Nemau -
posté le 02/01/2022 à 04:02:27 (53207 messages postés)
- -
❤ 0
Narrer l'autocatégorème
Matrix Resurrections (Lana Wachowski, 2021) : Neo ne sait plus s'il a réellement vécu les évènements des trois premiers opus ou s'il est juste atteint de démence. Une équipe d'humains libérés de la Matrice tente de le ramener dans le vrai monde, mais dans un premier temps il refuse.
C'est pratique, la moitié des plans du film sont réutilisables pour le prochain John Wick
Je n'ai pas encore lu tous vos commentaires sur le film, je le ferai dans un second temps.
Pour moi ce film est exactement ce que son trailer annonçait : une première partie (un tiers du film environ) intéressante, avec un Neo perdu et un gros côté méta original et bien fichu, et une seconde partie où des scènes d'action chiantes se mêlent à un scénario peu crédible et difficilement compréhensible.
À noter que pas mal de choses agaçantes étaient déjà là dans les épisodes précédents, premier inclus. Notamment : pourquoi se baladent-ils dans la Matrice avec un look Paris Fashion Week ? Comment font-ils pour visualiser ce qu'il se passe dans la Matrice en regardant de simples lignes de code ? Comment des dommages vécus dans la Matrice peuvent-ils les blesser dans le vrai monde ? (je ne demande même pas "pourquoi", juste "comment")
S'ajoutent à ça : les méchants qui se la racontent, une connexion magique entre Neo et Trinity tellement crédible qu'elle fait même de la lumière lorsqu'ils se serrent la main, et la palette d'émotions incroyablement diversifiées de Keanu Reeves. Concernant ce dernier point, ça passe dans des John Wick n'ayant pas d'autre ambition que de proposer un divertissement un peu bourrin. Mais dans un Matrix...
Nemau -
posté le 01/01/2022 à 22:41:52 (53207 messages postés)
- -
❤ 0
Narrer l'autocatégorème
BAC Nord (Cédric Jimenez, 2020) : La vie simple et joyeuse de trois policiers dans les quartiers chauds de Marseille.
Pfffff, ce film de droite. Tu m'étonnes que Kenetec ait aimé. Ce film présente une vision simpliste, unidimensionnelle, des quartiers sensibles et des problèmes qui y sont liés. On nous montre également des policiers cleans voire héroiques, qui ne sont des salauds que quand ils trahissent d'autres flics.
Du même réalisateur que HHhH, un film sur l'assassinat de Heydrich et souffrant de la comparaison avec Anthropoid, film sur le même sujet et sorti un an plus tôt (2016).
Une dernière chose : dans BAC Nord les acteurs sont bons, par contre on ne comprend pas tout ce qu'ils disent. Un défaut récurrent dans les films français.
Tyroine -
posté le 29/12/2021 à 14:58:00 (10355 messages postés)
-
❤ 0
Gaga de son chachat
J'ai fini le metroidvania Les chroniques de la guerre de Lodoss : Deedlit au labyrinthe des Merveilles (paye ton titre à rallonge mdr) en... à peine plus de 5 heures. C'est court. Très court. Trop court ?
Les +
+ Le jeu est beau. Les animations sont cools, le pixel-art est propre, le bestiaire est assez réussi, les boss sont impressionnants.
+ Que ça soit dans le gameplay ou la structure globale du jeu, c'est un pur clone assumé de Symphony of the Night. Il apporte un petit ajout avec le système de niveaux magiques, mais ça ne va pas plus loin. J'ai un peu été de mauvaise foi avec Kenetec sur discord en disant qu'il tentait quand même des trucs pour être plus personnel... mais au final, non Mais du coup c'est quand même moins lourdeau que SOTN, le gameplay répond très bien, c'est un bon cru là dessus.
+ Les menus et la map sont parfaitement clairs, tout est limpide. On est jamais perdus parce que la map indique parfaitement les salles avec un point de TP, les portes infranchissables auxquelles on devra revenir plus tard, les pnj... Bref, une qualité de vie basique dont tout metroid-like et vania devrait prétendre.
+ Ni trop dur, ni trop facile... j'ai trouvé l'équilibrage global plutôt réussi. J'ai eu quelques game over, souvent d'inattention, et les boss passent rapidement en bourrant les magies et les potions de soin, ou en jouant un peu plus intelligemment.
Les -
- Un bon metroidvania, c'est un metroidvania avec une OST qui déchire. Eeeeet... je dois avouer que j'ai pas accroché du tout à celle de Lodoss que je trouve assez bordélique dans ses mixages, avec des thèmes très aléatoires qui ne semblent pas avoir de direction artistique particulière. Y'a p'tet une ou deux musiques sympa, mais voilà. Je les ai déjà oubliées.
- J'ai vanté les qualités de la map, mais comment pardonner qu'on ne puisse pas zoomer dessus alors qu'elle est si PETITE ? Bon sang ce que c'est frustrant de plisser les yeux pour repérer les sorties de salles quand on fait un tour global pour backtracker notamment.
- Le level-design est trop simpliste et toutes les salles et les zones se ressemblent. Alors certes, le thème change visuellement à chaque zone... Mais la structure même des salles est toujours identique. On n'est jamais vraiment surpris, on se contente toujours de faire la même chose. Il y a quelques passages secrets, mais trop peu. Dans un SOTN dont il s'inspire, chaque zone est vraiment unique avec çà et là des idées de lvl-design. Ici, tout semble recyclé, ce qui fait que l'excitation de l'exploration tombe rapidement à plat.
- Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? Qui connait Lodoss en 2021 ? Alors je suis désolé, j'ai toujours été attiré de loin par Lodoss, moi de mon temps tout le monde se servait des artworks de l'anime pour se faire des avatars et des bannières sur les froums de Slayers Online, mais alors QUI a vraiment lu le manga ou vu l'anime ? Moi j'avais essayé, et c'était pas incroyable. Bon, je dis pas que c'est nul hein. Mais déjà que Lodoss c'est clairement plus le manga le plus connu aujourd'hui, pourquoi avoir tablé sur une licence pareille pour baser son metroidvania dessus ?
Des fans absolus de l'oeuvre je suppose ? Après tout c'est un petit jeu indé. Donc pourquoi pas.
Mais je suis désolé, ils disent dans la description que le jeu s'adresse autant aux fans qu'aux néophytes, mais je ne suis pas d'accord du tout. Du début à la fin le jeu te balance des personnages et des ennemis en considérant que tu connais déjà l'histoire de Lodoss et de Deedlit, l'elfe qu'on incarne. Sauf que... ben non. Tout est trop vague, trop niché... Et puis même si on connaissait le manga, ben franchement... ça développe pas grand chose, si ce n'est rien. C'est juste du fanservice çà et là pour prétexter un jeu, mais par exemple la présence des membres de l'équipe de héros dans le donjon ne sert strictement à rien.
Alors c'est vite fait prétexté à la fin sur le pourquoi du donjon. Bah vous vous doutez bien que c'est du scénario prétexte de jeu-vidéo quoi. Donc bon... Que ça soit les fans ou les néophytes, je vois pas vraiment qui ça contente dans l'histoire, à moins que juste voir ses personnages préférés parader dans un metroidvania sans développement scénaristique intéressant soit suffisant.
Je ne sais pas si je recommande ce jeu après coup. Je partais pourtant sur de super bonnes impressions, mais j'ai trouvé que ça manquait d'ambition et de personnalité. C'était sympa, voire assez bien, mais au final est-ce qu'on retiendra ce jeu ? Je suis pas certain.
Rindai -
posté le 27/12/2021 à 17:28:37 (108 messages postés)
❤ 3Kenetec Tyroine Roi of the Suisse
Fainéant
Ys était une fois
L’année 2020 m'aura permis de jouer à des jeux formidables et de découvrir la saga des Megaman, je voulais absolument découvrir une autre série et mon regard s'est posé sur une série de Falcom à savoir la saga Ys. Au début seul Ys VIII m'intéressait mais je me suis dit autant tous les essayer vu que j'ai beaucoup de temps et que ça ne coûte pas si cher que ça de tous les acquérir.
Ainsi soit-il je me suis donné une année pour jouer à tous les épisodes de la série et voir ce qu'il en est. Nous sommes en fin d'année et il est temps pour moi de donner mon avis sur les différents jeux auquel j'ai pu m'essayer.
Je ne parlerais pas l'histoire de la saga, cette critique est uniquement là pour donner mon avis sur les jeux, donc si vous souhaitez en savoir plus sur les Ys je vous redirige vers cet article (on ne pourra pas m'accuser de spoiler c'est déjà ça) :
Avant de commencer, je sais qu'il y'a souvent confusion quant à l'ordre auxquels il faudrait jouer aux différents Ys, je vous donnerais les différents ordres possibles après avoir parlé de chaque jeu individuellement, quant à l'ordre que j'ai choisi il s'agit de l'ordre de présentation des jeux.
Petit synopsis pour comprendre un peu le cadre global de Ys :
Citation:
Sur les côtes de l’actuelle France, dans une ville imaginaire du nom de Promarock, Adol Christin, jeune aventurier passionné par les mythes en tout genre, décide de partir pour l’île d’Esterior (nom donné à l’ancienne Ys depuis le continent). Il parviendra à traverser l’océan et sera pris dans une tempête extrêmement violente. Il échouera sur une plage de l’île et sera recueilli par les habitants de Minea.
Adol est donc un aventurier de 17 ans lorsqu'il commence sa quête et n'aspire qu'à la découverte, pas de passé tragique ou d'histoire de vengeance c'est juste un individu lambda, la base des différents jeux sera souvent Adol qui fait naufrage et découvre une nouvelle île. Cela a le mérite de pas nous faire perdre notre temps pour qu'on se concentre sur l'essentiel à savoir l'aventure.
Ys a une particularité a savoir que tout les récits sont racontés bien après les faits dans les divers livres qu'Adol aura écrit dessus. Donc la mort d'Adol canoniquement est impossible dans les jeux car si on a accès aux différentes histoires c'est car il a survécu aux évènements.
C'est donc sur cette base que commence en 1987 le début d'une longue saga.
Ys I: Ancient Ys Vanished
La version de Ys 1 auquel je joue est celle du remake psp (disponible sur pc), le jeu est très beau, possède une musique incroyable mais il a un problème absolument catastrophique à savoir le bump system.
Comment décrire le bump system ? C'est probablement l'un des pires systèmes de combat jamais pondu dans le monde de l'action rpg, je suis effrayé qu'une telle chose ait pu voir le jour. Ys I ne possède aucun bouton d'attaque il faut foncer sur les ennemis pour leur infliger des dégâts, j'avais des vu des action rpg à 1 bouton mais alors des action rpg avec 0 bouton ce fût une sacrée expérience.
Heureusement le jeu n'est pas très long et j'ai réussi l'exploit de m'arrêter vers la moitié du jeu tellement j'en pouvais plus,je ne le recommande absolument pas.
Voici quelques images pour vous donner un aperçu du jeu.
Ys II: Ancient Ys Vanished - The Final Chapter
Je ne passerais pas longtemps sur celui-là vu que j'ai très vite arrêté dès lors que j'ai compris que c'était plus ou moins la chose que Ys I, je lui laisse le bénéfice du doute peut être qu'il a vraiment améliorer la formule. Cependant il s'agit de la suite directe de Ys I donc je vous conseille fortement de d'abord jouer à Ys I avant d'entamer cet épisode.
Ys Origin
Préquel de Ys I se déroulant 700 avant, le jeu dispose d'un tout nouveau moteur et d'une nouvelle philosophie de jeu, dites adieu au bump system et bonjour à...
Ce n'est pas vraiment un shoot them up mais ça s'en rapproche ça reste de l'action rpg extrêmement bourrin et c'est ça qu'on aime au fond. L'aventure se déroule dans une tour unique et nous laisse le choix entre 3 personnages chacun ayant sa propre histoire et son propre gameplay mais le donjon unique lui reste le même jusqu'à l'emplacement même des coffre (il y'a très peu de boss exclusifs entre chaque personnage ce qui est dommage).
C'est vraiment très plaisant de sentir son personnage progresser même si il est dommage de ne pas pouvoir réaliser plus d'actions. La première run sera la plus difficile car c'est là que vous découvrez le jeu, les deux autres seront plus simple car pas grand chose ne change si ce n'est votre personnage.
Le jeu est relativement corsé en normal mais rien d'insurmontable bien sûr, il faudra parfois accepter de mourir contre des boss pour comprendre leurs mécaniques et les quelques pièges mis à leurs dispositions. Je ne peux que vous le conseiller tant Ys Origin fût une bouffé d'air frais après la découverte de Ys I et II.
PS : j'aime bien les angles de caméra que prend parfois le jeu subitement.
Ys: The Oath in Felghana
Remake de Ys III se basant sur le moteur de Ys VI (faut suivre haha), on y incarne Adol dans sa visite d'une nouvelle île et cette fois accompagné de son ami Dogi (qui n'est pas jouable cependant et de toute façon ne sert pas à grand-chose dans l'intrigue).
Le gameplay est bon mais j'aimerais surtout mettre l'accent sur la satisfaction des coups et de l'évolution de notre personnage, Adol est assez réactif au niveau des coups ce qui procure un immense plaisir surtout quand on enchaîne les salles pour décimer tout ce qui se trouve.
La difficulté est vraiment bien dosée (j'ai joué en mode normal), les boss sont dans leurs globalité tout sauf injuste et les dégâts pour peu qu'on soit assez propre niveau équipement sont tout à fait encaissable. Il y'a un peu de plateforme mais ce n'est pas vraiment incroyable de ce côté-là (ce qui est pas du tout un drame vu que ce n'est pas le coeur des ys).
Pour les défauts j'en vois qu'un énorme c'est qu'on ne contrôle qu'un personnage qui n'évolue pas assez au niveau des compétences/actions ce qui est dommage une fois qu'on a joué à Ys Origin.
Le jeu n’est pas très long, il se finit en 8 heures environ et faut compter le double si vous êtes mauvais, c'est le genre de jeu à refaire dans des modes de difficultés toujours plus hardcore voir à essayer de speedrun. C'est probablement l'aboutissement des Ys de l'ancienne formule
PS : un jeu avec un tel succès ne peut pas être mauvais
Un ancien message de ma part qui résume bien mon ressenti sur les Ys après avoir fini ce jeu, j'insiste ce n'est ni bien ni mal c'est juste mon ressenti.
Citation:
Là mon expérience des Ys c'est 15% de scénario, 5% de ville, 50% de donjon et exploration et 30% de boss
Ys: The Ark of Napishtim
Blabla Adol fait naufrage, blabla île mystérieuse qui renferme un terrible secret mais qu'on accepte de dévoiler à un inconnu au bout de quelques jours, bref c'est un Ys comme un autre.
Il est là le soucis, Ys VI n'apporte rien, c'est la même chose en relativement plus court et en potentiellement moins bien. C'est une redite (mal dit vu qu'il est sorti avant) de Ys III remake.
Même les musiques qui d'habitude sont magistrales ici semblent toutes oubliables. C'est impossible pour moi de vous recommander ce jeu tant il me semble vide et inintéressant face à Ys III et Ys origin.
L'ajout des objets en combat de boss est quand même un plus car si on est du genre explorateur ou farmeur, d'un autre côté ça facilite grandement les boss (même s’ils sont tous faisables sans bien sûr).
En tout cas la formule a fait son temps et Ys avait besoin de quelque chose de différent ce qui nous emmène directement dans l'actuelle formule des Ys qui débutera avec...
Ys Seven
Cette fois ci finit de jouer uniquement un personnage, Adol est accompagné d'une équipe et l'on pourra librement changer de personnage en cours de combat chacun ayant un type d'attaque susceptible d'infliger énormément de dégâts à des monstres qui ont cette faiblesse. On sent que Falcom essaie de développer le scénario de ses jeux et l'effort est louable même si le résultat lui laisse à désirer.
Petit bémol avec cette nouvelle formule on perd le saut, la plateforme et la possibilité de courir (enfin il y'a une course mais elle est ridiculement lente à telle point que spammer la roulade est plus efficace), ce qui m'aura particulièrement choqué mais bon pouvoir changer librement de personnage compense et permet de varier les plaisirs.
Il s'agit d'un premier jet de ce qui sera la formule actuelle des Ys et donc il faut être relativement indulgent avec ce jeu et souligné que pour un premier essai c'est plutôt réussi.
Graphiquement il s'agit d'un jeu psp donc difficile de juger avec nos standards actuels voici deux screens pour vous faire votre propre opinion.
Mon avis sur le scénario des Ys après avoir fini ce jeu :
Citation:
Adol arrive sur une ile ---> blabla histoire millénaire ---> blabla adol random aventurier sans domicile fixe mais élu de la prophétie ----> artefact sacrés/quêtes des cristaux + adol découvre une nouvelle waifu/ nouveau random qui vient se joindre au cast ---> l'île va être engloutie ou détruite ---> vaincre le boss pour empêcher une catastrophe ---> Adol friendzone la waifu et deviens pote avec le nouveau random (ou il meurt au choix) ---> adol quitte l'île ---> fin du jeu
Ys: Memories of Celceta
Il s'agit d'un remake de Ys IV qui était à la base prévue sur psp mais dont le développement à fini sur ps vita. Cette fois ci l'histoire se déroule avant Ys III mais juste après Ys II et nous raconte l'histoire d'un Adol devenu amnésique (on repassera pour l'originalité) et il faudra découvrir pourquoi Adol a perdu la mémoire ainsi que récupérer ses souvenirs.
Memories of Celceta à un mérite qu'il est quasiment le seul à faire dans la série des Ys, c'est probablement le seul Ys où le personnage de Adol est développé. Adol est conçu pour être une sorte de légende on se fiche pas mal de savoir ce qu'il pense l'important c'est ce qu'il incarne, cette envie de découvrir, cet esprit d'aventure qu'incarne parfaitement la saga des Ys. Il s'agit donc d'un épisode un peu plus intimiste comme pour récompenser ceux qui suivent les aventures de Adol le rouge depuis des décennies.
D'un point de vue gameplay Falcom reprends totalement la base de Ys Seven mais l'améliore avec un parry et une esquive incroyablement satisfaisante à placer. Cependant les compagnons de Adol c'est terrible à quel point je n’en avais rien à faire tellement ils sont oubliables.
On voit Dogi seulement dans les flashbacks pas qu'il soit intéressant en dehors mais il a le mérite d'être un personnage récurrent de la série donc ne pas le voir ça fait un peu bizarre.
Ys VIII: Lacrimosa of Dana
Cette fois ci l'aventure se déroule avant Ys VI mais après Ys III (qui lui-même se déroule après IV je le rappelle).
Adol est maintenant matelot car il faut bien se trouver un emploi stable au bout d'un moment et comme à son habitude sa présence est synonyme de calamités...pardon aventure.
C'est donc ainsi que débutera Ys VIII : les naufragés (ou Lost: lacrymosa of dana)
Falcom semble avoir écoutés les critiques des joueurs étant donné que le gameplay se dote enfin de mouvements aériens. Il n'a jamais été aussi plaisant de combattre que dans Ys VIII, chacun trouvera son personnage favori même si pour bien progresser il faudra penser à les alterner.
Ys VIII vous fera explorer les mystères d'une île tout en recherchant les naufragés et ces naufragés pourront vous donner diverses ressources comme des objets/forge ou magasins.
L'énorme défaut de Ys VIII pour moi c'est sa facilité, la série Ys m'avait l'air d'être réputé pour ses boss qui t'en font baver mais depuis l'avènement de la nouvelle formule (voir depuis l'avènement des potions en combat de boss) c'est devenu un jeu d'enfant et pour le coup j'y ai joué en hard à ce jeu, j'ose à peine imaginer à quoi ressemble le jeu en normal.
Pour l'anecdote il m'arrivait plusieurs fois pendant ma session de bien vérifié si j'étais en mode difficile tellement ça me semblait improbable vu comment je roulais sur le jeu.
Seul un boss m'aura détruit et c'est à ce moment-là que j'ai découvert un bug miraculeux totalement par hasard...faisons simple cette technique permet de pulvériser tous les ennemis du jeu de manière extrêmement simple en 20 secondes mais vu la facilité du jeu vous n’en aurez pas besoin normalement.
En temps normal il suffit juste d'affronter les boss avec un convoi entier de potion et autres items de soin et normalement ça ira. Le game design des boss aussi semble avoir régressé comparé à Ys III et Ys Origin. Il n'y a clairement plus la même saveur en termes d'affrontement ce qui est dommage vu l'amélioration du gameplay (ça reste tout de même très sympa).
Les musiques sont toujours aussi divines et l'histoire pour une fois est tout à fait correcte, j'ai vu nettement pire dans le monde du jeu de rôle japonais même si je regretterais peut-être quelques longueurs pas forcément utile (le jeu aurait gagné à être un peu plus court mais plus nerveux). En tout cas Ys VIII est tout à fait jouable et plaisant.
Ys IX: Monstrum Nox
Adol est un homme accompli, Adol aura navigué pendant des années, sa réputation n'est plus à faire à travers le monde. C'est donc tout naturellement que Ys IX se déroule avec un Adol plus mature plus adulte en effet Adol a désormais...24 ans.
Oui vous avez bien lu il ne s'est écouler que 7 ans depuis Ys I et Adol a bien changé depuis le début son périple.
Je ne pourrais pas parler de Ys IX car je n'y pas joué et donc cette section sera refaite quand j'aurai pu me faire la main dessus. Enfaite quand je voulais commencer à jouer à Ys le IX était pas encore sorti et je ne voulais pas rusher le dernier épisode.
Maintenant que j'en ai terminé avec chaque jeu individuellement passons à la saga dans son ensemble.
Ys dans sa globalité
Alors finalement c'est quoi l'ordre ?
L'ordre chronologique : Ys origin> Ys I> Ys II> Ys IV> Ys III> Ys VIII> Ys VI > Ys VII > Ys IX
Je ne suis pas là pour vous convaincre qu'un ordre est meilleur qu'un autre simplement je voulais voir l'évolution de la série et avec les différents remakes je savais d'avance qu'il était impossible de jouer dans l'ordre chronologique.
Combien ça coûte en temps et en argent ?
Environ 60 euros si vous voulez tous les Ys sauf le IX et plus de 100 euros avec le petit dernier en promotion sinon cela sera bien plus.Si je devais vous conseiller une plateforme pour jouer à Ys ça serait clairement le PC déjà pour les patch de traduction mais aussi car c'est le seul endroit où l'on retrouve tous les Ys de Ys origin à Ys IX.
Quel est la durée de vie des jeux ? Les différents jeux disposent t'il d'une grande rejouabilité ? ?
La rejouabilité des jeux n'étant pas quelque chose qui me séduit particulièrement je ne peux que me baser sur des dires des joueurs affirmant que cette série dispose d'un grand attrait lorsque l'on refait les différents jeux dans des difficultés toujours plus hardcore.
Les jeux ne sont pas très long en eux même (à l'exception de Ys VIII), il vous faudra en moyenne entre 15 à 20 heures pour en voir le bout (beaucoup moins si vous avez du skill), ce sont donc des jeux parfaits pour le speedrun.
Ys est une licence difficile/élitiste ?
Absolument pas, la difficulté est un sujet compliqué à aborder car chacun la ressent différemment mais Falcom propose depuis le I des modes de difficultés qui vous rendent la vie nettement plus simple. En mode normal ça deviendra tout simplement de plus en plus facile, la possibilité d'avoir des potions de manière quasiment illimité à vraiment infligé un coup dur aux boss, certains pouvant être rushés sans réfléchir 3 secondes. Vraiment ne craignez pas de jouer à Ys si c'est la difficulté qui vous terrifie.
Pour les joueurs qui souhaite du défi il y'a des modes de difficultés plus avancés qui arriveront sans doute à vous combler mais personnellement j'avais trop de peur de tomber sur des sacs à pv dans les anciens jeux.
Où est Ys V ?
Ys V est un cas particulier car il n'a jamais eu de remake alors que c'est un jeu qui date de la super Nintendo, il semble presque renié par Falcom et n'est disponible sur aucune plateforme actuelle. Si j'ai bien compris le jeu n'est même plus considéré comme canon donc vraiment aucune raison de se l'infliger.
Alors ça vaut le coup Ys ? Quels sont les Ys à faire absolument ? Alors je vais être franc avec vous si je ne suis pas le plus grand fan de cette série, sans dire que je la déteste disons que c'est plus un bon passetemps qu'une merveille vidéoludique comme certains voudrait le faire croire.
Je vante les mérites de Ys Origins et de Ys III mais ce ne sont pas des chefs-d'œuvre ce sont juste des jeux marrants qui peuvent vous défouler le temps d'une semaine.
La nouvelle formule des Ys elle est bien plus problématique, ça devient plutôt bateau et convenu et sans vouloir verser dans la comparaison disons que y'a une autre série d'action rpg que je conseillerais 1000 fois plus que les Ys à partir de Seven
Je me doute que la plupart d'entre vous veulent pas se taper tous les jeux mais se demande lesquels sont les plus intéressants, donc je vous recommanderais Ys origin, Ys III et Ys VIII le reste c'est vraiment si vous avez énormément de temps libre ou que vous êtes des fanatiques de la saga.
La plupart des jeux ne sont pas en français officiellement mais des patchs existent pour certains d'entre eux et sont réalisés par Nanami.
Enfin j'aimerais finir sur quelque chose de plus léger à savoir Adol, finalement j'ai presque fini par m'attacher à ce personnage qui pourtant est d'une banalité affligeante, son côté aventurier qui a toujours envie de découvrir et de ne pas rester dans la routine est plaisant.
C'est un archétype simple mais parfois ne vaut-il pas mieux faire simple plutôt que de compliquer la chose et de prendre le risque de ne plus savoir comment la contrôler ? Combien de séries de j-rpg se sont perdus à vouloir toujours complexifier la chose ?
Ys évolue lentement et sûrement, aux vues de la popularité de la saga actuellement on ne peut que dire que Falcom fait les bons choix et je reste curieux de savoir ce que le studio proposera par la suite pour Adol Christin ou Adol le rouge.
Roi of the Suisse -
posté le 20/12/2021 à 16:04:46 (30335 messages postés)
- -
❤ 3harusame Kenetec Nemau
Chanter l'hyperchleuasme
Nucléaire ou renouvelable ?
Quels sont les scénarios considérés par le réseau électrique français pour 2050 ?
- Le réseau de transport de l'électricité français considère 6 scénarios, allant du 100% renouvelable en 2050 (très ambitieux côté renouvelable), au 50% renouvelable 50% nucléaire (très ambitieux côté nucléaire).
- Aujourd'hui, vous le savez, le nucléaire est de 80%, alors pourquoi en 2050, 50% de nucléaire serait ambitieux ? Parce que même avec les futures centrales EPR et les SMR (encore à l'état de projet), on ne pourra pas faire plus que 50% de nucléaire en 2050, les délais seront déjà très difficiles à tenir. Les anciennes centrales vieillissantes ne pourront pas être prolongées.
- L'électricité va donc AU MINIMUM se dénucléariser un petit peu dans le futur proche. Un candidat politique (LR, FN) qui parle de plus que 50% de nucléaire en 2050 est incompétent.
- Il n'est pas réaliste de sortir à 100% du nucléaire avant 2050. La date de 2035 visée par Jean-Luc Mélenchon à partir de rapports précédents n'est donc pas réaliste non plus, le pauvre bougre a dû revoir ses espoirs à la baisse.
Alors maintenant, comment choisir un des 6 scénarios plausibles ?
- Le coût total (construction, maintenance, backup, démantèlement...) des scénarios avec beaucoup de nucléaire est un petit peu moins cher (60 milliards d'euro par an) que les scénarios avec beaucoup de renouvelable (80 milliards d'euro par an).
- Un éventuel gros accident nucléaire coûterait 430 milliards d'euro à la France.
- La gourmandise en matériaux n'est pas très pertinente pour départager les scénarios. Les scénéarios avec plus de renouvelable consomment un tout petit peu plus de béton/terres rares/métaux, mais cette différence est très négligeable face à l'électrification des voitures.
- Même avec le scénario 100% renouvelable, en 2050 on aura toujours moins d'éoliennes (30 000 pour 8 000 aujourd'hui) qu'en Allemagne (31 000 aujourd'hui).
- Les éoliennes ne prennent pas de place au sol : on peut cultiver un champ autour d'une éolienne.
- Les fermes de panneaux solaires prennent de la surface au sol. Dans le scénario 100% renouvelable, il faudrait recouvrir le département de l'Essonne de panneaux solaires pour approvisionner toute la France. Sauf que si les panneaux solaires sont sur pylônes, on peut cultiver des trucs en dessous qui n'ont pas besoin de trop de soleil. Alors l'estimation est revue à la baisse.
- Pour les scénarios qui font encore 25% 30% et 50% de nucléaire, il va falloir construire de nouvelles usines de traitement des déchets nucléaires, et des sites d'enfouissement, de type de celui de Bure.
- Plus il y a de nouvelles centrales nucléaires, plus le risque d'accident nucléaire augmente.
Risque climatique ?
- Le nucléaire est potentiellement vulnérable au changement climatique, dans la mesure où il faut beaucoup d'eau pour rafraichir les réacteurs. En été, à cause des sécheresses, les centrales sont souvent mis à l'arrêt car les fleuves ne permettent plus de rafraichir les réacteurs. Mais cet arrêt ne devrait pas dépasser 2% de la production.
- En bord de mer, la montée du niveau de l'eau ne devrait pas dépasser 1m en 2100, donc les risques de submersion sont négligeables.
=> Globalement, les risques climatiques sont faibles dans les 6 scénario étudiés.
Risque d'augmentation de la consommation d'électricité à cause des bitcoins d'Ubisoft ?
- Augmentation de la consommation électrique vers ~700 TWh en 2050, en raison de l'électrification des voitures, de l'industrie, du chauffage, une éventuelle réindustrialisation...
- Les scénarios qui misent le plus sur les énergies renouvelables auront du mal à répondre à cette demande. Ils impliquent de construire des éoliennes/panneaux solaires plus vite que ce que nos voisins européens n'ont jamais pu faire.
=> Avantage aux scénarios misant davantage sur le nucléaire.
Risques technologiques ?
- Les scénarios à 100% de renouvelable risquent des pénuries d'hydrogène, nécessaire pour compenser les périodes creuses (sans vent).
- Concernant le scénario ambitieux 50% nucléaire : rien ne dit qu'on arrivera à construire les SMR à temps ; la prolongation des vieilles centrales nucléaires au delà de 60 ans comporte un risque d'accident nucléaire. Le président de l'autorité de sûreté nucléaire indique qu'on ne devrait pas les prolonger au delà de 50 ans, et que certains réacteurs sont aujourd'hui déjà "un peu justes".
À la fin, les auteurs de la vidéo disent qu'ils préfèrent (parmi les 6) le scénario 30% nucléaire, le plus sûr selon eux.
Il faudrait commencer à construire les 14 centrales EPR dès maintenant, car ça nous donne le plus de flexibilité par la suite, pour ne pas risquer de foncer dans le mur. Et si jamais, ô miracle, les énergies renouvelables suffisent, on pourra toujours arrêter les chantiers. Dans l'autre sens, ça ne marche pas : si on s'aperçoit que le renouvelable ne suffit pas, ce sera trop tard pour mettre en place du nucléaire, il faudra brûler du charbon, c'est ballot.
Tyroine -
posté le 13/12/2021 à 20:52:59 (10355 messages postés)
-
❤ 2Kenetec Picot
Gaga de son chachat
Sable terminé en 14 heures. Petit coup de cœur, mais pas trop non plus. Je m'explique.
Les +
+ Le style graphique est assez dépouillé mais pourtant, le jeu est plutôt joli. La direction artistique est originale, dans un style un peu BD "à la Moebius" (cette comparaison a beaucoup été faite) mais presque comme si ça avait été fait à la souris. Le jeu a des "tracés" assez prononcés, mais qu'on peut baisser ou augmenter. J'ai fini par les mettre au minimum parce que j'ai trouvé le rendu plus "doux" comme tel, un peu moins brut de décoffrage. Les ambiances sont belles et variées, c'est un chouette petit voyage.
+ La thématique de la quête initiatique est bien traitée, c'est tout le cœur de l'histoire de Sable. Les dialogues sont étonnamment bien écrits, je n'aurais pas imaginé le jeu aussi bavard, je le pensais beaucoup plus cryptique et vide mais il y a plusieurs mini-villages et même une relative grande ville. Tu croises des pnj un peu partout, la plupart ont des choses à dire plus ou moins intéressantes et il y a un peu plus d'une trentaine de quêtes à boucler avant la fin de l'aventure. Attention pour les anglophones, pour le moment il n'y a pas de traduction française, mais le niveau anglais requis est assez raisonnable.
Edit : Eeeeet le jeu est désormais dispo en français...
+ J'ai apprécié les diverses inspirations directement empruntées à Zelda Breath of The Wild. Trouver des "korogus" pour augmenter notre jauge d'endurance pour courir mais surtout grimper la plupart des environnements du jeu, offrant une verticalité bienvenue qui sert énormément l'exploration. On peut aussi planer à l'instar du paravoile dans Zelda, par contre c'est beaucoup moins fun et intéressant, ça va surtout servir à planer pour atteindre d'autres plateformes plus que se balader dans les airs, puisque ce n'est pas le but.
Le mouvement dans le monde ouvert de Sable est principalement régi par votre aérocycle, une sorte de scooter volant qui flotte au dessus du sable. Véritable compagnon de route répondant à votre appel, une bonne partie du jeu consistera à se faire de l'argent pour acheter de nouvelles parties et améliorer le véhicule, rendant de facto votre voyage plus agréable et rapide.
Sans lui, autant oublier le simple fait de voyager puisque les environnements sont immenses et vides. Et c'est voulu. La planète semble désertique mais ce n'est que pour mieux remarquer les rares points d'intérêts disséminés un peu partout sur la carte, souvent visibles de très loin car assez imposants (villages, carcasses de vaisseaux ou d'animaux gigantesques, îlots volants...). On est donc sur un jeu assez onirique au rythme très lent et posé. Si vous vous demandez si vous risqueriez pas de vous emmerder... le simple fait de vous le demander n'est pas très bon signe, surtout si vous êtes du genre à trouver BOTW vide et chiant.
En outre, j'ai donc trouvé le jeu correctement rempli et plutôt divertissant, une fois qu'on a cerné ses objectifs on a toujours un petit quelque chose à faire, et ne serait-ce que simplement voyager et profiter du paysage me suffit déjà amplement (pour prendre des milliards de captures d'écrans).
Les -
- Parlons des choses qui fâchent... et y'en a quelques unes A commencer par l'optimisation désastreuse du jeu qui n'est pas franchement un jeu qui devrait demander des ressources incroyables, et pourtant putain qu'il crachotte péniblement. Ralentissements ultra fréquents notamment en balade à dos de scooter, bugs sonores à tire larigot (les musiques qui se coupent parfois, les sons divers qui s'étouffent les uns les autres, t'as l'impression de jouer à un jeu en train de rendre l'âme parfois)... Et ce peu importent les résolutions choisies, que ça soit 16/9 ou ultrawide, 1080p ou 1440p. Le jeu galère franchement et j'ai vu que les premiers retours qui remontent à plusieurs mois voire années en faisaient déjà mention, et les gens s'étonnent que ça n'ait pas été corrigé.
Alors, rien qui ne pourrisse vraiment l'expérience pour autant. Le voyage m'a quand même été bien agréable, et c'est qui m'a permis de rester tolérant envers cette technique franchement faiblarde alors que le jeu n'est pas spécialement beau non plus... Attention, il a un charme évident, et un style original. Mais ce n'est pour autant pas aussi beau qu'un jeu comme The Pathless par exemple. Il y a aussi un manque de liaison entre les animations de réaction des pnj et de Sable et le retour à leur idl de base. On finit par s'y habituer aussi, c'est un jeu indé après tout.
- Pourquoi avoir fait en sorte de trouver autant d'habits aussi diversifiés pour ne rien en faire en terme de gameplay ? J'entends bien que le jeu ne se concentre pas sur le gameplay, mais il aurait été plus intéressant d'ajouter des effets à ces sets, comme dans BOTW. Et le pire... C'est que chaque set a une description qui tendrait à penser qu'ils aient une utilité différente autre que cosmétique... mais bon. Bah c'est sympa pour le cosmétique... mais ça s'arrête là.
Ca aurait pourtant vraiment aidé à renouveler l'intérêt du jeu, en donnant par exemple un bonus d'escalade à la tenue qui semble justement faite pour ça. Ou courir plus vite, etc etc... Vraiment, la plupart des descriptions tendent dans ce sens, mais le jeu te dit quand même "mais en fait ça sert à rien". C'est trop con.
- Escalader c'est bien, surtout quand on a amélioré son endurance... Mais dans l'exercice, le résultat peut se montrer vraiment très maladroit. Des fois Sable clip sur la hitbox des plateformes, se redresse et s'accroche un peu n'importe comment à un changement de niveau, la caméra est ignoble et passe son temps à se reconfigurer d'elle même en imposant ça au joueur qui bataille littéralement contre elle, puis la caméra a tendance à cliper à travers tous les murs et les sols, dans les rares occasions où on est accroupi pour passer dans un conduit par exemple.
Et puis c'est dans l'escalade qu'il aurait vraiment été de bon ton d'ajouter un "saut" comme dans Zelda pour accélérer l'escalade au prix d'un peu plus de Stamina. Parce que bon... c'est quand même assez lent, et des fois on a de grandes distances à escalader, et c'est franchement chiant alors qu'un petit saut là pour accélérer tout le processus, ça aurait aidé dans ces phases-là.
- Il n'y a pas de mode fenêtré.
Voilà, je vous laisse assimiler cette information. Il n'y a pas de mode fenêtré. Tu peux faire ALT+Entrée pour forcer le mode fenêtré, mais dès que tu vas ouvrir le menu, ça va repasser en fullscreen. C'est pénible si tu as juste envie de jouer en fenêtré en dual-screen par exemple.
Bon malgré tous ces défauts, j'ai quand même passé un bon moment sur Sable, c'est un jeu que je ne recommanderais pas à tout le monde, mais si vous aimez vous poser et profiter de belles balades et d'une exploration basée sur l'observation et le voyage, ça serait un jeu pour vous.
Ce n'est pas non plus un jeu incroyable. C'est pour ça que je dis que c'est un petit coup de coeur, mais pas trop. C'est un joli vent de fraicheur, mais le jeu n'atteint malheureusement jamais des sommets dans son expérience, que ça soit en terme d'émotion ou même de direction artistique. Artistiquement et en terme d'écriture, tout fonctionne très bien. C'est fonctionnel, c'est un peu touchant même, c'est une belle proposition.
Mais ça ne va pas beaucoup plus loin. Et boh, vous savez... C'est pas bien grave. Je suis content de l'avoir fait.
Roi of the Suisse -
posté le 06/12/2021 à 14:12:43 (30335 messages postés)
- -
❤ 1Picot
Chanter l'hyperchleuasme
Evangelion: 3.0+1.0 Thrice Upon a Time
C'est le quatrième et dernier film d'animation de la quadrilogie Rebuild of Evangelion*, réalisée par Hideaki Anno parce qu'il avait besoin d'argent.
*:
Evangelion: 1.0 You Are (Not) Alone Evangelion: 2.0 You Can (Not) Advance Evangelion: 3.0 You Can (Not) Redo Evangelion: 3.0+1.0 Thrice Upon a Time
Je dirais qu'il est réussi.
Scénario
De façon générale, il est très convenu, il n'y a rien de très inattendu dedans (comme ça avait été le cas pour le 3). Il se contente de refermer toutes les intrigues ouvertes dans les films précédents, de répondre à toutes les questions, de résoudre toutes les instabilités émotionnelles des personnages. Et c'est ce qu'on exige d'un film de conclusion. Il joue son rôle proprement.
Shinji se remet peu à peu de son traumatisme de la fin du film 3. On explique pourquoi tout le monde semblait détester Shinji sans raison apparente lors du film 3. On explique pourquoi la NERV s'est scindée en deux, quelles sont les motivations de chaque partie.
Les fins d'Evangelion, c'est très simple, ça a toujours été très simple : une introspection de chaque personnages et une recréation du monde (basée sur les conclusions tirées de ces introspections). Il ne faut surtout pas se laisser distraire par le vocabulaire (mots allemands, références bibliques), ça n'est que de la poudre de perlimpinpin pour impressionner le béotien.
Ce que j'ai vraiment bien aimé dans ce film, c'est qu'il prend son temps. Toute la première partie dans le village est très réaliste, elle pose une ambiance (et des enjeux).
3D
Ce que j'ai moins aimé : peut-être la CGI (3D) omniprésente, ça me sort un peu du film à chaque fois, je trouve ça cheap, je ne sais pas pourquoi. Mais c'est sûr qu'ils n'auraient pas pu faire tout ce tintamarre à la main.
Parmi les modèles 3D qu'ils ont utilisés, il y a ces gros bateaux japonais (je suppose que ce sont des Yamato ou dérivés...), dont ils se servent comme de boucliers dans les combats, ça c'est un peu WTF, la forme de l'objet ne se prête pas du tout à cette fonction, ils l'ont mis là par patriotisme et parce que ça les faisait marrer.
La Rei géante de la fin est bien moins belle en 3D que dessinée à la main dans le vieux film The End of Evangelion.
Personnages
Je trouve que la quadrilogie Rebuild aplatit le personnage d'Asuka pour la rendre plus vendable. Dans l'ancienne série, elle était complètement déglinguée, suicidaire, elle avait un besoin maladif d'attention et de reconnaissance, d'être la meilleure dans tout ce qu'elle fait, elle se considérait comme la meilleure, que les autres pilotes n'étaient pas dignes et avaient obtenu leur place par népotisme et non par talent, comme elle. La quadrilogie en fait une simple tsundere. Il faut dire aussi que les deux personnages ne sont théoriquement pas les mêmes : il y a Asuka Langley Sôryu et Asuka Shikinami Langley. Shikinami est plus asociale aussi peut-être.
La quadrilogie donne une meilleure place à Rei.
La quadrilogie n'a pas vraiment eu le temps de présenter le personnage de Mari en profondeur. Elle est battante, optimiste, mais c'est tout. Peut-être qu'elle a tout simplement moins de profondeur parce qu'elle est moins problématique/malade.
Fan-service
Peut-être un peu trop de plans fan-service ? (des angles de caméra "astucieusement" choisis etc.) Bon euh, c'est subjectif, c'est la recette Hideaki Anno, il a toujours dit dans ses interviews qu'il n'y a pas de différence entre l'animation et la pornographie, alors il rajoute ces plans-là comme du sucre sur les fraises. C'est exactement ça en fait : il "sucre" le film. Ça le rend plus digeste à une grande part du public. Il attire les gens avec ça en espérant qu'ils s'intéressent ensuite au reste du film. C'est peut-être presque nécessaire pour faire marcher un film dans le contexte concurrentiel actuel. Il y a ces gens austères (dont je fais partie) qui, passé la trentaine, préfèrent les fraises sans sucre et qui se plaignent quand il y a du sucre. Bon euh bah, tant pis pour les plus puritains je suppose. Ça me dérange moins qu'autrefois, j'ai dû m'habituer aux coutumes japonaises.
J'avais très peur après le visionnage du 3 (qui partait un peu en cacahuète), mais le 4 se débrouille étonnamment bien à rattraper les bêtises de son grand frère, donne un sens à ce qui n'en avait pas, offre un conclusion satisfaisante à la tétralogie.
La tétralogie n'apporte quasiment rien par rapport à la vieille série de 1995 + le film The End of Evangelion. Les fans ont réclamé une autre fin ; parce qu'ils n'avaient pas compris l'ancienne série peut-être ? Mais tout ce qui est dit dans Rebuild était déjà contenu dans la vieille version. Bon bah on a deux fois Evangelion maintenant. Dans deux formats différents.
Je n'aime pas trop la 3D d'habitude, mais ici c'est assez joli : les couleurs sont douces, les personnages animés avec fluidité.
Le film est très grand public, accessible, même pour quelqu'un qui ne connaît pas du tout l'univers Lupin III. C'est un film d'aventure chouette, classique, bien réalisé, pas du tout prétentieux.
On est loin par exemple de la saison Mine Fujiko to iu Onna, qui était très "artistique" et convolutée, voire prétentieuse (comme tout ce qu'écrit Mari Okada en fait lolz), même si bon, c'est avec cette saison cheloue que je suis tombé amoureux de cet univers...
On est loin aussi de la trilogie très sombre et violente Ishikawa Goemon no Chikemuri / Jigen Daisuke no Bohyou / Mine Fujiko no Uso.
On y retrouve les personnages habituels, c'est une histoire d'aventure qui se passe après la seconde guerre mondiale, il y a un trésor archéologique etc. C'est vraiment du Indiana Jones pur.
Seul bémol : le titre est mensonger, le grand père de Lupin III, Lupin I (the First), est absent du film.
Je recommande évidemment à tous les fans de Lupin III, mais surtout aux gens qui ne connaissent pas Lupin III.