
| Oui, j'admets que la comparaison avec l'homosexualité vient tout droit de la planète Glut-ko
Mais de même qu'il existe des sociétés avec propriété (des moyens de production notamment) et un conflit de classes lié à la répartition inégale de ces propriétés, il existe des sociétés sans propriété et donc sans classes. Genre un petit village au fin-fond de la forêt du Gualumpalu. Ou plus simplement, des mises en commun, des coopératives. Donc tu vois bien que le capitalisme est tout aussi naturel que le communisme.
Le capitalisme et ses slogans mensongers "il n'y a pas d'alternative" / "les riches méritent leur richesse, et les pauvres leur pauvreté" / "il y a des gens qui sont partis de rien pour devenir milliardaires donc les pauvres n'ont aucune excuse" / etc. sont répandus continuellement par des lobbys, des instituts financés par des milliardaires. Il y a une histoire de la propagande capitaliste et libérale au XXe siècle. Des sommes folles ont été dépensées pour faire adhérer la population à ces idées. Il y avait un super article à ce propos dans le monde diplomatique, qui listait ces instituts. Pas celui-ci, mais un autre. J'aimerais le retrouver...
Ensuite, des pays/systèmes capitalistes s’effondrent régulièrement (grandes crises), même si c'est pour être remplacés généralement par une autre gestion capitaliste.
Enfin les régimes communistes ne se sont pas effondrés complètement tout seuls, une dure guerre leur a été menée par le bloc de l'Ouest pour affirmer l'universalité de son modèle. Quand un pays communiste s'effondre au XXe siècle, la CIA n'est jamais très loin. Le Vénézuéla aujourd'hui souffre d'un terrible embargo étasunien, de quel droit ? De quel droit les USA, qui ne sont pas satisfait de la politique d'un état souverain, décident-ils de le détruire ? Ils décident de la politique d'un autre pays, c'est une guerre, économique, mais guerre quand même, avec ses morts et ses souffrances. Le socialisme est tout simplement interdit par des puissants qui n'y ont pas leur intérêt.
Et bien sûr que le capitalisme va s'effondrer. En même temps que l'humanité, dans quelques années, car il aura complètement bousillé l'environnement.
Seul l’État peut faire valoir l'intérêt de la majorité, car les entreprises -amorales par définition- ne recherchent que le profit, dussent-elles pour l'atteindre briser des vies humaines et détruire l'environnement au passage.
Dire que seul le communisme est l'objet d'une propagande est un mensonge.
Dire que les régimes capitalistes ne s'effondrent jamais est un mensonge.
Dire que notre système actuel ne va pas s'effondrer prochainement est une utopie.
Je ne dis pas qu'il faut forcément instaurer un communisme (je ne suis pas communiste, je ne prône pas le communisme, un système très faiblement capitaliste avec peu d'inégalités me conviendrait parfaitement), mais je suis convaincu qu'il faut un État à la fois fort ET non mafieux (agissant dans l'intérêt de ses citoyens, pour leur bien-être) pour contenir l'appétit court-termiste insatiable des capitalistes, qui ne peut conduire qu'à la ruine civilisationnelle. Quand je dis "il faut", je ne dis pas que c'est "bien", je dis que c'est le seul espoir de pérennité de l'humanité.
Cet État fort et non mafieux reste à concevoir. Il n'était peut-être pas possible au XXe siècle, où il fallait des (grands) hommes et des administrations, mais aujourd'hui le développement de l'informatique permettrait la démocratie numérique sans dirigeants politiques, et demain l'intelligence artificielle -augmentant d'année en année la productivité- pourrait libérer progressivement l'homme de la subordination salariale. Voilà les maigres espoirs.
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