BattleField: LDME Ecrit par Thanos
❤ 0 Battlefield : LDME
Support : RM2K3
Année : 2007
Genre : arcade/beat them all
Poids : 21,3 Mo décompressé
Durée de vie : 8 heures environ
Auteur : Jyuza le Nuage
Deuxième volet de la série des BF, BFLDME vous propose cette fois-ci d’incarner Jyuza (« Le Nuage ») et Pherfalath (« Pherfy »), pour une nouvelle partie d’arcade délirante et parodique, se référant aux conflits entre les communautés du making.
Synopsis : après l’éclatante victoire sur les Boulets due au courage de Furfur et de Saturnome, le making semble avoir retrouvé sa quiétude et ses petites manies quotidiennes. Unikfingers et Pherfalath papotent, Masta dirige IeN, etc. Pourtant, à l’insu de tous, un redoutable complot se trame au cœur d’un obscur site de débats et polémiques volontairement tenu à l’écart de la communauté. Quel site ? Je veux bien sûr parler du Parnasse, qui projette secrètement de lancer une gigantesque opération de lavage de cerveau sur l’ensemble des makers !! D’ailleurs, les premières victimes de ce lavage de cerveau ont commencé à sévir, contaminant d’autres proies innocentes, répandant la maladie du « zombie parnassien » tel un virus ! Tant et si bien qu’en fin de compte, même les chefs des différentes communautés de making finissent par être infectés, et c’est à nouveau le monde entier qui est sous la menace ! Heureusement, Pherfalath, apparemment seule rescapée du désastre, recherche d’éventuels autres « survivants » dans le but de repousser l’invasion et de délivrer les makers du Mal qui les rongent ! Elle trouve son salut en la personne de Jyuza, trop occupé à s’auto-congratuler sur sa magnificence dans son repaire pour avoir eu le temps de s’apercevoir de la gravité de la situation ! Et c’est ainsi que nos deux blaireaux… euh pardon, nos deux héros unissent leurs forces et partent à travers le net pour sauver le making (une nouvelle fois) des sinistres desseins du Parnasse et de son leader, la redoutable prêtresse Hiera Canta !
Concrètement, à quel résultat aboutissons-nous, une fois l’intro passée, et quelques niveaux déjà dans le rétroviseur ?
Scénario :
Ca n’est encore une fois, comme pour son prédécesseur, évidemment pas le point à retenir pour ce jeu. Hiera y en a zombifier making alors Jyuza et Pherfy y en a bouter zombies parnassiens hors du making. Il n’en faut pas plus pour passer un bon moment dans un jeu d’arcade… surtout que les nombreuses références aux différentes commus rappelleront bon nombre de souvenirs au joueur « initié »^^.
Mention spéciale, toutefois, à la surprise de la vraie fin que l’on débloque sous certaines conditions, notamment par rapport à l’identité du « véritable » boss final.
Graphismes :
Du très bon dans l’ensemble. Côté mapping, on a affaire à des zones ayant toutes la même taille, ce qui n’est pas plus mal pour se fixer des repères au niveau de la création, d’ailleurs. Et globalement, je n’ai pas relevé d’erreurs à ce niveau. Les décors sont riches, et un certain nombre de détails nous rappellent efficacement quel site correspond à tel ou tel niveau. Exemples : le « R » de Relite, les effets de lumières et le bleu d’Oniromancie, l’ambiance désertique de Shônen Fist, etc. Ainsi, chaque niveau a un style graphique très différent, mais cela ne gêne absolument pas, dans la mesure où c’est le scénario qui le veut. Tout cela aidé par une mise en scène simple mais efficace. Pas de chichis, ce qui compte c’est le jeu !!
J’ai même l’impression qu’un certain progrès a été effectué en graphs depuis BFMK… en effet, plus d’affreux effet de brouillard mouvant affiché en permanence à l’écran, place à des niveaux plus lumineux et à des objets mieux foutus (les pièces d’or, notamment).
Seul bémol : le look du niveau caché, qui malgré l’aspect certes particulier qui devait être retranscrit par rapport au site qu’il représente, aurait pu tout de même être un peu plus soigné. Là, on a plus l’impression d’un gros bâclage pour un niveau fait à l’arrache en fin de création du projet, pour tenir les délais par rapport à la date de sortie annoncée… c’est dommage !
Bande-son :
Surprenante par moments (curieux choix que celui de la musique de l’écran titre, par exemple), la programmation musicale reste tout de même de qualité, suffisamment entraînante pour nous donner envie de casser du parnassien dans la joie et la bonne humeur, en tout cas. J’ai par exemple assez bien aimé le thème du prélude à chaque niveau et à chaque boss. Par contre, simple suggestion, pourquoi ne pas avoir utilisé une musique spéciale pour le combat final, plutôt que de reprendre le morceau « classique » des boss ?
Personnages :
Comme pour BFMK, les deux héros ressemblent assez bien à leurs « modèles » makers. Jyuza est mégalo et sûr de lui, et adore parader avec son aspirateur antiboulets modifié devant une Pherfy plus réfléchie et dubitative, mais néanmoins toujours ironique. On retrouve d’autres makers « connus » en tant que boss, au terme de chacun des 10 niveau du jeu… El_Mangaka, Sylvanor, DragonSquall, Lawsuit, etc. (sans compter un sympathique featuring de Boulé de Mankadreamme, le big méchant de BF1, qui revient en tant que simple « lieutenant » du Parnasse), jusqu’à Hiera elle-même, représentée comme une démoniaque manipulatrice (quoiqu’on peut en douter si on débloque la vraie fin du jeu^^)! Une beau défilé de persos bien déjantés, en somme !
Gameplay :
La partie qui nous intéresse le plus !
Je dois avouer que, malgré le fait que je trouve les critiques faites sur ce point un peu trop sévères, j’ai quand même eu du mal avec la jouabilité du soft en général.
Le principe des niveaux est le suivant : 10 maps de taille égale et un boss par niveau, le tout sur 9 niveaux + 1 caché. Dans chaque niveau, il faut avancer en ramassant le maximum d’argent possible pour pouvoir s’acheter un upgrading de ses capacités au début du niveau suivant, tout en lattant la tronche aux zombies qui se mettent en travers de votre chemin.
Les combats en eux-mêmes sont assez originaux : l’idée est de paralyser l’adversaire avec l’arme de Jyuza (en un ou plusieurs coups, selon la puissance de l’ennemi et le niveau de l’arme), puis d’aspirer l’esprit qui hante le corps du malheureux possédé à l’aide de Pherfy et de son aspirateur.
Sur le papier, cela sonne fort bien, seulement… une fois le jeu lancé, c’est une autre histoire ! En effet, Pherfy, qui colle Jyuza selon un système de chenille ma fois classique, ne se déplace parfois pas toujours comme on le souhaiterait, et cela pose parfois quelques problèmes pour parvenir à viser l’adversaire ! Heureusement, la possibilité d’améliorer la portée de l’aspirateur et du paralyseur au fil du jeu permet de remédier ce problème, mais bon… du coup, le premier niveau est franchement chiant à jouer ! Je dois même avouer que s’il n’avait pas la possibilité d’utiliser des cheats (appréciable, mais mal géré, étant donné qu’il suffit de rentrer n’importe quoi au moment de donner le mot de passe d’accès à tel ou tel niveau pour se retrouver avec 7 vies et ses armes au max de leur pouvoir), je n’aurais probablement pas fini le jeu.
Autre similitude par rapport à BFMK, largement mieux exploitée d’ailleurs, le gameplay des boss est à chaque fois spécifique et requiert une technique de jeu particulière pour pouvoir en finir avec ces abominables suppôts du Parnasse (exemple : faire s’embrocher les poings d’E_M dans des pics pour pouvoir ensuite sauter dessus et atteindre la tête, ou encore pousser des barils pour que les lasers de Lawsuit le fassent exploser sous son nez). Là encore… des fois ça le fait bien… et des fois pas ! (j’ai GALERE comme un taré pour arriver à toucher les poings d’E_M oO). D’ailleurs : remarque personnelle : arrêtez avec les QTE de danse (le combat contre Nonor), c’est franchement pas drôle à jouer . Enfin… de très bonnes idées dans l’ensemble.
A noter enfin : pas de sauvegardes, mais un système de mot de passe à noter à la fin de chaque niveau pour pouvoir recommencer directement au niveau suivant en relançant la partie. C’est une initiative qui est la bienvenue, surtout que ça renforce l’aspect arcade du jeu. Par contre, les cheats débloquables quand on écrit n’importe quoi sur le tableau des mots de passe, c’est en pratique bien utile, mais je ne sais pas si ça a vraiment été voulu par l’auteur^^.
VERDICT :
Un très bon défouloir, que j’ai personnellement pris beaucoup de plaisir à finir, avec toujours le challenge de prendre plus de pièces au cours de chaque niveau ! Je l’ai trouvé d’ailleurs supérieur au premier opus de BF, car le gameplay y est beaucoup plus recherché (sans être complexe), et on sent que les bases de la série ont cette fois bien été mises en place. Dommage cependant que le jeu soit si difficile au début, avec les compétences de base. Ca en a rebuté plus d’un apparemment, et ce ne devrait pourtant pas être rédhibitoire dans un jeu de ce genre. Pour ce qui est de l’aspect private joke, honnêtement, il ne gêne pas, étant donné que tout reste axé sur l’aspect « arcade ». N’importe qui peut jouer à ce jeu et en profiter sans avoir à comprendre les subtilités de notre commu pour apprécier le gameplay, et on a l’aspect humour et clin d’œil qui se rajoute pour les habitués du making. Que demander de plus ?
Images refaites le 14 mai 2021.
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Grade -
posté le 25/12/2007 à 17:20:32 (905 messages postés)
| | Franchement, j'ai ADORE !!
D'ailleurs j'aime tous les jeux de jyuza (eh oui je suis un humain ^^)
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MMORPG 2D Amateur | http://www.shinsekaionline.com |
Le Faucheur -
posté le 09/01/2008 à 18:44:39 (952 messages postés)
| Jeu en cour : Les chevaliers du temps | Moi je trouve que ce jeu est beaucoup trop dur et qu c'est chiant que les zombies reviennent tout le temps, sinon niveau programmation c'est trés bien^^!
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Jeu en cour : Les chevaliers du temps |
garsim -
posté le 01/05/2008 à 15:04:44 (82 messages postés)
| | Bon, évidemment si on n'est pas initié au monde au making et à ses personnalités, on a un peu de mal avec le scénario (même si sur le coup j'ai plutôt ri à certains moments... surtout le dernier niveau ^^).
Les bonus aident énormément (notamment l'aspirateur plus puissant quand on a du mal à viser), et... curieux quand même que j'aie pu avoir plus de vies en entrant un code au pif mais là aussi ça aidait pas mal (sinon pour moi ça aurait été impossible d'atteindre le niveau 2 )
De l'originalité par rapport aux graphismes et aux boss...
Bref, pas mal
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