l'unique policier qui s'efforçait de surveiller les parages était une personne désagréable. Partout on m'adressait des regards que je dirais de mauvaise augure. Les villageois que j'interrogeais commençaient par me regarder avec un air allant du peu engageant à une quasi misanthropie puis me fuyaient en me disant qu'ils avaient autre chose à faire. Je vis alors à cent mètres du village un grand lac, entouré de collines où se dressaient des pierres. Un peu comme celles que j'avais vues dans mon rêve.
Près du lac se trouvait une autre maison, sa porte était ouverte et visiblement elle était vide. Je me permis d'entre dedans et je découvris qu'il s'agissait de la maison d'une victime. Les murs étaient couverts de symboles païens, peut-être sataniques, mais je ne connais pas assez la religion pour déduire ceci, mais en tout cas tout était fait en peinture rouge... Non... Ce n'est pas de la peinture... Je m'approche et observe. C'est bien ce que je pensais : c'est du sang. Du sang humain. Tout ce que je reconnaissais était des pentagrammes, ces étoiles à cinq branches dans un cercles. Leurs traits n'étaient pas droits et c'étaient visiblement voulu car sur les quatre pentacles présents, tous avaient les mêmes « erreurs ». Il y avait d'autres chose que je ne saurais décrire, mais je suis sûr que certaines formes étaient des yeux. Une phrase était également présente, écrite en sang, dans une langue inconnue dont je ne parvins pas à prononcer certains mots. Voilà ce qui était écrit : « Ph'nglui mglw'nafh Cthulhu R'lyeh wgah'nagl fhtagn ». Je ressentis un grand choc quand je lis le mot Cthulhu. J'avais l'impression d'avoir déjà entendu ce mot. Et quand je l'avais entendu je ne pense pas que c'était en bien. Je ne savais pas comment devais-je le prononcer « Ktoulou », « Ktulu », « Kfoulou » ou bien tout autre énonciation. Je n'arrivais pas à le prononcer. En tout cas quelque soit la manière dont je le faisais, ce nom avait une consonance malsaine à mes yeux. Non je n'arrivais pas à le dire. Je n'y arrivais pas et je n'étais pas sûr de vouloir y arriver. Je me sentis soudainement mal. Je ne sais pas pourquoi, une douleur intérieure sans raison. J'avais l'impression d'avoir découvert quelque chose que j'aurais mieux fait de ne pas découvrir.
Je restai dans cette maison plusieurs heures durant, à contempler cette maudite phrase. Lorsque je ressortis, il était déjà quatorze heures. Je partis prendre mon déjeuner à l'hôtel et après je ressortis afin de prendre mon téléphone portable pour appeler un taxi. Un petit problème s'imposait car cela ne captait pas. Je revins à l'hôtel pour demander au patron s'il était possible d'emprunter sa voiture. Il me prêta gentiment les clefs de son véhicule, qui était certainement plus vieux que lui, car la voiture sentait l'ancienneté et le renfermé.
III
C'est au volant de cette misérable voiture que je me rendis à Arkham. Je souhaitais aller à la bibliothèque pour tirer des informations sur ce terrible mot Cthulhu.
Le bibliothécaire ne sut pas où chercher et regarda sur l'ordinateur. La machine m'indiqua un volume du nom de Necronomicon, livre écrit par un certain Abdul Alhazred au huitième siècle après Jésus Christ.
Lorsque j'ouvris, dont l'énorme quantité de pages me laissait deviner que j'allais en apprendre beaucoup, je vis en première page la représentation d'une créature abominable. Un être, visiblement gigantesque, possédant une tête de poulpe, quatre membres au bout des quels se trouvaient des griffes acérées, avec une immense paire d'ailes et couvert d'écailles. Le monstre était en train de se relever de ce qui devait être une sorte de cité, au milieu de l'océan. Les monuments qui s'élevaient n'étaient certainement pas le fruit d'un travail humain, ils avaient un aspect cyclopéen et étaient bâtis dans une roche noire, quelque peu effritée par le temps. Sous cette représentation je pouvais lire « Cthulhu », et encore en dessous une sorte de proverbe qui était à la fois étrange et atroce, il disait « N'est pas mort ce qui à jamais dort, et au fil des ères peut mourir même la mort. ». Ces mots restaient gravés dans mon esprit. Plus ma lecture avançait, plus j'avais cette impression d'être oppressé. J'ai notamment découvert la signification de la phrase que j'ai lue dans la maison, « Ph'nglui mglw'nafh Cthulhu R'lyeh wgah'nagl fhtagn » signifie « En sa demeure R'lyeh la morte, Cthulhu rêve et attend ». J'avais appris de véritables cauchemars en lisant ce livre. Des passages étaient tout bonnement affreux et j'hésitais à refermer ce livre, mais quelque chose me forçait à continuer ma lecture.
« Et il ne faut point croire que l'homme est le plus vieux ou le dernier des maîtres de la Terre, ou que la masse commune de vie ou de substance soit seule à y marcher.
Les Anciens ont été, les Anciens sont et les Anciens seront. Non dans les espaces que nous connaissons, mais entre eux. Ils vont sereins et primordiaux, sans dimensions et invisibles à nos yeux. Yog-Sothoth connaît la porte. Yog-Sothoth est la porte. Yog-Sothoth est la clef et le gardien de la porte. Le passé, le présent, le futur, tous sont un en Yog-Sothoth. Il sait où les Anciens ont forcé le passage jadis et où Ils le forceront de nouveau. Il sait où Ils ont foulé les champs de la terre et où Ils les foulent encore, et pourquoi nul ne peut les voir quand Ils le font. Ils passent, nauséabonds et inaperçus dans les lieux solitaires où les Paroles ont été prononcées et les Rites ont été hurlés tout au long de leurs Temps. Le désert de glace du Sud et les îles englouties de l'Océan renferment des pierres où Leur sceau est gravé, mais qui n'a jamais vu la ville au fond des glaces et la tour scellée festonnée d'algues et de bernacles ? Le grand Cthulhu est leur cousin, encore ne les discerne-t-il qu'obscurément. Iä ! Shub-Niggurath ! Vous Les connaîtrez comme une abomination. Leur main est sur votre gorge, bien que vous ne Les voyiez pas ; et Leur demeure ne fait qu'un avec votre seuil bien gardé. L'homme règne à présent là où Ils régnaient jadis. Et Ils règneront bientôt là où l'homme règne à présent. Après l'été l'hiver, après l'hiver l'été. Ils attendent, patients et terribles, car Ils règneront de nouveau ici-bas ».
Un doute m'envahit. Et si... Et si depuis le début on nous mentait ? Et si les religions, Dieu, Satan... Et si tout cela n'était qu'un voile pour nous empêcher de connaître la Vérité ? Et si les êtres que nous vénérons et considérons comme des dieux étaient de redoutables entités cosmiques à qui nous nous prêtons aveuglément ? Et si l'humanité n'était rien d'autre qu'un troupeau de moutons dont les bergers seraient ces entités ?
Mais... Deviendrais-je... Fou ? La démence m'emporte-t-elle ? J'ai l'impression que d'immondes secrets viennent de m'être dévoilés... C'est bien possible. Mais pourquoi suis-je là ? Pourquoi l'humanité existe-t-elle ? Nous ne sommes rien. Je m'apprêtais à retomber dans ma lecture quand la main du bibliothécaire se posa sur mon épaule.
-Monsieur, la bibliothèque va fermer.
Je n'avais pas vu. Je pensais être là depuis une dizaine de minutes et voilà que je découvre que je suis ici depuis six heures. J'aimerais tant emprunter l'ouvrage mais le bibliothécaire me dit qu'il ne peut pas me le laisser car il s'agit du seul exemplaire de tous les États-Unis, mais que je peux venir le consulter quand je veux. Sauf que je veux continuer de le consulter. Mais non, je dois me reprendre. Oui. Laisse-le là, John.
Je ressors et je m'aperçois que la voiture a disparue. Je la cherche une heure durant mais sans succès. Que vais-je dire à l'hôtelier ? Je vais lui rembourser sa voiture. Je rentrerai en taxi.
Je retombe étonnamment sur le même conducteur qu'hier. Comme à son habitude, il me laisse à cent mètres de Todvillage. Il fait nuit noire, je ne verrais rien si la lune ne me baignait pas dans sa lumière. J'avançais et en même temps mes yeux étaient plongés dans l'espace interstellaire qui s'offrait à moi, là-haut. J'imaginais la lointaine Xoth, étoile dont le grand Cthulhu était originaire et dont il fut banni il a des millions d'années. J'imaginais aussi, en voyant la noirceur des cieux, le destructeur Nyarlathotep, le Chaos Rampant. Aussi je voyais dans ma tête l'insensée Carcosa, cité lointaine du puissant Hastur. Je revins à l'hôtel. J'ai expliqué tout au patron de l'hôtel et je fus heureux de constater que cela ne le dérangeais pas. De plus, il ne m'a réclamé aucun remboursement. Il prétend que de toute façon il voulait changer depuis longtemps son véhicule et qu'il sera bien obligé de le faire. C'est perturbant mais c'est mieux ainsi.
------
IV
Je retournai dans ma chambrée me couchai. Cette fois-ci je m'endormis sans problème mais mes rêves étaient troublés par des visions de cet Ailleurs que citait souvent le Necronomicon. Sur le coup des deux heures du matin je me réveille. Il y a beaucoup de bruit dehors. De ma fenêtre entrouverte vient à mes narines une odeur de souffre. Quelque chose est en train de brûler. De plus des cris de joie retentissent dans les collines. Je m'habille vite-fait bien-fait et m'empare de mon revolver, en prenant soin de charger au maximum le barillet. Doucement, je sortis dans le couloir. J'entends alors des gémissements humains qui provenaient de la cave. Je m'approche discrètement et entre dans la cave. J'allume la lumière et voit douze personnes ligotées. Parmi elles se trouvait le patron, les autres sont des clients. Sur leur front on voyait des pentagrammes comme ceux vus dans la maison.
J'enlevais le haillons qui l'empêchait de parler et il me dit en s'affolant :
-Libérez-nous ! Ils vont nous tuer pour le monstre qui leur sert de dieu ! Nous devons fuir ! Nous devons fuir si nous ne voulons pas servir d'offrande à Elle !
Il y avait du bruit derrière, je me retournai pour voir alors une pelle s'abattre sur moi.
« J'ai mal au crâne, pensais-je, je... Je ne comprends plus rien. Je crois... Qu'Al Hazred avait raison. Non... Je perds l'esprit. Ou alors... Peut-être que tout cela n'est qu'un rêve. Oui c'est cela. Juste un rêve. Je vais me réveiller. Je suis chez moi. Dans mon lit. Ma femme dort près de moi. Oui... »
Je parti alors dans le monde des rêves. Une agréable chaleur m'enveloppait. Oui...
Non. Il fait chaud. Il fait trop chaud. Je brûle. Je suis dans une salle complètement noire. Les ténèbres m'engloutissent. Il y a une lumière au plafond. Soudain, des flammes s'élèvent dans la pièce. Je ne vois ni les murs, ni le sol.
Je regarde la lumière au plafond. Ce sont trois yeux. Trois énormes yeux de couleur indéfinissable. J'ai peur. D'habitude, je n'avoue jamais ma peur, mais là, sans hésitation, je le dis : j'ai peur. Je veux quitter ce cauchemar. Je veux prendre mes jambes à mon cou mais je ne peux pas. Il m'observe de ses trois yeux. Il m'observe et Il ne me laissera pas partir. Les trois yeux. C'est Lui. Le passé, le présent, le futur.
Yog-Sothôth. Il m'observe et sa malignité me dévoile tout. Je vois des visages humains hurlant de sombres prières en son nom. Iä ! Yog-Sothoth ! Iä !
J'ai terriblement chaud.
Je me réveillai. Non, tout ce que j'avais vécu jusque là n'était pas qu'un affreux cauchemar... C'était réel.
Il y avait des cris. J'entrouvrais avec difficulté les yeux et vis une cinquantaine de personnes, toutes vêtues dans des manteaux capuchonnés noirs, agitant des dagues avec férocité. La source de cette lourde chaleur était un grand feu qu'ils avaient allumé.
J'étais pris au piège dans un village se vouant à un culte certainement interdit, et les intentions de ce culte n'étaient certainement pas bienfaisantes.
Un homme retira sa capuche, et je pu voir qu'il s'agissait d'un des clients de l'hôtel que j'avais vu. Il vint vers nous et souleva une jeune femme inconsciente. Celle-ci se réveilla à ce moment-là et se débattit sans succès.
Un cultiste lui planta sa dague dans l'estomac, et, avec la lame, dessina un pentacle -le même que ceux que j'eusse vu plus tôt dans la maison- sur le front de la femme.
Un petit cercle se forma autour de la malheureuse victime, tous psalmodiaient des paroles dans une langue étrange. Je parvins néanmoins à entendre certaines choses, comme « Iä ! Iä ! Cthulhu fhtagn ! », « Azathoth wgah nag'l fhtagn ! », « Iä ! Shub-Niggurath ! ».
Les dessins présents dans le Necronomicon revinrent alors à mon esprit. Abdul Al Hazred, auteur halluciné d'une cosmogonie abominable... Une cosmogonie pourtant bien réelle. Dans ce même livre, il était dit qu'Al Hazred perdit toute conscience et sombra dans la folie après avoir achevé son écriture.
Les prêtres sombre de cet ordre maudit jetèrent alors la femme dans les flammes. Elle hurlait. Elle hurlait de toutes ses forces et son cri perçait les collines.
Lorsque son corps fut en partie consumé par le feu, les prières obscures que prononçaient ces fous étaient inlassablement répétées et ce de plus en plus vite.
Je parvins à distinguer le reste de la dépouille de la femme dans les flammes.
Son corps bougeait. Elle se tordait dans tout les sens et des rugissements bestiaux sortaient de ce qui lui restait de bouche. Je pris peur, car à ce moment-là, le cadavre noircit par les flammes commençait à grossir de manière inquiétante.
Tout le monde se reculait du brasier, et ce qui était encore quelques secondes avant un corps sans vie, était désormais une sorte de tas de chair et d'organes noir.
Ce n'était pas un fait scientifiquement prouvé... C'était... Un être vivant.
La créature ressemblait de manière grotesque à un humain. Non, tout compte fait elle n'avait rien d'humain. Du haut de ses cinq mètres, elle possédait apparemment trois pattes fléchies, ainsi que deux longs et larges bras. Sa tête était une sorte d'énorme tentacule qui se balançait de droite à gauche, en effectuant de temps à autres de puissants moulinets.
Certains des cultistes eux-mêmes n'avaient pas le courage nécessaires, et ils crièrent de toute leur âme. Indubitablement ils devenaient fous à lier. Le monstre, qui avait atteint plus de huit mètres, attrapa d'ailleurs les fuyards et les engloutit dans l'une de ses nombreuses gueules béantes.
Moi-même j'étais pétrifié par la terreur. Je voulais regarder la chose, mais mes yeux -sans doute par instinct- s'y refusaient.
Pourtant, je me força et parvins à observer la scène. La créature était tout bonnement atroce. Des yeux, des bouches et autres matières organiques la parsemaient. Je me rendis compte que je n'étais pas ligoté, mais mon corps était complètement paralysé par la peur.
La monstruosité démentielle attrapa avec l'une de ses « mains » une dizaine de cultistes et les avala à leur tour.
C'est alors qu'elle prononça des mots. Des mots humains.
-Craignez-moi, misérables humains. Je suis le Chaos Rampant. Je suis l'Âmes des Dieux Extérieurs. Je suis le Prophète de la Ruine. Les pires êtres venant de lointains horizons de tout le cosmos reconnaissent et craignent mon nom à son énonciation.
Mes milles masques m'infiltrent au sein de votre ridicule communauté et votre démence me nourrit. Même les Grands Anciens jadis chassés savent qui je suis et vouent une peur inébranlable à l'énonciation de mon nom. Le Grand Cthulhu lui-même me vénère au fond de R'lyeh la Morte. Je suis présent sur tous les astres, toutes les planètes, tous les univers. Je suis vos pires cauchemars faits réalité. Je suis le geôlier des prisonniers de l'onirique Kadath. Vous me craignez, et vous apprendrez à me craindre éternellement, CAR JE SUIS NYARLATHOTEP, MON NOM VOUS FAIT FRÉMIR ET JE SUIS LE MESSAGER LE LA MORT !
L'atrocité sorti alors de l'enfer de flammes, et commença à dévorer l'ensemble des habitants, réduisant à néant en même temps les bâtiments. Elle vient vers nous.
Elle nous attrape. Elle va nous dévorer. Les enlèvements... C'étaient eux les responsables. Et personne ne saura ce qui nous est arrivé. Personne.
Arkham News
À la une !
Acte terroriste ou extraterrestres ?
Ce matin, la petite communauté catholique de Todvillage, à une heure de route d'Arkham, a été littéralement rayée de la carte. Il n'y a aucune marque d'explosion mais toutes les habitations du village se sont écroulées. Toutes les plus grandes organisations enquêtent car il n'y a aucune trace des habitants.
Un ermite dément prétendant avoir vu la scène décrit « Un monstre tout droit venu des étoiles. Il se nourrit de notre folie et il est venu pour semer le chaos ! Il est venu et il reviendra ! ». L'hypothèse a été ignorée par les scientifiques car il n'y a rien qui pourrait nous indiquer la venue passagère d'un groupe d'aliens venant d'un monde éloigné.
Le vieillard a été enfermé dans l'asile d'Arkham à dix heures. On nous apprend qu'il s'est donné la mort en se déchirant la veine et en laissant un message sur le mur écrit dans son propre sang : « Nyarlathotep ».
FIN
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C'est sur cette sinistre fin que ce conclut l'histoire. De plus une importante morale peut être définie dans le dernier chapitre...
-----------
Vous avez aimé ?
('manque un smiley Cthulhu ici...)
|
RayWolf -
posté le 11/02/2009 à 00:05:08 (452 messages postés)
| You cannot grasp the true form of RayWolf's avatar... | Pas mal, la fanfiction
Par contre, les alignements des chapitres...
EDIT : Ca a été corrigé
|
I... I feel... Happy... |
Dunkel -
posté le 11/02/2009 à 00:28:41 (3031 messages postés)
| Wahnsinn. | Merci ^^
Je m'auto-cite :
Citation: ('manque un smiley Cthulhu ici...) |
Et j'auto-règle mon problème !
(ouais je m'emmerdais tellement que j'ai fait un smiley Cthulhu (plus tard j'en ferai un qui bouge les tentacules mouahaha !))
|
Dunkel -
posté le 11/02/2009 à 00:35:15 (3031 messages postés)
| Wahnsinn. | Il manque les ailes
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Felwynn -
posté le 11/02/2009 à 01:48:46 (7111 messages postés)
| | C'est l'univers de Lovecraft, mais sans la subtilité... C'est une synthèse plus qu'une "nouvelle" nouvelle, souvent tu en dis trop, tu donnes trop d'éléments, ôtant les vrais mystères que tu devrais laisser peser sur le récit;
Tu décris trop de choses, qui du coup paraissent moins abominables. Ne pas décrire la scène, ou placer la description dans une brume de doute est cent fois plus efficace.
De plus, l'intrigue et le déroulement du scénario ne semblent pas crédibles; tu situes l'histoire au vingt-et-unième siècle, mais les choses se passent comme si on était encore dans les années 20. Les événements qui se produisent à Todvillage ne pourraient pas ainsi rester inaperçus dans le monde moderne car les communications et les moyens de détection ou de recherche des autorités sont aux antipodes de ce qu'on aurait pu concevoir à l'époque de Lovecraft.
Le mot de la fin semble sorti de la presse poubelle, des magazines produits par des geeks qui croient aux soucoupes volantes nazies^^. Je pense vraiment qu'une coupure de presse se contentant d'un rapport des faits serait mieux adaptée. Ce qui, il est vrai laisserait le détail du "Nyarlathothep" écrit avec du sang aux oubliettes. Mais bon ici ce n'est qu'un avis personnel.
Je finis avec un mot sur la rédaction: ce n'est pas très agréable à lire, il faudrait aérer encore plus à cause de la lecture sur le net, et il y a beaucoup de choses à revoir niveau expression.
Et surtout, tu fais la grosse erreur de mélanger système passé et système présent. C'est l'un ou l'autre; à part pour de rares exceptions en figure de style (et ici ça en ferait un trop gros paquet pas du tout justifié).
|
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Création -
posté le 11/02/2009 à 03:19:32 (1423 messages postés)
| une pinoutche vaut mieux que deux tu l'auras | HS:
"I'm not wearing hockey pads" (hockey pants ça n'existe pas ).
[/HS]
Pour ta nouvelle, je n'ai pas lu et en lisant la critique de Felwynn j'ai une bonne idée pourquoi.
Si la nouvelle aurait été de toi, dans ton propre univers, bref une création à l'état pur, ça aurait certainement aidé.
Le problème avec les fan(games, fics, etc...) c'est que ce n'est pas tout le monde qui a le talent pour reproduire la qualité de l'oeuvre original.
Ceci dit, même si quelqu'un a du talent en écriture, ça ne veut pas dire qu'il/elle a la capacité de reproduire fidèlement l'univers de tel ou tel auteur.
Le problème c'est qu'en s'associant avec une oeuvre d'art, à quelque chose de sublime, ben du coup il y a des attentes qui se font et on risque d'autant plus de décevoir.
C'est comme dessiné une BD fanfic de la caste des métabarons; il vaut mieux assurer en dessin parce qu'il est inévitable d'être comparé au coup de crayon de Gimenez.
Enfin bref, je m'égare. En bref:
Je ne dis pas que tu écris mal (j'ai pas lu ) mais ce que je peux dire par contre c'est que tu te donnerais 10,000,000,000 X plus de chances en créant tes propres trucs.
On s'entend, ça reste mon opinion hein. En ce qui me concerne, si je veux consommer du Zelda, je me tourne vers Shigeru Miyamoto et si je veux consommer du Cthulhu, je me tourne vers Lovecraft.
Je t'encourage donc à écrire et à te distancer du travail des autres pour créer tes propres trucs, ça sera d'autant plus unique et intéressant.
Bonne continuation.
|
Custom 4 Life |
Dunkel -
posté le 11/02/2009 à 12:27:14 (3031 messages postés)
| Wahnsinn. | Merci pour vos commentaires argumentés ^^
À vrai dire, tout ce qu'a cité Felwynn comme problèmes, je m'y attendais un peu (et beaucoup en fait), car en commençant le tout je me suis aperçu que l'univers de Lovecraft était très difficile à tenter de "reproduire", et son style d'écriture, si puissant soit-il, l'est encore plus (et en fait je ne sais pas si l'on peut tenter de reproduire sa plume, car même quand l'on compare des textes de Derleth et de Lovecraft, on sent la différence).
Felwynn a dit: Le mot de la fin semble sorti de la presse poubelle, des magazines produits par des geeks qui croient aux soucoupes volantes nazies^^. Je pense vraiment qu'une coupure de presse se contentant d'un rapport des faits serait mieux adaptée |
Ok ça je note ^^
Sinon pour l'article je voulais juste que cela fasse ressentir une sorte "d'injustice" ou un truc comme ça au lecteur, car le héros de l'histoire meurt comme ça, d'un coup, alors que généralement dans d'autres romans le héros se bat durement et fini par une fin victorieuse... Mais bon je vais changer ça.
Et je me suis dit aussi que ça ferait classe de mettre, en dernier mot "Nyarlathotep".
Citation: Et surtout, tu fais la grosse erreur de mélanger système passé et système présent. C'est l'un ou l'autre; à part pour de rares exceptions en figure de style (et ici ça en ferait un trop gros paquet pas du tout justifié). |
Eh bien en fait, j'ai choisi de prendre finalement le présent pour la fin, pour que le lecteur se sente un peu plus oppressé par l'invocation du Chaos Rampant dans Todvillage.
Création a dit: Je ne dis pas que tu écris mal (j'ai pas lu ) mais ce que je peux dire par contre c'est que tu te donnerais 10,000,000,000 X plus de chances en créant tes propres trucs. |
Citation: Je t'encourage donc à écrire et à te distancer du travail des autres pour créer tes propres trucs, ça sera d'autant plus unique et intéressant. |
Ouaip. Mais je sais pas pourquoi mais ça me fait plaisir quand j'écris dans l'univers de Lovecraft, sans raison ^^
Sinon j'ai déjà tout un scénar pour une histoire de ma création (qui ne fait que se dérouler dans notre Moyen Âge), j'ai l'histoire de A à Z, une sorte de dark fantasy (mais bien plus éloignée des Yog-sothotheries comme disait le Maître) se basant sur la religion.
Mais bon j'ai pris ça comme une expérience agréable que de me tenter dans du Lovecraft ^^
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Felwynn -
posté le 11/02/2009 à 12:37:45 (7111 messages postés)
| | Citation: Eh bien en fait, j'ai choisi de prendre finalement le présent pour la fin, pour que le lecteur se sente un peu plus oppressé par l'invocation du Chaos Rampant dans Todvillage.
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> 9a c'est une figure de style qui peut se justifier. Ce dont je parle c'est des pures erreurs de système-temps:
Citation: et les maisons des victimes étaient généralement couvertes de symboles païens. Mais fait étrange : les habitants des lieux sont tous chrétiens et catholiques. |
Citation: sans doute se demandait-il ce que j'allais faire là-bas avec tous les macabres évènements qui s'y sont produits. |
Citation: En effet les gens d'ici n'aiment pas les étrangers, quand je faisais attention je remarquais que la plupart des discussions |
Citation: Je fus accueilli par la statue de la Vierge Marie, une statue dont l'état déplorable montre qu'elle n'est que rarement entretenue. |
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Dunkel -
posté le 11/02/2009 à 13:09:43 (3031 messages postés)
| Wahnsinn. | Argh ! En effet ><
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Jackal -
posté le 11/02/2009 à 21:59:28 (632 messages postés)
| Les roberts d'Oniro | Je suis désolé, mais il est vrai que... arf! je ne retrouve pas du tout l'ambiance de Lovecraft, mais bon, c'est de la fanfic, on sait tous que pour chopper le style Lovecraft, il faut soit être sous amphé (la drogue, c'est mal!), soit être Lovecraft... ou Howard (je ne parle pas du canard). Bref, disons que c'est un Martin Mystère pour adultes.
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Hold your breasts! |
Felwynn -
posté le 11/02/2009 à 22:01:09 (7111 messages postés)
| | Merci Jackal.
Encore une victoire de Connard
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Kon -
posté le 11/02/2009 à 22:01:17 (3982 messages postés)
| | Ouais, en le lisant je me suis dit: Oh on dirait un scénario d'adaptation de Lovecraft pour le cinéma
Vu les derniers films avec Cthulhu en star, t'es un peu loin du compte encore x)
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Dunkel -
posté le 11/02/2009 à 22:30:47 (3031 messages postés)
| Wahnsinn. | Citation: on sait tous que pour chopper le style Lovecraft, il faut soit être sous amphé (la drogue, c'est mal!), soit être Lovecraft... ou Howard (je ne parle pas du canard). Bref, disons que c'est un Martin Mystère pour adultes |
Même sous amphé son style est inimitable voyons ! ^^
Citation: Vu les derniers films avec Cthulhu en star, t'es un peu loin du compte encore x) |
Bof, d'façons c'était juste un essai ^^
(et le film "Cthulhu" sorti en 2008 a l'air intéressant ('fin c'est ce qu'on en dit du moins) mais faudrait que je le choppe le VF ou au moins VO...)
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Felwynn -
posté le 11/02/2009 à 22:37:03 (7111 messages postés)
| | Faudrait pas éxagérer... il avait un style de dactylo, le genre de mec qu'on paie pour se faire écrire des lettres-types.
Là où il est génial, c'est pas dans son style, c'est dans la structure narrative qu'il impose; et à ce titre, ses correspondances, ce qu'il pensait des récits fantastiques de son temps, sont aussi intéressants à lire que ses nouvelles.
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scrapi -
posté le 12/02/2009 à 00:56:16 (0 messages postés)
| | Lovecraft n'était pas un bon écrivain, il le disait d'ailleurs souvent lui même.
Des années durant il a fait "le nègre" pour d'autres écrivains -un comble de faire le nègre en étant un peu (beaucoup) raciste -
Sinon "Todvillage" c'est moisi comme nom, cela ne colle pas (surtout quand on voit que ça provient de ton projet rm).
Sinon oui c'est assez bof, tu n'as même pas mis "Lune gibbeuse" qui doivent être les deux mots que l'on retrouve le plus dans les écrits de Lovecraft.
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verehn -
posté le 12/02/2009 à 00:59:05 (9058 messages postés)
- | Vhehrhehn | Felwynn & Creation:
Juste comme ça, c'est le "lofcraftienne" dans le titre qui vous a attirés à la lecture, ou si on poste du gros texte vous ferez des messages aussi complets ?
Je me demande parce que jusque là les "Vos Créations" avec du texte, ça remuait pas les foules.
Dunkel:
Sinon j'ai lu quelques passages au hasard pour voir si l'écriture me plaisait, et j'ai finalement pas lu le reste. Mais si t'es capable d'écrire tout ça, la porte est ouverte à la passion puis à l'amélioration... En évitant la fanfic, peut-être ?
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scrapi -
posté le 12/02/2009 à 10:38:05 (0 messages postés)
| | Citation: Je me demande parce que jusque là les "Vos Créations" avec du texte, ça remuait pas les foules. |
P'tet parce que c'était pas intéressant auparavant, vas y file un lien vers ton gros pavé que personne n'a lu on sent ton besoin de reconnaissance là.
J'imagine que connaissant un peu les goûts du Felwynn le fait de pouvoir lire un truc "lovecraftien" ne pouvait que l'attirer, Idem pour son coupaing Jackal. Et moi vu mon amour pour cet univers.
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Dunkel -
posté le 12/02/2009 à 14:03:26 (3031 messages postés)
| Wahnsinn. | Citation: -un comble de faire le nègre en étant un peu (beaucoup) raciste- |
Citation: surtout quand on voit que ça provient de ton projet rm |
Ouais mais finalement ça n'avait plus rien à voir avec le projet originel (hormi le village (et encore c'était dans le Kansas, et non dans l'État inventé par sieur Howard Phillips)).
Dans le projet ça n'avait plus rien à voir car, je ne sais plus si je t'avais raconté l'histoire, mais bref, plus rien à voir avec Nyarlathotep et des habitants arriérés et fanatiques, mais c'était un truc avec l'Ancien Glaaki...
Citation: Mais si t'es capable d'écrire tout ça, la porte est ouverte à la passion puis à l'amélioration... En évitant la fanfic, peut-être ? |
Comme je l'ai dit un peu plus haut, j'ai déjà tout ça en tête, avec le scénario prêt à être lancé (sans oublier qu'entre-temps me viendront certainement d'autres idées).
Enfin voilà quoi, vous verrez bien
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Création -
posté le 12/02/2009 à 14:13:15 (1423 messages postés)
| une pinoutche vaut mieux que deux tu l'auras | Citation: Lovecraft n'était pas un bon écrivain, il le disait d'ailleurs souvent lui même. |
En même temps Felwynn est pas satisfait de son niveau de dessin. Comme quoi l'auto-évaluation des artistes parfois!
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Felwynn -
posté le 12/02/2009 à 14:13:53 (7111 messages postés)
| | @Verehn:
Envoie ton pavé, on verra bien.
Y'a déjà une nuance que je peux mettre sur ton propos. Certes, quand j'ai vu "Lovecraftienne" je me suis dit "tiens, je vais aller voir" (tri sélectif, voir dans les articles/pubs persos ), mais déjà lu d'autres textes de makeurs, Rastus!.... c'est pas le fait que ce soit Lovecraftien qui fait que je poste un commentaire. C'est que le fait de connaître cet univers et d'être en même temps un littéraire qui s'intéresse aux auteurs qu'il lit fait que je suis bien plus à même de faire une critique construite sur ce qui merde dans le texte de Dunkel, aussi bien dans l'ambiance que dans le style d'écriture.
Right?
@Créa, je t'emmerde, Lothar
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verehn -
posté le 12/02/2009 à 22:01:48 (9058 messages postés)
- | Vhehrhehn | Ptet en mp alors, tôt ou tard.
All right pour le reste.
scrapi a dit: on sent ton besoin de reconnaissance là |
Mais ce que tu sais pas c'est que mon objectif final c'est faire péter la baraque sur "T"F1 et dans les culottes des jouvencelles
Felwynn a dit: (tri sélectif, voir dans les articles/pubs persos ) |
Je crois que personne t'en voudra là.
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