Nemau -
posté le 23/08/2021 à 21:56:42 (53207 messages postés)
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Narrer l'autocatégorème
Black Widow (Cate Shortland, 2021) : Peu après les événements de Captain America: Civil War (dans lequel, à part une baston dans un aéroport désert, on cherche toujours la guerre civile), l'Avenger Natasha Romanoff est embarquée dans une mission qui la confronte à son passé.
Screenshot un peu nul parce que j'avais la flemme de prendre du temps pour trouver un screenshot intéressant
Et bien pour changer je ne suis pas d'accord avec Saka. C'est un blockbuster pas bien intéressant mais vraiment pas pire que la plupart des autres films de la franchise.
Les moins :
- Film peu créatif sur la mise en scène, le montage...
- Vis-à-vis des Veuves, il y aurait eu un coup à faire avec l'endoctrinement plutôt que le contrôle chimique des cerveaux, ce dernier étant un ressort kitch à la limite du nanar.
- Pourquoi les deux sœurs se battent à donf (jusqu'à la mort on dirait) quand elles se re-rencontrent ? En plus d'être un gros cliché c'est débile au possible. À la place, une scène où elles sont émues de se retrouver, ça aurait évité une scène d'action (le film en a trop) et apporté un peu de douceur dans ce monde de brutes.
- Ils auraient pu rajouter un peu plus de rides à Rachel Weicz dans le présent, là elle fait aussi vieille que Scarlett Johansson. Les deux actrices ont 15 ans d'écart mais ça ne se voit presque pas.
Les plus :
- Le chambrage sur la pose de Natasha est un élément d'autodérision (de la part de la franchise) très appréciable.
- Le twist du changement de visages entre Natasha et Melina, c'est facile et déjà vu mais ça fonctionne bien.
- Le sujet des faux parents et de la fausse enfance est plutôt original, et intéressant, même s'il est exploité de façon trop classique.
- Alexei qui veut faire le traditionnel monologue de la rédemption mais on ne lui laisse jamais l'occasion. Et quand enfin on le lui permet (à la toute fin) il préfère ne rien dire. C'est plutôt amusant, ça marche bien.
- Le caractère de Yelena, un peu ado, fonctionne bien.
- Natasha provoque le méchant pour qu'il lui casse le nez, et en plus il n'y arrive pas. J'ai bien aimé.
Nemau -
posté le 22/08/2021 à 17:53:08 (53207 messages postés)
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Narrer l'autocatégorème
The Suicide Squad (James Gunn, 2021) : après les évènements de l'opus précédent, une nouvelle équipe est formée pour mettre à mal une dictature en Amérique du Sud.
Je n'en suis qu'à la moitié, j'éditerai mon post après avoir terminé. Franchement, ça va, c'est assez sympa. L'équipe des héros fonctionne bien, le film est suffisamment léger, l'action est relativement fun, et il y a parfois de la créativité dans la mise en scène (quand par exemple Ratcatcher raconte son histoire et qu'on voit cette dernière à travers la vitre du bus). Et puis il y a Alice Braga putain !
Edit : le dernier tiers est trop bourrin et trop classique, c'est dommage mais c'était prévisible. La créature de fin est extrêment ridicule, mais à un tel niveau que ça en est suprenant et original, donc c'est une bonne chose.
Nemau -
posté le 21/08/2021 à 19:48:04 (53207 messages postés)
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Narrer l'autocatégorème
Rescue Dawn (Werner Herzog, 2006) : Durant la guerre du Vietnan, l'histoire vraie d'un pilote américain qui est fait prisonnier.
Werner Herzog n'est pas américain (il est allemand) et ça se sent, le film est moins caricatural et patriotique que les films du genre réalisés par Hollywood. Après Aguirre et Fitzcarraldo, Herzog renoue avec le thème de la jungle, un univers qu'il semble aimer et qu'il maîtrise bien. Malgré tout, j'ai trouvé ce film sympa mais pas incroyable. Peut-être est-il un peu trop réaliste, en perdant du coup en aspect épique. Je ne le recommande que si vous ne savez pas quoi regarder.
Nemau -
posté le 20/08/2021 à 00:35:47 (53207 messages postés)
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Narrer l'autocatégorème
La fille sur la photo est super mignonne, mais je ne reconnais pas du tout Jodie Comer.
Cette dernière fait la mère de Rey dans SW9, et tient un rôle important dans Le Dernier Duel, film de Ridley Scott qui doit sortir cet automne et qui m'intéresse (histoire vraie d'un duel judiciaire entre deux chevaliers). Dans ce film elle partage l'écran avec Matt Damon et ...Adam Driver, Kylo Ren dans SW (le monde est petit).
Pas vu Free Guy. L'actrice que tu montres ressemble à Laura Harring (la brune dans Mulholland Drive, trop giga hyper mignonne). In b4 tu l'as fait exprès pour nous tester ?
Citation:
Faut pas brancher le cerveau.
En général quand on dit ça d'un film j'aime pas le film en question. x) (et pourtant il y a certains films que j'adore juste pour leur forme, comme 2001 ou Mad Max: Fury Road)
Man on Fire (Tony Scott le frère de Ridley, 2004) : Denzel Washington en mode vener après qu'on a enlevé une petite fille à qui il s'est attaché.
Bon ok le scénario est pas des masses originales. Et pour citer les autres défauts : clichés sur le Mexique, cliché de l'ancien agent spécial repenti, et montage souvent épileptique pas très convaincant (c'est un truc assez fréquent à cette époque je crois, à moins que ça concerne juste les films de Tony Scott ?).
Mais le film a aussi des qualités. Les acteurs, déjà, mention spéciale pour une très jeune Dakota Fanning déjà très convaincante à l'époque. Et puis le début est un peu long mais permet ainsi que l'on s'attache suffisamment à la petite, du coup quand elle se fait kidnapper on en n'a pas rien à faire. Ça paraît bête dit comme ça mais c'est pourtant un défaut que l'on retrouve dans trop de films : on part trop vite dans l'action, avant d'avoir eu le temps de "fréquenter" suffisamment les protagonistes pour en avoir quelque chose à faire de leur sort.
Malgré tout je ne conseille pas spécialement ce film, il est trop classique, pas assez intéressant.
Nemau -
posté le 19/08/2021 à 00:51:40 (53207 messages postés)
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Narrer l'autocatégorème
Legend (Ridley Scott, 1985) : dans un monde féérique, une princesse rend visite à son ami, un garçon qui vit dans une forêt. Mais l'avenir du monde est en danger lorsque des goblins au service d'un seigneur du mal s'emparent de la corne d'une licorne.
Comme dirait Diatlov* : not great, not terrible. Les divers effets (fausse neige, maquillage des créatures non humaines...) n'ont pas très bien vieilli. Le scénario n'est pas franchement intéressant, de même pour les dialogues. Par contre les personnages, bien que caricaturaux, ne sont pas si mauvais, enfin disons que les acteurs font le job quoi. Au niveau du rythme, la première moitié est trop lente, il faut se forcer pour rester dans le film, heureusement ça s'accélère sur la fin (cela dit j'ai regardé la version longue du film, la première partie passe peut-être mieux dans la version standard). L'ensemble fait kitch, mais il y a quand même une certaine créativité ça et là, et une certaine poésie (la scène de danse par exemple).
Globalement, je ne recommande pas ce film, à part peut-être pour les grands fans de Zelda puisqu'il a été une des inspirations lors de la création de cette saga de jeux vidéo. À noter, la présence d'un jeune Tom Cruise dans l'un de ses premiers rôles principaux, un an avant Top Gun qui le rendra célèbre. À noter aussi : ce quatrième film de Ridley Scott voit le méchant mourir exactement de la même manière que celui du film Alien, deuxième film de Ridley Scott. Amusant quand on sait que les deux films ne sont pas du tout du même genre (thriller-SF pour Alien, fantasy pour Legend).
*L'acteur qui le joue, Paul Ritter, est décédé le 5 avril dernier. :o
Nemau -
posté le 17/08/2021 à 21:05:27 (53207 messages postés)
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Narrer l'autocatégorème
Shyamalan : je n'ai pas vu Old, mais ses quatre premiers films connus (Sixième Sens, Incassable, Signs, The Village) sont formidables, et pas juste parce qu'ils ont un bon twist final. La réalisation est d'une finesse et d'une efficacité rare.
La Jeune Fille de l'eau est trop mou, trop niais, trop perché. Phénomènes est raté, on s'y ennuie, malgré une idée de départ intéressante. Je n'ai pas vu Le Dernier Maître de l'air (ni la série animée) ni After Earth, tous deux mauvais paraît-il.
The Visit est le retour en grâce, pas grand chose à redire même si ce n'est pas mon genre de film (trop thriller pour moi). Split est très bon. Glass s'en sort pas trop mal mais ruine la fin d'Incassable. Cette dernière était poignante car elle nous montrait que le personnage joué par Samuel L. Jackson n'était pas un vrai super vilain, juste un type désespéré par sa maladie et se cherchant du coup une raison de vivre. Dans Glass ils en font un type réellement doté de capacités intellectuelle hors normes, c'est dommage.
Kaamelott premier volet : je m'attendais tellement à un film malaisant, à l'image des saisons 5 et 6, qu'au final j'ai été positivement surpris. Mais ça reste un film très moyen selon moi. Astier a dit dans une interview qu'on pouvait voir le film sans avoir vu la série, sauf que si on met de côté la satisfaction de revoir les personnages et les références à la série, il ne reste pas grand chose. Les gags sont en trop faible nombre, et les moments d'émotions font trop amateur.
Nemau -
posté le 23/07/2021 à 17:33:34 (53207 messages postés)
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Narrer l'autocatégorème
Frequency (Fréquence interdite en VF, pourquoi "interdite" on ne le saura jamais) : Un homme et son fils discutent à 30 années de distance via un vieux poste émetteur et un phénomène météo chelou. En lui donnant de bonnes informations, le fils permet à son père d'échapper à la mort 30 ans auparavant. Mais cela déclenche des évènements inattendus.
Le concept du film est sympa, car lorsque le père modifie le cours de l'histoire, le fils voit les choses se modifier en temps réel (il voit par exemple une tâche sombre apparaître sur le bureau lorsque 30 ans plus tôt le père fait tomber une cigarette dessus). C'est pas très crédible mais original, je ne crois pas avoir déjà vu ce concept où l'histoire se déroule à deux époques mais "en même temps", et où les changements dans le passé sont vécus en temps réel par les protagonistes situés dans le futur. Autre bon point du film, les deux acteurs principaux : Dennis Quaid et Jim Caviezel, solides comme à leur habitude.
Par contre, le film est décevant dans sa réalisation. Rien de particulièrement raté, mais l'ensemble à la qualité d'un téléfilm (pourtant le film date de 2000 et est bien sorti au cinéma). Du coup je recommande pas. :c
J'ai décidé de me faire toute la filmo de Ridley Scott (donc matage de tous ses films moins ceux que j'ai déjà vu et dont je me souviens suffisamment). Pas sûr que je m'y tienne, mais je trouve ça intéressant de voir toute la filmo d'un même réal, ça permet de voir l'évolution, tout ça. Ça va être des montagnes russes, vu comment Scott est capable du pire (GI Jane, Prometheus...) comme du meilleur (Gladiator, American Gangster, je pense aussi à ce film de SF avec une créature dans un vaisseau, j'ai le nom sur le bout de la langue...).
The Duellists (Ridley Scott, 1977) : Deux haut-gradés de l'armée de Napoléon Bonaparte ayant un code d'honneur strict règlent leur différent en enchaînant les duels à l'épée puis au pistolet. Premier film de Ridley Scott, juste avant Alien, et c'est pas mal du tout ! Harvey Keitel et Keith Carradine sont très bons, le rythme est bon, pas grand chose à redire. Je recommande. Par contre, ça m'a fait bizarre de regarder un film en anglais alors que tous les personnages sont français. Si la VF est bonne ça vaut peut-être le coup de le regarder en français.
Nemau -
posté le 22/07/2021 à 13:44:44 (53207 messages postés)
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Narrer l'autocatégorème
Three Billboards Outside Ebbing, Missouri : Une mère dont la fille a été violée et tuée utilise trois panneaux publicitaires pour critiquer la police qui n'a pas fait tout ce qu'elle pouvait pour trouver le coupable. C'est un très bon film. Les acteurs sont très bons, les personnages ne sont pas manichéens et le déroulement de l'histoire n'est pas prévisible. Je recommande chaudement.
Tyroine -
posté le 17/07/2021 à 14:43:01 (10355 messages postés)
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Gaga de son chachat
J'ai fini Hellpoint en 18 heures et dans une grande douleur . C'est un pur Souls-like qui pioche des idées un peu partout avec une DA assez intéressante et un gameplay plutôt simple à l'instar du premier Dark Souls. C'est un jeu à petit budget, studio indé québécois et pour un premier essai... C'est franchement pas mal.
Les +
+ La direction artistique SF/Cosmic-Horror est clairement ce qui m'a vendu le jeu, et c'est son gros point fort. Alors attention, le budget étant ce qu'il est ce n'est pas spécialement beau (ni vraiment très moche, le rendu ne m'a pas trop gêné) et ça ne veut pas dire que c'est toujours de bon goût. Mais globalement, l'atmosphère fonctionne. La station spatiale dévastée offre quelques panoramas impressionnants comme la vue depuis l'Observatoire ou encore les immenses quartiers citadins qu'on contemple en descendant un long ascenseur. Le bestiaire est sympa même si un peu fourre-tout tout de même.
+ Le level-design fonctionne bien. L'exploration est très souvent récompensée par des items spéciaux, des "âmes" ou des équipements, ça donne envie de toujours fouiller derrière les escaliers, au détour des couloirs, en contre-bas... Il y a des murs cachés, d'ailleurs il y a des trucs cachés absolument partout, à un point où c'en est assez déroutant. Certains niveaux ont une verticalité vertigineuse où on ne sait jamais jusqu'où on va pouvoir s'enfoncer, un p'tit feeling de megastructure qui s'enfonce dans des abysses insondables à la BLAME!.
+ Il y a des idées de gameplay à la pelle. Certaines sont intéressantes, d'autres pourries. On sent qu'ils ont pris leur influence d'un peu partout :
Tu as plusieurs façons de te soigner que je n'ai pas exploitées, mais la plus classique étant les fameuses "flaques d'estus". Tu en as vraiment très peu mais en tapant les ennemis tu vas remplir ces fioles ainsi que ta jauge de mana qui sert autant pour des magies psychiques que pour tes armes à distance (un peu à l'instar de Bloodborne), ça crée une dynamique intéressante. D'ailleurs le combo arme càc et armes de shoot fonctionne assez bien, l'arsenal étant assez varié. Le feeling des combats est assez sommaire un peu à l'instar de DeS / DS1, mais il fonctionne pas si mal.
Trouver des points d'intérêt de lore (messages sur les murs, tuer des monstres, boss, des objets) va faire remplir un taux de complétion du lore du jeu. C'est marrant dans le sens où tu te vois "récompensé" pour fouiller et t'intéresser au lore. C'est surtout primordial parce que si tu n'as pas 100% (ça peut monter à 160% donc atteindre 100 est pas si dur) tu ne peux pas accéder à la fin
Plus tu te bats avec une arme, plus tu as d'affinité avec elle et tu peux débloquer trois modes différents par arme, offrant d'autres possibilités d'approche pendant les combats.
Un système de cubes volants un peu comme NieR Automata qui t'accompagnent et t'offrent pas mal d'options comme te défendre, éclairer (très important car le jeu joue pas mal sur les sombres), te téléporter à la dernière faille (un feu de Dark Souls) etc... En découvrir un nouveau c'est toujours assez intéressant.
Il y a un cadrant horaire qui fait qu'à certains moments précis, ça va faire apparaître des portails enfermant une salle, si tu entres dedans concrètement c'est une bataille contre des tas de monstres sortant de failles. C'est un peu bordélique mais ça crée un petit côté vivant, une concrétisation du temps qui passe dans le jeu, j'ai trouvé ça original.
+ Bon comme pour la première fois où tu fais un Souls, j'ai rien compris au lore mais j'ai quand même capté les grandes lignes et c'est assez intéressant et sans être très original pour du cosmic-horror, j'ai trouvé que c'était le plus audacieux des Souls-like jusque-là que ça soit dans sa DA ou la complexité de son univers. C'est à creuser et y'a clairement pas autant de joueurs de Hellpoint que des Souls, mais le jeu a ses fans avec plusieurs centaines d'heures à refaire des runs dans tous les sens en découvrant à chaque fois de nouveaux trucs. Le jeu est dense, très dense, et il est très facile de finir le jeu sans avoir vu la moitié des pnj ou en manquant des tas de trucs, et je vois ça plus comme une qualité qu'un défaut. Mais ça sera probablement sans moi
+ L'OST est assez effacée honnêtement j'ai retenu aucun thème de boss, par contre la musique du HUB est très réussie en terme d'atmosphère.
Les -
- Bordel qu'est-ce qu'on se perd dans ce jeu. Je pense honnêtement que j'ai perdu 3-4h de jeu à juste tourner en rond. J'avais lancé le jeu l'an dernier déjà et j'avais abandonné au bout de 6h, je vous dis même pas en reprenant ma partie de but en blanc comme ça... Le problème de Hellpoint c'est que tout est grand, retord, labyrinthique et que comme on est dans une station spatiale, parfois tout se ressemble un peu et on a pas vraiment de point de repère extérieur comme on pourrait en avoir dans un Souls pour se repérer de loin.
Alors autant la plupart du temps vous avancerez sans trop de problème, autant y'a des zones c'est littéralement la maison des fous des 12 travaux d'Asterix, le pire c'est que j'étais bloqué parce qu'au terme de ma progression "au pif", je suis tombé sur un cul de sac, une bibliothèque avec plein de lore. Le problème avec ce jeu c'est que tu sais pas vraiment si t'as enclenché les bons scripts ou non pour avancer, genre t'as ramassé tel item clé ou alors comme t'es arrivé à la bibliothèque, dans mon cas je suppose, t'es supposé revenir au HUB central et parler à un pnj qui te donnera enfin la marche à suivre ?
Et même une fois qu'il te dit quoi faire, putain faut s'y retrouver dans ce bordel. D'ailleurs pour atteindre la fin du jeu il te faut absolument un item super rare à trouver ou à acheter à un marchand, marchand qui te le propose pas systématiquement... Non franchement sans guide j'y serais jamais arrivé. Et même avec le guide, comme tu peux un peu évoluer dans tous les sens que tu veux, j'étais perdu ! Je me suis perdu dans un guide !!!
- La difficulté de certains boss est juste frustrante. Les hitbox sont parfois douteuses, y'a des pattern tu vois à peine les coups partir, les boss les plus durs sont des putain de sacs à PV. La plupart du temps ça passe mais alors t'as des claques de difficulté dans la gueule çà et là. En plus xp son personnage devient vite compliqué en ressources demandées et si t'as un build un peu foireux, le jeu va pas être tendre avec toi. Le boss de fin m'a littéralement pris trois quarts d'heure à mourir en boucle, c'était pas la meilleure façon de finir cette expérience qui avait déjà mis mes nerfs à vif Parce que y'a des phases vraiment très nulles dans ce combat où t'as vraiment l'impression que le jeu n'a qu'une envie c'est t'inciter à sauter dans le vide.
- Il y a de la plateforme dans le jeu. Genre, beaucoup. Le positif ? Ca ouvre super bien le level-design et ça permet d'aller un peu partout chercher des items isolés, c'est plutôt cool. Le négatif ? Ce n'est pas un jeu de plateforme, est-ce que j'ai vraiment besoin de développer à moins qu'il y ait des gens qui trouvent la plateforme, même dans les Souls, réussie ? Le nombre de morts par sauts foireux parce que c'est chiant à appréhender est assez significatif. Mais en même temps je suis assez content que ça soit là, ça aurait pu être mieux fait. La plateforme dans Ashen, qui est un Souls-like aussi, était assez réussie, elle.
- Dans les idées un peu originales mais nulles du jeu, il y a des pierres qui t'envoient dans une version alternative du niveau dans lequel tu te trouves, en mode miroir et avec des couleurs extrêmement saturées. C'est moche, très moche. Et puis bon c'est juste une partie du même niveau mais en mode miroir où tu vas ramasser 40 000 matériaux sombres, et à la fin t'as une réplique de boss pas très inspiré. Bof.
Un parti pris qui aurait pu être intéressant : transformer des portails (feux de Souls) en portails qui peuvent téléporter le joueur. Pourquoi ne pas avoir laissé les feux qui téléportent directement ? J'imagine que c'est pour rajouter une autre couche de difficulté de choix (parce qu'il faut des items assez rares, qui sont limités) genre "tiens je vais pas lier ce portail mais plutôt celui-là", sauf que dans une première run tu connais rien du jeu, tu sais pas que tu vas pas pouvoir le faire avec tous les portails et surtout tu galères tellement à traverser les niveaux que t'as qu'une envie : c'est de lier le premier portail qui arrive. Donc au final c'est plus chiant qu'autre chose.
Ah et à chaque fois que tu meures, tu dois battre ton doppleganger pour retrouver une partie de tes âmes. J'imagine qu'ils se sont inspirés de Hollow Knight, sauf que dans HK ça se fait en trois coups, là t'es littéralement en train de duel une IA qui, si t'étais équipé d'un bouclier au moment de ta mort, va juste te mettre le cancer. J'imagine que y'a une raison dans le lore, mais c'est juste chiant.
- La traduction française est une abomination, ça a probablement été balancé dans google trad'.
J'ai pas grand chose d'autre à dire. Ca a été une expérience difficile et frustrante par endroits, il y a des moments où c'était juste super pénible et j'avais envie de finir le jeu pour passer à autre chose. Je me suis retrouvé comme à l'époque où je découvrais mon premier Souls : désorienté, paumé, oppressé... Et au final... Est-ce que ce n'est pas là, une des réussites du jeu ? Arriver à désorienter un vétéran () et lui offrir une expérience exigeante et très dense ? Parce que j'ai forcément manqué des tonnes de contenu, des pnj, des quêtes. Le problème c'est qu'un peu comme DS2, la difficulté semble franchement artificielle par endroits.
Je sais pas. Au fond j'ai quand même bien aimé le jeu, c'est un petit studio indé, c'est un peu un gros fourre-tout d'influences et il a une DA intéressante et le gameplay, finalement, n'est pas si pourri qu'on pourrait le croire, tant est qu'on soit tolérant et qu'on aime encore jouer à des jeux vieillissant comme Dark Souls 1.
Faites vous votre propre avis. Je pense que c'est un jeu que je pourrais recommander, mais avec de grosses guillemets
Nemau -
posté le 16/07/2021 à 20:02:00 (53207 messages postés)
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Narrer l'autocatégorème
Je ne suis pas très comédie mais je lui donnerai peut-être une chance.
Kick-Ass : J'avais regarde le début il y a quelques mois, j'avais toujours le fichier sur mon dur, et le monsieur ci-dessus en a parlé il y a quelques jours, donc j'ai terminé de le regarder. C'est l'histoire d'un ado qui joue les super-héros mais qui se retrouve dans une embrouille qui le dépasse. J'ai pas aimé, je me suis pas mal ennuyé devant.
From Hell : L'histoire vraie de Jack l'éventreur, avec un soupçon de fantastique. C'est pas fou mais c'est pas mal. Je ne suis pas fan de l'ajout du fantastique dans un histoire qui n'en avait vraiment pas besoin. Mais les acteurs sont bons, ça fait plaisir de voir Johnny Depp dans un rôle sérieux, et feu-Ian Holm est épatant comme à son habitude.