❤ 0 Aëdemphia, une nouvelle démo... déjà.
Quarante heures à quelques minutes près. C’est le temps qu’il m’a fallut pour aller au bout de la dernière version d’Aëdemphia. Ça fait pas mal, quand même, 40 heures. En Ontario, c’est ce qui est demandé de chaque étudiant en école secondaire pour valider leur diplôme. A deux heures près, c’est le temps estimé pour faire Paris-Moscou en évitant les autoroutes. Donc, depuis une semaine, vous avez un choix : valider l’équivalent du bac au Canada, aller à Moscou, ou faire la dernière démo d’Aëdemphia.
Personnellement, je choisirais la dernière option. Déjà, parce que je ne suis pas canadien. Ensuite, parce que la Russie, c’est froid. Enfin, parce que cette démo, et bien elle est cool.
Pour ceux qui ne suivraient pas l’affaire, Aëdemphia c’est un peu l’enfant bâtard de Final Fantasy et Baldur’s Gate : ça ressemble à un rpg à la façon japonaise mais c’est remplit et personnalisable à la façon d’un fallout (enfin, les vieux, pas le 3). Ainsi en y jouant on suit l’histoire d’une jeune femme, Irzyka, et de ses différents compagnons. Au fur et à mesure, vous interagissez avec différents compagnons, avez la mainmise sur le progression de vos personnage (de l’attribution des points de vie à l’apprentissage des compétences : pas d’aléatoire ici !) et vous parlez à des tas de gens. Ben oui, c’est quand même un rpg fortement marqué par l’influence des jeux de rôle sur table, donc même si dans Aëdemphia on tape des trucs, on passe plus de temps en dialogues. Parfois même pour éviter de taper des trucs, parce qu’Irzyka c’est une jeune femme douce, innocente et pure.
Ou pas.
Voilà donc le décor planté. Ça fait un petit peu de temps maintenant et il y a pas mal de démonstrations qui ont été publiées, tant et si bien qu’on en est désormais à la 9.7. Je ne reviendrais pas sur les anciennes versions, d’autres en ont déjà parlé. Aujourd’hui, je veux vous parler un peu du neuf. Donc plus que de la nouvelle version, je vais vous parler du nouveau chapitre : le chapitre 6.
Sacré chapitre s’il en est, puisqu’il ouvre un tout nouveau continent à explorer, exploiter, massacrer et voler. Et attention pas un petit continent hein, là on est dans le sérieux avec au menu des grottes, des mines, des forêts, des ponts, un cathédrale, un hôtel, la mer, des villages, une grande ville, une capitale…
Comme vous voyez y’a de quoi faire en fait. Je passerais rapidement sur la beauté des environnement et des décors parce que, comme d’habitude, Yerannaë a fait un excellent boulot quand elle a rêvé tout ça (ne croyez pas les rumeurs qui prétendent que cet usurpateur de Sylvanor en serait l’auteur).
Ce chapitre 6 est placé avant tout sous le signe de l’exploration. L’espace s’ouvre et il ne tient qu’au joueur d’aller à la rencontre des pnj et trésors cachés dans les recoins des cartes. C’est aussi l’occasion de donner au jeu un changement de rythme : jusque là, le plaisir de la quête principale est surtout d’arriver à destination. Dans le chapitre 6, c’est le voyage et les rencontres faites en chemin qui priment.
Ce n’est pas un mal, d’ailleurs, parce que croyez moi, pour arriver au bout, mieux vaut se préparer. Courir tête baissée pour accomplir l’objectif… n’est peut être pas la meilleure stratégie ici. Parce que oui, la pression monte, et gare à l’aventurier non préparé.
Je ne vais pas vous empêcher de jouer plus longtemps - et je ne vais surtout pas m’empêcher de jouer plus longtemps, mes mains sont en train de me faire sentir leur envie de troquer le clavier contre la manette - mais, avant que vous ne perdiez une semaine de votre vie à jouer à Aëdemphia, j’aimerais saluer les musiques de cette dernière démo. Ce jeu était déjà une fête pour les yeux. Maintenant, c’est aussi une fête pour les oreilles !
Sur ce… en avant, prêt… téléchargez !
Posté par Fistan le 21/03/2015 à 17:54:33.
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