Roi of the Suisse - posté le 15/09/2020 à 11:42:34. (30605 messages postés) -
Les masques suffisent à endiguer l'épidémie même s'ils ne sont pas 100% efficaces, et même s'ils ne sont pas portés par 100% de la population.
Mais évidemment, plus ils sont efficaces, et plus ils sont portés, mieux ça marche En tout cas, les quelques uns qui ne portent pas le masque (ou les rigolos qui le portent sous le nez / dans le cou) ne sont pas un gros souci tant qu'ils restent très peu nombreux.
Roi of the Suisse - posté le 14/09/2020 à 17:21:32. (30605 messages postés) -
Le nouveau USUL :
Ça parle des personnalités/journalistes/politiciens de drouate qui inventent des faits divers et qui font des microtrottoirs de vieux pour faire monter le sentiment d'insécurité en vue de la présidentielle truquée
À ce moment, on entendit un grand "BOUM" : Raoul le pyromane venait de faire exploser au C4 l'arbre Mojo, dont les connexions avec le FN n'étaient plus à prouver.
Roi of the Suisse - posté le 04/09/2020 à 18:56:38. (30605 messages postés) -
Bravo à tous ! Et surtout merci pour votre participation !
C'était serré : le dernier est juste 21% moins bon que le premier Bref, ça suggère que l'ensemble est de bonne qualité. Ou que l'ensemble est affreux
Roi of the Suisse - posté le 03/09/2020 à 15:51:36. (30605 messages postés) -
Perdurer permet surtout de planter des choux de Bruxelles. Si on ne perdure pas, qui plantera des choux de Bruxelles ? On n'a aucune garantie que les choux de Bruxelles vont continuer à se multiplier sans nous. Il pourrait leur arriver quelque chose. Perdurer est avant tout une question de choux de Bruxelles.
Roi of the Suisse - posté le 03/09/2020 à 15:28:26. (30605 messages postés) -
La religiosité serait en hausse ? C'est une montée de l'irrationnel, de l'obscurantisme et du dogmatisme, donc forcément contreproductive et néfaste pour la société.
Tu proposes quoi ? Des vidéos Youtube pour débunker les religions ?
J'ai l'impression que pour les athées c'est tellement évident que les religions sont du bullshit qu'ils ne prennent même plus la peine de débunker point par point le contenu farfelu des religions.
Je ne sais personnellement pas trop quoi faire avec les mystiques. Leur délire semble leur faire du bien, ils sont dans leur trip new age, pour se donner une importance (j'ai des pouvoirs magiques), pour rendre le monde moins horrible (dieu va juger les méchants), pour rendre le monde plus intéressant (le magnétiseur du village m'a guéri), pour se donner l'impression de connaître une vérité ignorée de tous (il y a des fantômes dans ma maison/les reptiliens dominent le monde)... Est-ce qu'on doit abandonner ces gens là ? Les ignorer ? Les encourager comme des enfants dans leur petit monde imaginaire ? Sont-ils perdus ? Doit-on les aider (dans la mesure où être irrationnel est contreproductif pour eux quelque soit leur but) ?
Leur dire que leurs conneries sont des conneries les fait terriblement souffrir, ils se renferment sur eux-mêmes, s'enfoncent davantage dans leur délire.
Je ne peux pas trop leur en vouloir, le monde est si injuste, violet, sale, laid, horrible, chaotique, fade, terne... Ils sont probablement trop faibles pour endurer cette réalité, qu'ils mettent de la peinture magique dessus pour embellir le tout.
Mais qu'est-ce qu'ils sont malaisants parfois à crier des Ave Maria, Allahu Akbar ou des Kamehameha tout haut dans la rue... ça me fait cringer.
Les rares qui sont sortis de ces trips sont généralement contents d'en être sortis. Et c'est plus profitable pour eux et leur entourage de ne plus agir irrationnellement (donner son argent à une secte, refuser les vaccins, obéir à des préceptes moraux violents...)
Roi of the Suisse - posté le 03/09/2020 à 14:50:42. (30605 messages postés) -
Nemau a dit:
RotS a dit:
Doude a dit:
Du point de vue des êtres sentients, la souffrance est le paramètre le plus important.
C'est une opinion, un postulat arbitraire.
Prouve-nous le contraire : trouve-nous un seul exemple où du point de vue d'un être sentient la notion de bonheur/souffrance n'est pas la brique élémentaire.
Comme l'a dit Nova avec le choux de Bruxelles comme brique élémentaire, le choix de la brique élémentaire qu'on utilise pour tout analyser est un prisme.
Tu peux analyser n'importe quelle question avec n'importe quelle brique élémentaire.
Oui, tu peux tout analyser avec la brique élémentaire de la souffrance, mais tu peux aussi tout analyser avec la brique élémentaire du choux de Bruxelles.
S'il existe une raison qui fait de l'utilitarisme une morale spéciale par rapport aux autres, ça n'est pas cette raison là à base de briques élémentaires.
Ça n'est pas la raison première pour laquelle tu adhères à l'utilitarisme. La raison première pour laquelle tu adhères à l'utilitarisme, c'est parce que cette doctrine se superpose assez bien avec ton intuition morale. C'est une raison subjective mais tout à fait acceptable. Le reste, c'est de la justification a posteriori, faite de bric et de broc, de raisonnements circulaires, faussement rationnelle.
L'utilitarisme est certes une très bonne morale (se superposant assez bien à notre intuition morale, simple, puissante, élégante, avec peu de faiblesses), mais s'il y avait une morale rationnelle ou absolument vraie, ça se saurait, les logiciens s'en seraient rendu compte. Or leur conclusion est formelle : le choix d'une morale est arbitraire, aucune vérité ne commence par "il faut".
Très loin dans l'univers, il y a peut-être des êtres observateurs/conscients qui fonctionnent d'une toute autre façon, et sans l'astuce de la souffrance. La souffrance n'est qu'une des nombreuses façons de faire perdurer un être. D'ailleurs il n'est probablement pas nécessaire d'aller aux confins de l'espace pour trouver une forme de vie consciente sans souffrance. Une super IA pourrait bien naître dans les décennies à venir. Une morale qui se veut absolue ne saurait laisser de côté des êtres conscients et intelligents qui ne sont pas construits sur le principe de la souffrance.
C'est pour ça que se focaliser sur la souffrance (qui n'assure qu'en partie notre pérennité), c'est peut-être comme se focaliser sur les trombones (qui n'assurent qu'en partie notre bien-être), d'où les angles morts (recommandations entrant en contradiction avec l'intuition morale) de toute morale engendrée par un paramètre partiel.