[RPG-MAKER.FR] Oniromancie: tout l'univers de RPG Maker en français

La famille Edison fait encore parler d'elle ! Non contente d'avoir kidnappé la copine du héros dans le précédent opus, voila désormais que le tentacule du Docteur Fred veut dominer le monde !
Un tel danger nécessite l'intervention de trois héros des plus performants, dans une histoire les plus déjantées qui soit.
Je vous invite à commencer la lecture de ce test, de l'un des jeux-vidéo les plus marquants de sa génération, que dis-je, du monde.

L'histoire commence 5 ans après Maniac Mansion. Les développeurs toujours inspirés de chez Lucas Arts nous remontrent avec brio toute l'étendue de leurs talents.
Notre tentacule pourpre, peu aimable de nature, décide de se revigorer dans le canal du coin. Par malchance (ou pas ?) celui-ci est infesté par un produit toxique mis au point par le Docteur Fred, ce qui fait que notre ami visqueux se voit désormais pousser des mains !
Peu commun pour un tentacule, celui-ci décide de mettre à profit son nouvel atout en tentant de conquérir le monde.
Pour l'arrêter, un seul moyen : retourner un jour en arrière pour la stopper avant son méfait.

L'introduction annonce tout de suite la couleur.

Exit le beau gosse ténébreux, cette fois le héros, c'est son pote, Bernard, l'intello de service. Sans oublier Hoagie, un fana de Hard Rock, et Laverne, une psychopathe de la chirurgie. Après avoir reçu une lettre par l'Hamster du Dr Fred, notre fine équipe de bras cassés décide de porter secours à son ennemi d'antan.
Oubliez la Doloréane de Doc, pour voyager dans temps, il n'y a que le chrono WC d'efficace !
Petit problème, le Diamant utilisé comme source d'énergie s'avère être un faux, du coup, tous nos héros se retrouvent perdus à différentes époques !
Hoagie se retrouve au XVIIIème siècle. Laverne est envoyée dans un futur dirigé par les tentacules, seul Bernard reste à son époque. La trame est lancée, il faut absolument ramener nos deux compères !

Les personnages sont plutôt bien dessinés.

Comme vous avez sûrement pu le remarquer dans les lignes précédentes, l'aventure de DOTT est complètement déjantée. L'histoire jongle sans cesses avec des personnages débiles, voir invraisemblables, mais aussi des caricatures de personnes réelles, comme notre bon vieux ancien président Américain Washington.
L'humour est de très bonne facture, que ce soit par l'attitude des personnages, leurs animations, ou l'absurdité des dialogues, impossible de passer 5 minutes sans rire.
Point positif pour un jeu de l'époque, certaine scène ont même été doublées !
Autant vous dire que l'immersion était totale, on croirait être devant un dessin-animé.
De plus les réalisateurs du jeu ont dû faire face à un défi, comment faire des environnements à la fois réussis, mais dans le même ton que l'ambiance du jeu, avec un format aussi petit (320 par 200 pixels), et seulement 256 couleurs ?
Défi relevé avec succès, les textures ont beau être simples, le level-design est très original, que ce soit les lieux du présents, du passés ou du futur, tout est magnifiquement bien représenté. La perspective intentionnellement faussée rajoute un cachet fort appréciable. Bref, un exemple pour notre génération.

Lucas Arts toujours présent pour un petit clin d'oeil à d'autres de leurs séries.

Au niveau du gameplay du jeu, celui ci est centré sur un mélange de recherche, et d'énigmes, la base du point and clic. A l'aide de votre souris, vous dirigez 3 héros, par le biais de verbes d'action placés au bas de l'écran.
Là où le jeu innove par rapport à ses prédécesseurs, c'est qu'il faudra utiliser les trois personnages pour pouvoir interagir sur le temps, et ainsi avancer dans chacun des lieux.
Par exemple, il faudra couper un arbre dans le passé, afin que dans le futur celui-ci n'apparaisse pas, permettant ainsi au personnage du futur de continuer sa quête. Aussi, certains objets ne passeront pas par les toilettes, surtout les gros objets. Il suffira donc de faire en sorte que ceux-ci soient toujours présents d'une époque à l'autre, en les congelant dans un endroit par exemple. Concernant la difficulté du jeu, autant certaines énigmes sont simples, autant d'autres sont très complexes, il vous faudra cogiter un bon moment avant de trouver la solution.

Changez le passé et vous modifierez le futur.

Au final, ce jeu possède donc très peu de défauts, il a tout pour plaire, quel que soit votre âge, quelle que soit votre génération, Lucas Arts nous montre une fois de plus qu'ils ne se moquent pas des joueurs, et sortent à nouveau un jeu fait avec amour, pour le plaisir de faire plaisir, et non l'appat du gain.

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Graphismes : 18 Comment ne pas succomber au charme de ces graphismes old-school colorés et très originaux. Comme s'il fallait en rajouter une couche, le jeu est parsemé d'animations en tous genres, très fluides et très réussis. De nos jours où tout est misé sur les textures hautes résolutions, les effets de lumières de partout, et sur la taille de l'écran, DoTT nous montre qu'avec peu de moyens, peu de couleurs, peu de textures, et en revanche beaucoup d'imagination, on peut largement faire aussi bien. Qui a dit même mieux ?

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Jouabilité : 18 Du Point and Clic à l'état pur, parfaitement jouable, amusant, bref, rien d'étonnant de la part de Lucas Arts. En revanche, l'originalité du système d'échanges temporels ajoute un côté tactique très amusant. Les énigmes plutôt originales devraient plaire aux amateurs de ce genre.

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Durée de vie : 17 Difficile de noter ce point. Lors de votre première partie, vous dépasserez largement la vingtaine d'heures avant de voir le bout. Entre les énigmes et les nombreuses quêtes avant de pouvoir réunir les trois personnages… En revanche, une fois celles-ci assimilées, il vous en faudra largement moins. Cela dit, DOTT est un jeu auquel on jouera et rejouera encore, pendant des années, sans se lasser.

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Bande-son : 17 Des musiques fidèles au reste du jeu, originales et sympathiques. Celles-ci ne cassent pas trois pattes à un canard, et hormis le thème principale, aucune ne restera vraiment gravée dans votre tête, mais elles restent quand même de bonne facture, et permettent de mettre en valeur certaines scènes.
Là où la note augmente, c'est sur les bruitages fort réussis, et sur le doublage de certaines scènes, chose plutôt rare à l'époque.

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Scénario : 19 Oui, j'ai osé. Comment ne pas rester indifférent devant un tel concentré d'originalité ?
Un tentacule qui veut dominer le monde, un hamster qui vous envoie du courrier, une WC qui permet de voyager dans le temps, une momie qui gagne un concours de beauté, et j'en passe ! Sans oublier bien sûr l'humour excellentissime du jeu.
C'est juste invraisemblable. De nos jours cela n'existe plus, et c'est bien dommage.

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Note générale : 19/20 Que dire de plus. Lucas Arts avait déjà prouvé maintes fois de quoi il était capable, et c'est chose de nouveau faite. Une histoire déjantée, des environnements originaux, des personnages charismatiques, un gameplay au poil, que demander de plus ?
Le mieux c'est d'y jouer, et de vous laisser envahir par cette merveille, dans un monde de brutes où seuls les graphismes HD importent.

Développeur : LucasArts
Année : 1990
Téléchargement : Trouvable sur des sites de oldies, je ne met pas le lien, car je crois pas qu'il soit abandonwares (Lucas Arts est contre), malgré tout, vous le trouverez en un éclair sur google.

Si il y a une série de jeux vidéo que les joueurs n'oublieront jamais, c'est bien les Points and Clic de Lucasarts, ces fameux jeu d'aventure ou le joueur dirige un héros avec la souris, en lui donnant des instructions.
A cette époque, même si tous étaient vraiment formidables, il y en a un tout particulièrement magnifique. Il s'agit bien entendu de The Secret of Monkey Island.

Vous incarnez, Guybrush Threepwood jeune homme qui a pour ambition de devenir pirate. Cependant, devenir un pirate n'est pas chose aisée, il faut pour cela réussir 3 épreuves, épreuves qui permettront de prouver votre courage, votre habilité, et votre instinct à dénicher les trésors.
Autant vous prévenir tout de suite ; Il ne s'agit la que d'un prétexte pour introduire l'histoire, le scénario de Monkey Island est fantastique, derrière un aspect humoristique (entres autres de part les nombreux anachronismes de la série, et de la naïveté du héros), se cache une des histoire les plus intrigantes qu'il soit. J'en dis pas plus.

Le jeu est divisé en plusieurs parties, toute se trouvant dans des lieux différents. Une ile, un bateau, un village de cannibales, etc...
Graphiquement, le jeu est sublime. Les décors sont dessinés sur papier, puis coloriés en pixel art. Les lieux sont riches en détails, les couleurs sont jolies, les animations vraiment marrantes, on a vraiment l'impression d'être aspiré dans ce monde loufoque, et d'accompagner le héros pendant sa quête.

Oui oui, c'est bien du pixel art.

D'ailleurs en parlant de ça, laissez moi vous dire que vous risquerez fortement de vous taper de nombreux fous rires en jouant à ce jeu. Guybrush Treepwood est l'anti héros parfait, couplé avec de nombreux anachronismes, des scènes compléments à coté de la plaque, et des personnages déjantés, et vous avez la un des jeu les plus drôles qu'il m'a été donné de jouer.

Je préfère vous prévenir, Stan risque fort de devenir votre personnage préféré de la série des Monkey Island.

Au niveau du gameplay, c'est du P&C classique, vous dirigez le personnage avec la souris, en lui assignant des actions ; Parler, Utiliser, Ouvrir, etc... Ses actions seront primordiales pour avancer dans votre quête.
Par contre, la ou ca devient intéressant, c'est au niveau du système de combat à l'épée. Pour avancer dans l'histoire, vous devrez... Insulter vos adversaire, ou répondre à leur provocations. Votre adversaire vous enverra une insulte, et vous devrez trouver la bonne réplique pour le vaincre. Un petit exemple pour la route ?
"J'ai parlé à des singes qui étaient plus polis que toi.
-Je vois que tu as passé du temps chez tes parents."

Mais avant tout, il faut s'entrainer.

Je ne précise même pas que la plus parts des insultes sont complètement tordantes.

Sachez aussi que dans Monkey Island, ou ne peut pas mourir... Ou presque, mais faut vraiment (VRAIMENT) le vouloir.
Mais ne vous imaginez pas que c'est facile pour autant, le jeu est truffé d'énigmes, des plus faciles, au plus insurmontables.

Le repéré du méchant

Au niveau des musiques, si le thème que vous écoutez actuellement (monté un peu le son de vos enceintes si c'est pas le cas) ne suffit pas à vous convaincre, sachez que le jeu est truffé de thèmes devenus légendaires aujourd'hui. Étonnant, pour un jeu qui est sortit il y a de ça plus de 17 ans ?

Pour résumer un peu tout ça, tout en étant objectif, Monkey Island est un must, une légende du jeux vidéo, un chef d'œuvre qu'il ne faut manqué sous aucun prétexte.
Si vous êtes fan de jeu avec un scénario originale, dingue, et qui cache de gros secrets, ce jeu est fait pour vous. A vrai dire même si c'est pas le cas, vous vous devez d'y jouer.

J'avais dis objectif ?