Knighty -
posté le 25/07/2024 à 11:05:24 (275 messages postés)
❤ 2Kenetec Tyroine
Bon, perso ça fait plusieurs mois que j'hésite à faire un gros post pour parler de Yakuza, mais bon je me suis dis que j'allais éviter de faire un post qui parlait de tous les épisodes de la série vu mon absence de capacité de synthèse. Du coup, here we go :
Personnellement, cette année a été marquée par ma découverte approfondie de la série des Yakuza. ‘fin """ découverte """ , entre gros guillemets, parce que technique, j’ai fait Yakuza Like a Dragon il y a quelques années, et j’avais trouvé ça génial, et j'avais commencé Yakuza 0 en 2020 sans le finir. Le truc, c’est que Like a Dragon, même si tu peux complètement y jouer en tant que stand alone vu qu’elle présente un nouveau protagoniste, ça reste le 7ème épisode d’une série, dont je ne connaissais pas grand-chose.
En début d’année est sorti Like a Dragon : Infinite Wealth, la suite de Like a Dragon qui a pour particularité, en plus de continuer l’histoire d’Ichiban Kasuga, le héros de Yakuza : Like a Dragon, de faire revenir le personnage de Kazuma Kiryu, le héros principal de la série. Et personnellement, pendant toute la com, je me suis demandé si je pouvais jouer à Infinite Wealth sans avoir joué aux épisodes d’avant.
Au final, la réponse est oui… l’intrigue du jeu fait surtout des liens avec Like a Dragon, mais le jeu fait aussi régulièrement référence à d’anciens épisodes de la série, et au final, ayant développé une certaine appréciation du personnage de Kiryu, j’ai décidé après la fin du jeu de reprendre la série depuis son début chronologique. Actuellement, j’en suis à Yakuza 3, que j’ai commencé tout récemment.
Du coup, histoire de pas me retrouver avec un giga pavé ou je parle de tous les épisodes dans quelques mois, je me suis dis que j’allais déjà commencer à faire un petit retour sur ce que j’ai fait jusqu’à maintenant.
Pour faire un petit résumé de ce qu’est Yakuza, ou Like a Dragon (Like a Dragon, Ryu Ga Gotoku, est le titre japonais là ou la série s'appelle Yakuza par chez nous, mais depuis le 8ème épisode, la série a été renommée "Like a Dragon" aussi chez nous... et ça fait que c’est surtout un sacré bordel de définir qu’est-ce qui est quoi, donc je vais parler des épisodes en évoquant leur numérotation chronologique), cette série se passe dans un cadre réaliste au Japon et nous raconte les histoires de divers personnages à plusieurs périodes de leur vie dans le monde du crime organisé.
Et outre leur histoire généralement très inspiré de films de gangsters, les Yakuza/Like a Dragon sont des jeux qui font la part belle à une immersion dans le Japon de la période représentée, avec une fidélité à la réalité assez impressionnante, et aussi, et c’est un point sur lequel je l’adore, pour son ton général qui oscille entre le très sérieux et le grand n’importe quoi, notamment représenté dans sa large gamme de mini-jeux et ses quêtes secondaires. Et c’est une série, qui, en raison de son rythme de sortie particulièrement soutenu, fait énormément de recyclage parmi ses assets, ses animations, voir même ses zones, avec certaines comme le quartier de Kamurocho qui revient dans tous les épisodes de la série et que l’on voit évoluer au fil des années.
On peut d'ailleurs facilement comparé Yakuza à une série télé ou chaque épisode représenterai une nouvelle saison, avec une évolution des persos sur une longue, voir très longue période, certains reviennent, d'autres non, certains épisodes se construisant sur des bases mises en places dans les jeux précédents. En vrai, j'ai pas vraiment d'autres équivalent de série de jeu qui se soient construits comme ça et à un rythme aussi soutenu.
(La meilleure description que j'ai vu de cette série jusqu'à maintenant, c'est "Le Parrain", mais entrecoupé par des épisodes des Simpsons ^^)
Petite précision langue, mais jusqu’à Yakuza Like a Dragon, la série n’existe qu’en anglais, avec néanmoins des patchs français pour les épisodes 0, et les remakes des 1 et 2, à la qualité assez inégale, mais amplement suffisante pour comprendre. Depuis le 7ème épisode, la série est entièrement traduite en français.
Jusqu’à Yakuza Like a Dragon, la série prenait la forme d’un beat them up ou l’on ne contrôle qu’un seul personnage, avec quelques éléments typiques des JRPG comme un système de progression, d’équipement et de quêtes, mais à partir de ce 7ème épisode, la série changera complètement son système de combat pour passer à du combat au tour par tour ma foi fort réussi.
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Like a Dragon : Infinite Wealth
Dernier épisode en date de la série, suite de Yakuza : Like a Dragon (Yakuza 7) qui nous remet dans la peau d’Ichiban Kasuga en 2024, soit 4 ans après l’épisode précédent, et qui, sauf erreur pour la première fois de la série, nous fait quitter le japon pour nous rendre à Hawaii (le jeu nous donne accès à 3 zones explorables, Honolulu, Ijincho (le quartier principal de Like a Dragon) et le classique Kamurocho récurent dans toute la série. Cet épisode a aussi la particularité, comme je l’ai dis plus haut, de nous refaire suivre le personnage de Kazuma Kiryu, déjà entraperçu dans l’épisode précédent. Pour le coup, c’est un épisode qui, passé un certain stade, devient assez difficile à discuter sans le spoiler assez lourdement, donc je vais essayer de rester assez vague.
Et si j’ai quelques réserves par rapport à l’histoire, notamment la manière dont elle est racontée, force est de constater que sur le reste, le jeu est une stricte amélioration de l’épisode précédent. Du contenu annexe à plus savoir quoi en faire, des nouveaux personnages, lourde amélioration du système de combat avec notamment la possibilité de modifier le positionnement des personnages pour pouvoir interagir avec le décor, et une refonte du système de classes pour les rendre globalement plus équilibrée. Je noterai également la présence de Kiryu dont le gameplay hérité de ses années Beat them Up le rend vraiment TRES jouissif à utiliser, Kiryu étant le seul personnage du groupe à se battre sans arme par défaut... et c'est le plus gros DPS du jeu et de loin. Le type a des fusils à pompe à la place des poings.
Et comme à l’habitude de la série, le jeu nous propose d’excellents personnages, avec cette fois un gros big up pour un des nouveaux antagonistes récurent, Yutaka Yamai, qui vole absolument toutes les scènes ou il apparaît (en même temps, ce mec est doublé par Takehito Koyasa, aka DIO dans Jojo’s Bizzare Adventure) et que j’espère revoir dans des épisodes futurs. Cela dit, je trouve les antagonistes principaux un peu plus faibles, et c'est dommage, d'autant qu'ils sont intéressants sur le papier.
Outre la pelletée de mini-jeux plus ou moins repris des épisodes précédents, le jeu propose deux mini-jeux majeurs, l'île Donkoko, qui est une sorte d'Animal Crossing durant lequel on va construire une île pour y accueillir des touristes, avec tout un système de construction beaucoup trop poussé pour un "simple" mini-jeu, et mon préféré, la Ligue Sujimon. C'était déjà un délire dans l'épisode précédent, mais là, ils ont poussé la parodie de Pokémon jusqu'au bout et c'est très sympa à avancer tout au long de la quête principale. C'est vraiment abusé, la quantité de temps qu'ils ont mis dedans.
Comme dit plus tôt, on peut y jouer en n’ayant fait que Yakuza Like a Dragon et comprendre toutes les implications de la quête principale, mais on perdra quand même sur l’aspect émotionnel notamment dans la seconde partie du jeu. Du coup au final, c’est un excellent épisode, probablement un de mes préférés que j’ai fait jusqu’à maintenant et en termes de pure gameplay, c’est de loin le meilleur, c’est juste dommage qu’il ait quelques ratés de narrations, mais rien d’alarmant non plus, l’histoire reste plaisante à suivre. Overall, très bon jeu, et celui de la série sur lequel j'ai passé le plus d'heures (80h).
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Yakuza 0
Yakuza 0 est un préquel qui se déroule durant l’année 1988 (donc 36 ans avant Infinite Wealth… ça change d’ambiance ^^) et nous fait incarner alternativement un jeune Kazuma Kiryu, accusé d’un meurtre qu’il n’a pas commis et qui cherchera à se blanchir, mais aussi Goro Majima, personnage récurent de la série et futur grand rival de Kiryu, yakuza tombé en disgrâce auprès du Clan Tojo, travaillant maintenant comme gérant de cabaret dans l’espoir de se racheter et à on fera la proposition d’effacer son ardoise en échange d’un assassinat. Leurs deux histoires sont au départ bien séparées, mais finiront par se relier, toutes deux tournant autour d’un minuscule et un peu mystérieux terrain vague en plein cœur du quartier de Kamurocho, et qui contribuera à créer leur future légende.
Dans cet épisode, on visite les quartiers de Kamurocho, à Tokyo avec Kiryu, et de Sotenbori à Osaka avec Majima (même si on finira par avoir la possibilité de passer d’un quartier à l’autre avec les deux personnages).
Techniquement, Yakuza 0 avait été mon premier Yakuza, j’avais acheté le jeu en 2020 histoire de m’essayer à la série et si j’avais bien aimé ce que j’en avais vu, ça n’avait pas non plus énormément croché, notamment que le système de combat est assez clunky, parce que le jeu n’existait qu’en anglais, et aussi, qu’il met vraiment énormément de temps pour lancer son intrigue, avec les histoires des deux protagonistes à poser et toute une pelletée de personnages avant de vraiment commencer. Mais après avoir fini Infinite Wealth et trouvé un patch de traduction, j’ai relancé le jeu… et cette fois, je l’ai bouffé d’une seule traite, 60h de jeu au compteur.
Et niveau histoire, c’est devenu un de mes préférés de la série (avec Yakuza 7). L’histoire devient vraiment passionnante et les enjeux deviennent de plus en plus énervés à mesure de l’avancée pour exploser dans ce qui reste encore aujourd’hui mon final préféré de la série… et qui fait que je ne comprends pas pour Infinite Wealth n’a pas adopté une structure similaire pour son dernier acte. C’est l’épisode qui m’a fait adorer le personnage de Majima, et d’une manière générale, les personnages secondaires sont aussi très réussis, avec une mention spéciale à certains antagonistes comme le superviseur de Majima, Tsukasa Sagawa ou l'incroyablement persistant Daisaku Kuze, qui sont excellents.
Pour le reste, c’est une très bonne itération par rapport au reste de la série, avec notamment des changements de tons qui donnent des scènes assez hilarantes, quelques quêtes intéressantes même parfois si un peu trop longues et de très nombreux mini-jeux qui font le taf. Je mettrai juste un bémol sur les deux mini jeux « longs » des personnages, l’entreprise d’immobilier pour Kiryu et la gestion de cabaret pour Majima, parce qu’outre le fait que ces mini-jeux sont la principale source d’argent de chaque personnage, argent qui est nécessaire pour progresser dans les arbres de talent, ils sont VRAIMENT beaucoup trop long pour leur propre bien. Les épisodes suivants proposeront aussi des mini-jeux s’étallant dans le temps, mais à mon avis plus réussi.
Mais bref, c’est probablement mon second épisode préféré de la série pour le moment.
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Yakuza Kiwami 1
Yakuza Kiwami 1, en tout cas son prologue, se déroule 7 ans après Yakuza 0 et est un remake de Yakuza 1, sorti à l’origine sur PS2 en 2005. Kiryu, désormais surnommé « Le Dragon de Dojima » et devenu une figure importante au sein du clan Tojo, se retrouvera à couvrir le meurtre de son patriarche commis par un de ses amis d’enfance et passera les 10 années suivantes en prison, et découvrira à sa libération, en 2005, à quel point les choses ont changées pour le clan Tojo et devra enquêter sur la disparition d’une de ses amies d’enfance, ayant dérobé 10 milliards de yens au clan.
Je suis un petit plus mitigé sur Kiwami 1. Ça reste un épisode sympathique, mais on sent que c’était le premier épisode et qu’ils se cherchaient au niveau du ton général qu’ils voulaient donner à l’histoire, en résulte un ton globalement plus sérieux que les autres épisodes auquel j’ai joué. Ça se laisse toujours suivre, mais après les épisodes précédents, on sent qu’il y a un truc qui manque. Notamment, sans le côté second degré qui caractérise tous les autres épisodes, Kiryu passe vraiment pour un grobill, par moment, ce qui est un peu jouissif certes, mais c’est dommage que je me fasse cette réflexion parce que le jeu est un peu trop premier degré. Cela dit, ça reste l’épisode fondateur, qui a posé énormément de choses sur le personnage de Kiryu et qui a notamment établi sa rivalité avec un des meilleurs personnages de la série, aka Goro Majima « Le chien fou de Shimano».
Cette rivalité prendra ici forme d’un mini-jeu, le « Majima Everywhere », ajout du remake, qui consiste en l’apparition aléatoire de Majima partout dans la zone de jeu qui viendra nous affronter, en reprenant tout ce qui a été fait dans Yakuza 0 pour lui donner de la variété dans les movesets. En vrai dans ma partie, c’est plutôt moi qui ai commencé à chasser Majima dès que je me suis rendu compte qu’il était de très loin la source de points d’expérience la plus importantes du jeu. Cela dit, je suis très mitigé sur ce système pour deux choses : Le style de combat « Dragon » dont la progression prend la forme d’un système d’achievement lié à la progression dans ce mini-jeu, le problème étant que beaucoup de types d’évènements qui peuvent se déclencher sont complètement aléatoires et on peut vraiment se retrouver bloqué dans la progression de ce style.
Et d’autre part parce que ce mini-jeu ne fait absolument aucun effort pour essayer d’être cohérent avec la quête principale. Le truc, c’est qu’il n’a été rajouté que pour le remake, probablement pour surfer sur l’appréciation qu’avaient les gens pour Majima après Yakuza 0, mais que Majima était déjà un personnage de Yakuza 1 à l’origine… et ses interactions avec Kiryu au sein de la quête principale, en prenant en compte celles qu’ils ont dans le Majima Everywhere, sonnent systématiquement faux. Majima qui prend en otage un personnage pour pousser Kiryu à un duel avec lui parce que ça fait 10 ans qu’ils ne se sont pas battus alors que littéralement, ça fait 10h de jeu qu'ils se mettent des gnons à travers tout le quartier, bon… Ils n’ont même pas essayé, et faut faire abstraction.
Et enfin, même si ça n’a rien d’insurmontable, le jeu a à de brefs moments des combats qui sont complètement ratés, notamment les combats de boss mettant en scène des personnages utilisant des armes à feu… parce qu’elles nous immobilisent complètement à chaque attaque subie en plus de nous mettre au sol. Les hitbox de ces combats sont d’ailleurs complètement pétés, et on est forcé d’abuser de la mécanique de Heat Actions pour tuer les adversaires au plus vite en espérant ne pas se retrouver stun lock. C’est un cas unique dans la série pour le moment (j’ai cru comprendre que Yakuza 4 avait aussi un gros raté sur son boss final, mais on verra), et au final, parce que les jeux de la série en général ne sont pas très difficiles, ça a passé, donc c’est pas rédhibitoire non plus… mais c’est un raté.
Pour résumé, même si je n’ai pas passé un mauvais moment non plus, le jeu gardant quand même pas mal de qualité propre à la série, c’est le moins bon épisode, auquel j’ai joué, pour moi, et ça se voit à mes heures de jeu, je n’y ai passé que 20h là ou j’ai dépassé les 50 sur tous les autres. Mais ça reste un épisode important pour tout ce qu’il introduit et pour la mise en place de tout ou presque ce qui caractérisera le personnage de Kiryu.
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Yakuza Kiwami 2
Remake du second épisode de la série se déroulant un an après Yakuza Kiwami 1, Kiryu se retrouve pris au milieu d’une guerre ouverte opposant le Clan Tojo et son organisation rivale, l’Alliance Omi, le tout sous fond d’un complot lié à la mafia coréenne Jingweon.
Et pour le coup, le remake est beaucoup plus propre que Kiwami 1. Déjà, le jeu utilise un nouveau moteur, le Dragon Engine (sur lequel sont faits les derniers épisodes de la série) et y a pas à chier, ça améliore grandement la fluidité générale du jeu, en supprimant pratiquement tous les temps de chargement internes aux zones et permettant un tel niveau de détail dans les décors que vraiment, on se croirait sur place. Aller visiter les stores et voir que tous les produits ont été modélisés, c’est une dinguerie. Redécouvrir le quartier de Sotenbori qu'on avait déjà vu dans Yakuza 0 dans ces conditions, c'était quelque chose.
C’est un épisode considéré comme culte par les fans de la série et je comprends parfaitement pourquoi, il est bourré à ras bord de scènes excellentes, avec en prime un des meilleurs antagonistes de la série pour l’instant en la personne de Ryuji Goda, « le Dragon du Kansai ». Mais pour le coup, et là je ne sais pas si c’était le cas dans l’épisode d’origine ou si c’est un rajout du remake, mais on retrouve enfin ce ton mi-sérieux, mi-décalé que j’adore dans cette série.
Petite illustration (sous spoiler, parce que ça reste une scène très cool à découvrir par soi-même) :
A peu près aux 2/3 du jeu, Kiryu est au plus bas, il s’est brouillé avec son amie Sayama pour laquelle il commence à développer des sentiment, s’est fait poignardé par un inconnu et, après avoir réussi à se trainer au bar qui lui sert de planque, il apprend qu’un membre de l’Alliance Omi a kidnappé Haruka, sa fille adoptive. Kiryu, malgré sa grave blessure va débarquer en mode bulldozer dans le château du kidnappeur, dégommer tout ce qui bouge et se trainer jusqu’au sommet ou il va se retrouver face à deux tigres qu’il va vaincre en leur mettant littéralement des poings dans la bouche. Bref c’était drama, c’était épique, j’adore.
… Et juste après, alors que le rythme du jeu ralenti, je lance une quête secondaire durant laquelle on demande à Kiryu de faire du doublage… et on apprend en cours de séance qu’il s’agit de voice acting pour un jeu de Yaoi… et que Kiryu le fait… et c’est absolument hilarant, et le contraste avec ce qu’il s’est passé juste avant rend le tout absolument savoureux xD
L’histoire générale du jeu se laisse vraiment bien suivre, et les différents retournements de situation la rendent passionnante, tout en construisant sur le bases de son prédécesseurs, le tout en introduisant d’autres personnages, dont certains qui deviendront récurent comme Daigo Dojima. J’ai aussi particulièrement apprécié le personnage de Kawara, un flic qu’on te présente comme un assassin qui a tendance à avoir la gâchette facile… sauf que direct quand tu le rencontres, tu te rends compte qu’il y a un truc qui ne colle pas et tu vas peu à peu comprendre le personnage, et j’ai vraiment beaucoup aimé tout ce qui tournait autour de lui.. Si j’aurai un bémol à lui donner, c’est le personnage de Kaoru Sayama, inspecteur de police qui se retrouvera à travailler avec Kiryu, qui l’un des très rares personnage féminin de la série à être mis en avant, et je la trouve pas super intéressante, en fait. Globalement de ce que j’ai compris, jusqu’à Yakuza 7, la série et les personnages féminins, c’est pas trop ça.
Le jeu dispose de deux longs mini-jeux, le premier étant une gestion de cabaret reprise à 90% de Yakuza 0, mais qui est plus court, plus fluide et globalement mieux fichue, et le « Clan Creator », mini-jeu durant lequel on doit aider Majima, désormais propriétaire d’une entreprise de construction, Majima Construction, à protéger ses chantiers d’entrepreneurs véreux. Le mini-jeu prend la forme d’un tower defense et si je trouve qu’il s’épuise sur la durée, notamment parce que quel idée de faire des points de spawn A CÔTÉ de la zone à défendre dans un Tower Defense ?!? Je dois bien admettre que l’enrobage, que ce soit visuel ou musical de toute cette quête est absolument génial, entre le thème du mini-jeu qui est une parodie d'un hymne d'entreprise japonais, et cette affiche de recrutement qui me fume à chaque fois :
Bref, là ou j’étais un peu mitigé sur Yakuza Kiwami 1, Yakuza Kiwami 2 est vraiment excellent, et un des meilleurs épisodes de la série.
Et du coup, au moment ou on parle, j’ai commencé Yakuza 3, plus vieil épisode de la série à ne pas avoir de remake… et qui a pris un méchant coup de vieux. Mais je dois avouer que pour le moment, j’aime bien son ton général, ce côté un peu « filler à la plage », comme disent certains. On verra ce que ça donne.
Mais bref, voilà, ce fut mon pavé sur Yakuza. J’essaierai de donner mon avis un peu plus régulièrement sur les autres épisodes histoire de pas me retrouver avec 4 jeux en un post ^^
Knighty -
posté le 02/02/2023 à 20:14:55 (275 messages postés)
❤ 1Kenetec
Perso, je suis actuellement en train de faire Fire Emblem Engage et je dois avouer que même si l'histoire, l'univers et les persos (notamment le chara-design qui souffle vraiment le chaud et le froid) sont ce qu'ils sont, j'y passe un bon moment dessus, notamment grâce à un excellent gameplay. J'en parlerai sûrement plus en détail quand je l'aurai terminé.
Faudra aussi que je parle de Chained Echoes à l'ocaz, mais pareil, j'attends de l'avoir fini pour m'étendre dessus.
Mais bon en attend, j'avais envie de parler d'un jeu qui a beaucoup fait parler de lui ces temps, au point que je suis étonné de ne pas encore en avoir vu mention sur ce topic : Hi-Fi Rush
D'autant plus que, l'ayant terminé hier soir, je peux affirmer que personnellement c'est un gros, que dis-je un ENORME coup de coeur !
Hi-Fi Rush donc, est un jeu développé par Tango Gameworks, le studio derrière les The Evil Within. Il s'agit d'un Beat-Them- Up dans un style très Devil May Cry, même si il est à mon avis beaucoup plus accessible.
Il nous met dans la peau de Chai, un jeune homme rêvant de devenir une Rockstar et s'étant inscrit au Projet Armstrong, dirigé par la société Vandelay Technologies, dans le but de se faire greffer un bras mécanique. Manque de bol, dans la procédure, son walkman se retrouvera fusionné à sa prothèse, altérant le monde autour de lui qui bouge désormais au rythme de la musique. Considéré comme une anomalie et pourchassé par les robots de Vandelay, Chai se retrouvera un peu malgré projeté au sein d'un groupe de rebelles s'opposant à la direction de Vandelay et au mystérieux projet SPECTRA.
Le scénario, si il se laisse suivre, a un ton léger, souvent assez drôle et est surtout un prétexte à nous faire parcourir le campus de Vandelay pour casser la bouche aux différents très méchants chefs de services de l'entreprise. Cela dit, le jeu a une ambiance qui sent bon les vieux jeux de l'ère PS2, et à une époque ou je déplore une tendance à l'hyper-réalisme dans le jeu vidéo, Hi-Fi Rush, avec en plus pour lui son style cartoon/bande dessinée et ses personnages drôles et attachants, apparaît comme une vraie bouffée d'air frais.
Niveau personnage, j'ai particulièrement apprécié le robot CNMN (la signification de son nom s'est perdue à la traduction, mais il est censé se prononcer comme "Cinnamon"), dont le délire de se dessiner au marqueur des expressions faciales m'a beaucoup fait rire et, comme à peu près tout ceux qui ont joué au jeu
Korsica, qui est juste classe... y a rien à dire de plus, le perso crève l'écran à chaque scène ou elle apparaît.
Pour peu qu'on soit sensible à son style, Hi-Fi Rush est un bonbon visuel. Que ce soit le visuel des zones, le chara-design, les animations ultra soignées et d'une manière générale, sa mise en scène ou tout est fait pour en mettre plein la vue (et qui m'a beaucoup évoqué l'animation du studio Trigger, dont j'adore le travail), c'est une vraie pépite.
Au niveau du gameplay, c'est du classique dans le genre (comprenez par là Attaque Légère, Attaque Lourde, Saut, Parade, Esquive, et quelques autres trucs), mais avec quelques petits twists. En effet, et ce en permanence, le jeu bat la mesure en fonction de la musique qui passe en fond, avec un tempo indiqué par les éléments du décor ou plus simplement par une interface qu'il est possible d'afficher à tout moment. Le but donc, outre de péter la bouche aux nombreux robots que le jeu vous mettra sur la route, sera de le faire avec style en suivant le tempo de la musique. Ça peut prendre un petit moment de choper le coup, mais une fois qu'on l'a et qu'on arrive à placer des combos en rythme, le système de combat devient incroyablement satisfaisant.
A ajouter en plus le fait qu'il y a des combos, des attaques spéciales à débloquer, un système parades à effectuer en rythme, des alliés à invoquer pour des combos, une certaine variété d'ennemi qui sont suffisamment nombreux pour que le jeu arrive à en réintroduire de nouveaux tout du long. Et évidemment, il y a les combats de boss, globalement très réussis avec quelques petits craquages musicaux et de mise en scène.
Outre les combats, le jeu propose aussi plusieurs phases de gameplay alternative, notamment de plate-forme qui, si elles ne sont pas clairement aussi intéressantes et satisfaisantes que les combats, ont le mérite de ne pas prendre trop de place dans le jeu. Hi-Fi Rush est assez court en ligne droite (Perso, il m'a fallu 6-7h pour venir à bout des 12 Chapitres qui composent l'aventure) mais est du coup très bien rythmé et je me suis ennuyé à aucun moment.
Pour peu qu'on aime le style, la musique est très bien fichue et agréable à écouter, et occupe forcément une grande place au vu du thème général du jeu. La VF est très quali, de ce que j'en ai vu. J'aurai bien voulu avoir le nom des doubleurs, mais les crédits ne les indiquaient pas, malheureusement.
Et globalement, je trouve que tout est très soigné. Il n'y a aucun moment ou je me suis dit que le jeu avait manqué de finition ou aurait bénéficié de plus de travail sur un point. J'ai juste eu un bug un peu gênant : Les effets sonores des cinématiques qui étaient décalés par rapport à l'animation (pas la musique et les voix, juste les sons) mais fort heureusement, le problème s'est résorbé de lui-même au bout de quelques jours, sans doute grâce à une petite mise à jour.
Bref, Hi-Fi Rush est un jeu qui m'a fait beaucoup de bien. Ces derniers temps, j'avais l'impression d'être un peu dur avec les jeux auquel j'ai joué, leur trouvant toujours des défauts qui venaient entacher l'expérience de jeu, et n'étant jamais à 100% satisfait de ce à quoi je jouais même quand il s'agissait de jeux que j'avais attendu depuis longtemps et sur lesquels j'ai tout de même passé de bons moments (Xenoblade 3, Bayonetta 3, God of War Ragnarok...). Ce jeu-là, c'est simple : Je n'ai absolument rien trouvé à y redire, j'ai juste adoré la proposition de Tango Gameworks, et vraiment, des pépites comme ça qui sortent du jour au lendemain, j'en reprend quand vous voulez.
Bref, surtout si le trailer que j'ai posté en dessus vous donne envie, je ne vous conseillerai que trop d'y jouer.
Knighty -
posté le 01/10/2021 à 11:28:02 (275 messages postés)
❤ 4Falco Kenetec Roi of the Suisse Delta
Bon, et bien j'ai terminé Tales of Arise après 56h de jeu et je pense que mon avis sera un poil plus positif que mon pavé de l'autre jour.
Au final, j'ai trouvé que la 2ème partie sauve un peu le jeu en enchaînant les énormes twists et en arrivant finalement à rendre les personnages attachants, bien aimé la fin et pour le coup, c'est con, mais avoir une vraie good ending, j'ai l'impression que ça faisait longtemps que j'avais pas vu ça dans un Tales of et ça fait plaisir. Un peu de légèreté dans ce jeu au ton globalement super sombre.
Sans déconner, la cinématique te révélant la vérité sur le sort de Rena m'a mis sur le cul. Je m'attendais à ce qu'il y ait quelque chose avec cette planète étant que tous les Renniens vu durant le jeu semblaient vivres sur Lennegis, son satellite, soit disant réservé à la noblesse et que du coup, on avait concrètement rien vu venant directement de Rena.
Mais voir la caméra tourner autour et se rendre compte que la planète a été dévorée au point de ressembler à un trognon de pomme dont la seule partie intacte est la partie visible depuis Dahna et arriver à sa surface et se rendre compte qu'elle est entièrement recouverte d'un océan d'aspiration... ce qui implique qu'absolument tout ce qui était organique sur cette planète a été dévoré... c'était très fort, comme image.
D'ailleurs dans une moindre mesure, le jeu m'a donné une petite vibe de Nier Automata avec toute ces révélations qui te font comprendre que le tournoi de la couronne n'avait absolument aucun sens pour ses participants et que les Renniens ont été manipulés sur toute la ligne.
Cela dit, ça doit être le fait que la deuxième partie se plie en moins de 10h en ligne droite et qu'il n'y a pour ainsi dire plus d'ennemis principaux à l'exception de l'antagoniste principal, mais on sent qu'ils ont sûrement été un peu ric-rac au niveau du temps et du budget.
Mais concernant le système de combat et surtout l'équilibrage global du jeu, sans déconner, je ne comprends toujours pas pourquoi c'est ressorti dans aucun des tests que j'ai vu sur internet. Si le problème des SP que j'ai évoqué dans mon premier post a fini par s'estomper dans la 2ème partie du jeu notamment grâce à un accessoire permettant de limiter leur consommation, reste qu'au bout d'un moment, le jeu commence à mettre sur notre route des ennemis qui étaient autrefois des boss, qui gardent leur propriété de boss, à savoir qu'on ne peut pas les mettre en rupture pour pouvoir les combotter sans risque, ni leur infliger des attaques combinées. Ces ennemis deviennent alors de véritables sacs à PVs absolument inamovibles et le système de combat en lui-même aussi bon soit-il finit par devenir très redondant à enchaîner des combats de 5 minutes contre le moindre ennemi un tantinet massif qui te retirent presque complètement l'intérêt de maintenir un long combo pour infliger d'énormes dégâts, le seul moyen de leur mettre des combos est d'utiliser les attaques bonus au bon moment. Sauf qu'elles sont non seulement limitées, mais ne mettent au sol les ennemis que pendant 5 ridicules secondes.
Du coup, exit les gros combos pour finir sur un Mystic Arte, à part balancer un Tranchant ardent et prier pour ne pas se faire OS par la contre-attaque, y a pas masse de possibilité. Et bon, à partir du moment ou ils commencent à t'en mettre plusieurs en même temps, là ça devient le festival du grand n'importe quoi, et la caméra qui galère à cadrer les ennemis trop grand aide pas non plus. Dans le donjon final, les 3/4 des ennemis sont d'anciens boss et si je l'avais passé normalement, j'aurai sûrement pété un plomb.
D'ailleurs, si je peux donner un conseil si ça peut rendre la fin du jeu plus agréable à certains : Terminez le mode Arène de Dohalim en mode avancé (faisable aux alentours du niveau 40, mais je suis sûr qu'en mode Histoire, on peut le faire en étant plus bas), et il débloque un artefact permettant de doubler les dégats subi et les dégats infligés. Si on reste en difficulté Histoire, les ennemis font des dégats à peu près normaux, mais pour le coup, le problème des sacs à PVs s'estompe très vite, ça devient juste extrêmement nobrain de dégommer les groupes d'ennemis de base, avec les attaques combinées qui mettent du 30k en fin de jeu xD. Mais ouais, pour dire à quel point l'équilibrage est absurde, j'ai laissé ce mode de jeu actif pour le boss final et je l'ai écrasé, ce qui implique quand même que le gap entre ces ennemis et le boss final était quand même relativement faible.
Ouais nan, je sais pas ce qu'on les japonais avec les sacs à PVs, mais entre ça, Octopath Traveler et ce que j'ai vu de Bravely Default 2, c'est un enfer. Et ça me tue parce que je joue aux Tales of depuis Abyss (donc ça commence gentiment à dater) et ça ne m'avait jamais autant choqué que dans ce jeu. D'autant plus que j'ai vérifié, mais dans les anciens Tales of, il y avait bien cette possibilité de causer l'équivalent des ruptures chez les boss (il y avait toute la mécanique de la garde de fer, notamment, qu'il était possible de briser) et d'en profiter pour mettre des enchainements aux boss, au point que les très bons joueurs étaient capable de tuer les boss d'un seul enchaînement. Vraiment, je ne comprends pas pourquoi ils ont abandonné cet aspect.
Mais bon, histoire de donner des points positifs parce que je donne l'impression de défoncer le jeu alors que je l'ai quand même bien aimé au final : Si on oublie ces ennemis inamovible, le système de combat est très bien fichu, facile à comprendre, mais qui demande un certain investissement pour être maitrisé avec les différents combos. Le jeu a une superbe DA en tout cas dans la 1ère partie du jeu, entre les décors et le chara-design, c'est vraiment très bon, il y a au final beaucoup de contenu annexe pour un Tales of et la plupart est relativement quali, apportant un peu de développement aux personnages ainsi que des dialogues un peu plus légers. La plupart des protagonistes ont au final un bon développement et j'ai été agréablement surpris par le personnage de Shionne qui est devenue au fil du jeu l'un de mes personnages préféré, et cette esprit de camaraderie manquant que je reprochait à la première partie du jeu finit par apparaître dans la seconde, je vais faire une mention toute particulière à la quête de cuisine de pancakes qui m'a pliée en deux de rire,
Voir Kisara manger le pancake de Shionne en lui disant "Il est ptetre un peu trop sucré" et Shionne lui répondre "C'est normal, j'y mis assez de calories pour tenir trois jours", c'était déjà plutôt drôle, mais voir à la fin de la scène Kisara taper des sprints en fond pour griller les calories, ça m'a achevé ^^
et même si elles sont souvent assez discrètes, le jeu a quelques très bonnes musiques orchestrales.
Et enfin, ça fait plaisir de voir une bonne romance dans un JRPG, c'est rare qu'ils aillent jusqu'au bout et là, ils l'ont plutôt bien fait.
Ah, et le mini-jeu de pêche est plutôt marrant, j'ai passé beaucoup trop d'heures dessus ^^
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Voilà voilà, maintenant, il faut que je finisse Yakuza Like a Dragon que j'avais laissé en plan et on va pouvoir passer à la suite.